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Citations sur La religion de l'amour (23)

Les hommes sont comme les trois papillons
devant la flamme d’une bougie.

Le premier
s’en approche et dit:
"Moi, je connais l’amour".

Le second
vient effleurer la flamme de ses ailes et dit :
"Moi, je connais la brûlure de l’amour".

Le troisième
se jette au cœur de la flamme et se consume.
Lui seul connait le véritable amour.
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L'amour est l'eau de la vie
Plonge dans cette eau
Chaque goutte de cet océan
Est en soi un océan de vie
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Extrait de la préface
Mohammad Jalâl al-dîn Balkhî, que les Iraniens désignent sous le titre de Mowlavî ("notre seigneur"), les Turcs sous celui de Mevlana (Mowlânâ) ("notre Maître"), les Occidentaux sous le nom de Rûmî ("l'Anatolien"), et qui s'était choisi Khâmûch ("le Silencieux") comme nom de plume, a laissé derrière lui une oeuvre de plus de 60 000 distiques et l'image d'un homme que l'amour brûla tout entier.
"Toute ma vie se résume en ces trois mots : j'étais cru, je fus cuit, j'ai brûlé."

Cela me rappelle les mots de Blaise Cendrars concernant son nom de plume : J'étais braise et je devins cendres.
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Car le prophète a dit:
"Quiconque garde le secret
Arrivera bien vite à l'union
Avec son Bien-Aimé"
C'est lorsque la graine
Se cache dans la terre
Que son secret devient
Verdoyance du jardin
Et si l'or et l'argent
Ne s'étaient pas cachés
Comment seraient-ils nés
Au creux même de la mine?
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Je choisis de t’aimer en silence …
Car en silence je ne trouve aucun rejet,
Je choisis de t’aimer dans la solitude …
Car dans la solitude, personne ne t’appartient, sauf moi,
Je choisis de t’adorer de loin …
Car la distance me protège de la douleur,
Je choisis de t’embrasser dans le vent …
Car le vent est plus doux que mes lèvres,
Je choisis de te retenir dans mes rêves …
Car dans mes rêves, tu n’as pas de fin.
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Aussi haut que je remonte, le Seigneur, c'est lui
Quand je cherche le cœur, il est voleur des cœurs
Quand je cherche la paix, il est l'intercesseur
Quand je m'en vais en guerre, le poignard, c'est lui
Quand je vais à la fête, il est le vin et la nourriture
Quand je vais au jardin, le jasmin, c'est lui
Quand je vais à la mine, il est agate et rubis
Quand je plonge dans la mer, la perle, c'est lui
Quand je vais au désert, l'oasis, c'est lui
Quand je monte au firmament, l'étoile, c'est lui
Quand je prends patience, ma tutelle, c'est lui
Quand je brûle de douleur, l'encensoir, c'est lui
En temps de guerre quand je pars au combat
Le protecteur des rangs, le général des troupes, c'est lui
Quand je viens au banquet lors des réjouissances
L'échanson et le musicien et la coupe, c'est lui
Quand j'écris une lettre à l'attention d'un ami
Le papier et la plume et l'encre, c'est lui
Lorsque je me réveille, il est fraîche conscience
Lorsque je veux dormir, dans mon sommeil, c'est lui
Quand je cherche pour mes poèmes une rime
Dans l'esprit, l'épandeur des rimes, c'est lui
Quelque forme que tu imagines
Tels le peintre et la plume, dans la tête, il y a lui
Lorsque tu regardes encore au-delà
Au-delà de ton au-delà, il y a lui
Va, quitte paroles et cahiers
Car bien mieux que tes cahiers, il y a lui
Silence car les six directions regorgent de sa lumière
Si tu dépasses les six directions, l'arbitre, c'est lui
Shams de Tabriz, bonheur, il est la nature solaire
Il est solairement lui-même digne de lui. (pp. 37-38)
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Au firmament, à l'aube, une lune est apparue

Du firmament descendue, en nous elle s'est reflétée
Tel le faucon qui à la chasse, enlève l'oiseau

Cette lune m'a enlevé puis au firmament, s'en est retournée

Quand j'ai regardé en moi et je ne me suis plus vu

Car en cette lune, de douceur, mon corps est devenu esprit
Voyageant dans l'âme, je n'ai rien vu d'autre que la lune

Puis de l'épiphanie primordiale, le secret fut dévoilé, tout entier
Les neuf cieux ont tous disparu dans cette lune
Le bateau de mon être tout entier dans la mer s'est caché
La mer a fait des vagues et la raison a relevé la •tête
Puis ce bruit a couru :

« Voilà, voici ce qui est arrivé!»

La mer fit de l'écume et sur chaque parcelle d'écume
Une image est apparue, un corps s'est formé

Chaque parcelle d'écume de corps prenant forme dans cette onde
Sur l'heure a fondu, devenue fluide dans la mer
Sans la grâce seigneuriale du Soleil de Tabrîz
On ne peut ni voir la lune, ni devenir mer.

(p.155-156)
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S'il n'aimait pas d'amour, le firmament
Ne contiendrait pas en son sein la pureté
Si le. soleil lui-même n'aimait pas d'amour
Sa face n'aurait pas en elle cette clarté
Si la terre et les montagnes n'aimaient pas d'amour
Les plantes, de leur ventre, ne pourraient pas pousser
Et si la mer n'avait eu vent de l'amour
Elle aurait trouvé une attache où se poser
Toi, aime d'amour pour connaître l'amour
Sois fidèle pour voir la fidélité
Ce fardeau du dépôt, le ciel l'a refusé
Car il aimait d'amour, il eut peur de manquer

(p.227)
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Sache avec certitude
Que les amants sont hors religion
Dans la religion de l'amour
Ni fidèle, ni infidèle
Dans l'amour il n'y a
Ni corps, ni raison, ni cœur, ni âme
Quiconque n'est pas comme ça
N'est pas comme ci !
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Des milliers de chandelles sont dans l'espoir
D'être une flamme autour du foyer de ton amour
Tes boucles parfumées sont le collier de notre cou
Dans ces boucles, ô Bien-Aimé, l'âme a construit son nid
Quand arriverai-je, dis-tu, au beau milieu de l'assemblée du Roi?
Mais celui-ci n'a pas de limite, et celle-ci pas de milieu

(p.225)
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