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Blood Song - 3 volumes tome 3 sur 3
EAN : 9782820525178
766 pages
Bragelonne (20/04/2016)
3.91/5   220 notes
Résumé :
Réchappée d'une mort certaine, la reine Lyrna est déterminée à reconquérir l'indépendance du Royaume Unifié. Elle doit faire appel à des forces qui naguère encore lui répugnaient : les êtres dotés des étranges facultés de la Ténèbre. Et l'issue du conflit repose sur Vaelin Al Sorna, désormais Seigneur de Guerre. Mais la voie vers la victoire est semée d'embûches.
Car l'ennemi Voltarien dispose d'une nouvelle arme, que Vaelin doit à tout prix détruire s'il ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 220 notes
Une trilogie bien construite apporte des réponses à chaque épisode, et chaque épisode a son importance et apporte sa pierre à l'édifice : c'est ici le cas dans ce page-turner cool et fun, qui pour ne rien gâcher est 100% EPICNESS TO THE MAX !!! J'ai lu d'une traite les 760 pages de ce tome 3 tome, et je suis obligé de penser que le cycle en son entier pourrait bien devenir un chouette classique de la Fantasy ! https://www.youtube.com/watch?v=9jK-NcRmVcw


Après un tome 2 volontiers de transition, c'est la guerre totale entre le Royaume unifié, désormais à la tête d'une Grande Alliance et mené par une reine de feu, et l'Empire Volarien, désormais seul contre tous et mené par une reine de feu... (Oui, la responsable des services secrets a réalisé son coup d'Etat avant de multiplier les purges de plus en plus violentes : sûrement un clin d'oeil à l'Impératrice du "Livre malazéen des glorieux défunts" ^^)
Quelque part nous sommes bien dans un « War Against Terror » contre les « Rogues States » certes, mais les masques tombent puisque les grands méchants sont des millionnaires immortels qui après avoir asservi des peuples entier pour augmenter leurs richesses asservissent leur propre peuple pour augmenter leurs richesses davantage encore (car comme le veux la médiocre réalité libérale, la seule possible d'après les thuriféraires de la pensée unique, les riches sont faits pour être très riches et de plus en plus riches et les pauvres très pauvres et de plus en plus pauvres)... Et l'auteur enfonce le clou de l'allégorie avec des ploutocrates qui vampirisent les meilleurs éléments de chaque génération afin d'assurer leur immortalité, leur rang, et leurs richesses…
La boucle est-elle bouclée ou sommes-nous dans un éternel recommencement ? Michael Moorcock avait mis en scène le combat des Jeunes Royaumes contre l'Empire Melnibonéen, allégorie de la Perfide Albion porteuse de toutes les valeurs honnies de l'impérialisme suprématiste, Anthony Ryan lui met en scène le combat du Royaume Unifié, allégorie du Royaume-Uni, contre l'Empire Volarien, allégorie des néocons yankees porteurs de toutes les valeurs honnies de l'impérialisme suprématiste...

La première partie est consacrée à la libération de Castelvarin des mains de l'envahisseur volarien et des pourris collaborateurs. C'est raconté à travers les yeux d'Alucius et de son gardien muet Vingt-Sept, qui va trouver le moyen de contourner son statut d'otage pour porter le coup fatal aux ennemis de la résistance quitte à réaliser l'ultime sacrifice… Pathos digne d'un tragédie antique certes, mais ce n'est que l'introduction d'un feu roulant de combats épiques allant des bons vieux duels de cape et d'épée jusqu'aux batailles à grande échelle avec intervention massives de supers-pouvoirs ! Cela ne s'arrête jamais, oh yeah !!!

