Il est des livres qui chante comme une douce musique lancinante et entrainante. Il est des livres qui vous touchent, des livres qui vous percutent, d'autres qui vous font vibrer ou rêver. Ce premier tome est un peu de tout ça. Dans un monde entre imaginaire et lointain, entre jeunesse désabusée et force bien trempée, Vaelin a appris à faire ce qu'il devait faire. Tuer, défendre, se battre. Au nom de la foi, mais aussi au son de la voix du sang. de sa voix du sang.
Vaelin n'aura de cesse de haïr, d'éprouver, d'endurer. Pourtant cet homme est un homme au grand coeur. Au coeur grand des grands hommes que seuls le monde se rappelle bien des années plus tard. Dont l'histoire est encore contée aux enfants lors des veillées, juste avant le coucher. On se rappellera sûrement le meilleur. Mais Vaelin se rappelle de tout. Et il prend le temps de nous raconter, avec force détails, les histoires de sa vie. Ces rois et princesses qui ont croisé sa route, ces barons félons et sans vergogne qu'il n'a pas toujours laissés indemnes, ces massacres sanguinolents qu'on appelle des guerres.
Entouré de ses frères, Vaelin suivra son chemin. Aussi cher que cela lui coûtera, Vaelin ne s'écartera pas de son chemin, de sa musique, de son chant.
L'auteur de cette saga en trois tome,
Anthony Ryan, arrive à nous aspirer dans cette vie étrange et sans concession qu'est celle de Vaelin. Ballotés comme dans un navire au beau milieu d'un cyclone, nous nous retrouvons tantôt sur une grande mer calme et coulante, avant de se faire happer par un vent rugissant de sang et de traitrise. Seule la force et l'espoir de Vaelin nous maintient hors de l'eau, mais aussi hors d'haleine.
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