Et oui, les mutants font enfin leur coming-out ! Que cela fait du bien de voir tous les meilleurs récits et thèmes des "X-Men "de Chris Claremont transposés à un univers médiéval-fantastique de bonne facture. Sauf qu'on a en plus des voleurs de pouvoirs qui recherchent les combos les plus dévastateurs, et un super-vilain qui recherche le combo ultime pour régner sur toute l'humanité pour toute l'éternité... du coup, on se retrouve assez rapidement dans "L'Ère d'Apocalypse" ! Oh yeah !!!
On suit donc Frentis, dit Frère Rouge, qui après son calvaire à la Homeland, passe de Robin de Bois à Spartacus, et comme il a aussi des airs de William Wallace il n'est carrément pas très loin de réaliser le Grand Chelem ! ^^ Meneur des Garisaï (morituri te salutant !) et des Politaï (plutôt mourir libre que vivre en esclaves !), ils affrontent les Arisaï dont il était autrefois le prototype... Personnages, situations, thématiques : l'auteur a forcément dans le rétroviseur la sérié télé de Starz, ce n'est pas possible autrement, donc epicness to the max garanti ! (moi j'ai grave kiffé ma race chacun des chapitres qui lui était consacré, oh yeah !!!)
On suit donc Reva qui après sa phase apprentissage et après avoir affronté son ordalie assume son statut de guerrière badass car ses combats dans le Colisée de Volar sont carrément blockbusterien ! Passons sur quelques tribulations dignes d'une soap opera lesbien, pour se concentrer sur une martyr de la cause qui a tout rejeté pour retrouver sa liberté de penser avant d'être qualifiée d'Envoyée du Ciel par un peuple avait lequel elle avait rompu… Mine de rien ce POV est donc accompagné d'une réflexion les relations entre croyants et athées à notre époque où le religieux revient en force.
On suit donc Lyrna, meurtrie dans sa chaire et dans son âme, qui embrasse son destin de Gloriana, elle qui avait jusqu'alors résister à la tentation du pouvoir qui lui tendait les bras… Si l'Invincible Armada de Philippe II avait réussi à accoster en Angleterre et que les tercios espagnols avaient mis le pays à feu et à sang, Elisabeth Ière aurait sans doute été confrontée aux mêmes choix qu'elle…
On suit donc Vaelin, désormais privé du pouvoir du chant du sang (sans doute pour éviter le côté invincible donc grosbill des tomes précédents), partir avec ses fidèles dans une quête polaire pour retrouver l'immortel Erlin, qui aurait toutes les clés pour vaincre l'Allié… Et alors que l'hiver vient, il doit traverser la banquise à temps pour aider ses amis et participer à la grande bataille finale…
Et comme il s'agit de s'unir ou de périr, on suit aussi dans les prologues de chaque partie Verniers Alishe Someren, qui a son rôle à jouer avec sa mission diplomatique au sein de l'Empire Alpiran, désormais dirigé par la personne qui le hait le plus au monde…

Au-delà des péripéties et des tragédies, on se demande longtemps comment les héros peuvent triompher puis on se demande pendant pas mal de temps comment ils pourraient bien perdre... Mais les méchants ont leurs propres plans : non seulement une Bête Immonde peut en cacher une autre, les victimes d'aujourd'hui pouvant devenir les bourreaux de demain, mais en plus ils sont suffisamment malins pour ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier...
Après, il y a aussi des bémols à apporter sur l'ensemble :



Je ne suis pas loin de penser qu'Anthony Ryan a revu et corrigé le background de son univers en collaboration avec Michael J. Sullivan :


A bien des égards l'auteur fait le pont entre les Fantasy britannique et américaine :


Et si on lit entre les lignes, on a des pistes des réflexions assez pour ne pas dire très intéressantes :



Sinon, encore une fois, et cela m'énerve au plus haut point, je suis obligé de m'inscrire en faux concernant la critique de Gillossen d'Elbakin.net remplie de condescendances au point d'en être mensongère, alors qu'on est censément sur le site de référence. On n'est pas loin de la compilation de mauvaise foi caractérisée, digne d'un commissaire littéraire à la Bifrost !


Challenge Pavés 2015-2016
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Troisième tome et fin de la trilogie, plus de 800 pages au format numérique et pas loin de 2200 pour l'ensemble.
Autant dire qu'il vaut mieux être motivé pour se lancer dans l'aventure, d'autant que ce dernier tome est un peu répétitif, j'ai pris l'auteur "la main dans le pot de confiture" en flagrant délit d'étirage du récit, une conclusion un poil moins passionnante que ce qui a précédé.
La fin du tome 2 annonçait la contre attaque du Royaume en direction de l'empire Volarien et donc la poursuite de la guerre et pour le coup on va beaucoup, souvent, énormément se battre !
Des ruisseaux de sang, près d'un million de morts (j'exagère à peine), et ce sur plusieurs fronts car la stratégie très bien détaillée de la Reine Lyrna exigera de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
Si j'ai un peu moins apprécié ce tome c'est aussi que Vaelin passe un peu au second plan dans un rôle plus obscur. Moins apprécié aussi ce travers très évident dans ce tome contrairement aux précédents de préserver ses personnages principaux à tout prix au point de jouer souvent avec la crédibilité des scènes.
Et puis aussi il y a décidément trop de batailles qui se ressemblent, vraiment trop...
Cela dit le scénario, dans l'esprit reste bon jusqu'à la dernière ligne car bien sûr l'auteur va nous emmener au bout du bout, et bien évidemment on veut savoir comment ça se termine avec "l'allié" ce qui va nous rendre indulgent quant à la forme un peu tirée par les cheveux le plus souvent.
Alors pour conclure je ne vais pas condamner cette belle trilogie sur ce seul tome moins réussi à mon goût, l'ensemble est vraiment sympa, l'univers proposé tient la route et les personnages sont pour la plupart bien dessinés, je pense que tout amateur de "fantasy" y trouvera son compte.
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Blood Song Tome 3 : le reine de Feu... Ou le bouquin qui te fait des gros clin d'oeil et appel du pied, alors que franchement t'es un peu fatiguée, nuits blanches toussah pour lire le tome 2... mais quand même tu veux lire la suite... alors zoou c'est reparti pour un tour...

Pitch :
Castelvarin, la ville est en ruine, le traître Darnel c'est assis sur le trône... attend avec impatience des renforts de Volaria, et veut récupérer son fils...
Au sud de la foret d'Ulrich dont il ne reste rien Frentis a retrouvé maître Sollis et le baron Branders, ils fomentent la reprise de Castelvarin, et Frentis fait toujours ses cauchemars où elle est là... toujours là...
A Altor, Lyrna s'organise pour marcher/voguer sur Castelvarin... organise la conscription...
Reva elle se pose des questions, sur ce qu'elle a fait, ces actes monstrueux.. ce qu'elle doit faire, et sur ses mensonges niveau Père Universel, mais quand les mensonges marchent.. est-ce de leur fautes ou de la sienne ? Utiliser leur foi pour arriver à ses fins, utiliser leur adoration sincère ?...
Al Sorna lui, regarde cette reine avec un sérieux froncement de sourcil.... son chant à disparu après son coup d'éclat version gros Bill dans le tome précédent... Il se sent seul et démuni sans son chant... vers où aller, vers qui se tourner, heureusement Dahrena et sa soeur sont là...
Dans l'empire Volarien.. elle et bien... elle est toujours aussi secouée, cinglée et j'en passe... y a de l'horreur dans l'air, elle sera impératrice sinon rien.. avec le rire de dingue...

Bon bon bon.... que dire que dire, sur ce tome clôturant la série des aventures de Al Sorna....
De nouveau un roman chorale, à multiple point de vue.
Bon bien c'est la suite directe du deux... entre le 1 et le 2, une ellipse de cinq ans s'était passée... là entre le deux et le trois.. nope c'est tout de suite...

Un roman oscillant de nouveau entre road trip (et pour tous) et combats, escarmouches sanglantes, batailles avec Doué(e)s qui se lâchent un peu... pour être franche je m'attendais à plus... le côté, bataille épique au max, et franchement pour moi, non, même si y en a des sympas... ça change pas vraiment du deux...
Et je me suis demandé pourquoi j'avais ressenti ça, porqué ?
Peut-être parce que Ryan à beau me mettre des chiffres aberrant au niveau des hommes qui combattent, et bien je ne les vois pas... je ne vois pas la grandeur du truc.. Comme je voyais pourtant bien la bataille d'Altor.. Je ne remets pas en compte les stratégies des combattants, du tout, la Lyrna est stratège, ok...
Décrire la grandeur d'une bataille avec des milliers de soldats, n'est pas si aisée.. je voyais par contre bien Frentis et ses propres combats, comme je voyais assez bien Al Sorna de son côté (j'ai beaucoup aimé ces deux parties ^^).. Mais le reste un peu bof bof bof...

Et puis à la fin j'ai eu un tout ça pour ça ?... j'ai eu la sensation que la montagne accouchait d'une souri, que l'histoire se finissait en eau de boudin...

Ryan comme on le sait n'épargne rien ni personne, ni ses personnages secondaires ni ses héros mention spéciale pour Al Sorna,... et franchement c'est peut-être un vieux reste de mon coeur de midinette, mais je trouve ça pas franchement utile, gratuit, ça n'amène rien à l'histoire... ça n'entraîne en rien la narration, ça n'ouvre en rien un chemin... c'est gratuit.. c'est juste fait pour pleurer dans les chaumières histoire de... complètement gratos, histoire d'amener un peu plus d'empathie au cas où ça nous manquait, gratos de chez gratos... j'aime pas bien ce genre de truc...

Les pouvoir son dilués dans la masse, sont complètement anecdotiques au final.. un zest, alors que je m'attendais à tellement plus...

Ah aussi... si vous êtes pour la défense des droit des bêtes, la cause animale.. ça va vous faire mal... j'ai eu plus de pensées émues pour les loups et autres tigres que pour les hommes, c'est dire... faut dire depuis le tome un les hommes s'en prennent tellement dans la gueule.. que oui, on le sait bien qu'ils marchent, courent même au devant de leur propre mort... qu'il la mérite peut-être... tout du moins qu'ils décident et font un choix, les bêtes non.. ça empêche pas les massacres en bon et due forme !
Les questions sur le gros méchant, sur l'Allié, ne vous attendez pas a y trouver des réponses non plus, juste des trucs bin ouais, comme si on l'avait pas vu venir, le côté c'est ça tes révélations, nan mais dis tu te fous pas un peu de moi là ?... Donc ne vous attendez pas à un truc de cinglé non plus.. ne vous attendez à rien...
Sauf....

A un Frentis version Spartacus « libérons les esclaves ! Venez hardi compagnon, ! Abolissons le joug des esclavagistes ! » .. en fait Frentis c'est Spartacus !... ^^ avec un gros syndrome de Stockholm... Et je soupire.

Vaélin lui tranquille à l'aise Blaise, il se dit que c'est bien le moment d'aller se faire une ballade sur la banquise en plein hiver... moi je lui dis si tu veux...^^ et là ouais, bon on pourrait dire que je spoile grave, mais non en fait, parce que si on a deux neurones on s'en doute bien, Ryan allait pas se faire chier à introduire dans le tome d'avant des Inuits avec Ours, si c'était par pour les utiliser dans le tome suivant.. non mais quand même... Et ce moment banquise avec Ours Sage est juste génial, ce moment avec le peuple des loups... c'était bien, c'était chouette... j'ai pas envie qu'ils aillent se faire massacrer pour le compte d'une reine qui n'est pas la leur... même si on le sait bien que ça sera pas à l'ordre du jour.. massacre... et pi c'est tout.

Et je me rends compte en écrivant cet avis/chronique.. que les meufs... bin comment dire, à part Réva, qui reste bien dans le ton, et où son histoire n'est pas désagréable, voir même le contraire... plutôt intéressante, les autres... Pour moi ça a été un peu au secours sauve qui peut !

Lyrna.. bon.. bin ouais dans le un Ryan nous la dépeignait pas super sympa, et un peu glauque, le côté calife à la place du calife, fourbe et retorse... dans le deux, changement de direction, pour lettrée, ultra intello, j'aime les livres, rat de bibliothèque, martyrisée défigurée ayant assisté à l'horreur, et un peu vers la fin, le côté chassez le naturel il revient au galop, cataclop, cataclop, cataclop.. et bin là, le naturel il est bien là.. Reine pouvoir, orgueil et tout le bordel classique des gouvernants glauques et inflexibles.. alors on pourrait me rétorquer qu'elle a des circonstance atténuantes, et certes, et que c'est la guerre, et certes aussi.. mais quand même.. et je me demande Porqué des que tu as le pouvoir (avec la voix d'outre tombe) tu deviens forcément un glauque con et orgueilleux ? Porqué ?...

Alornis.. et franchement j'aime pas bien ce qu'elle devient... non, j'aime pas du tout... et franchement je trouve que ça colle pas du tout... ou comment passer de peintre Douée à ingénieur de marine et inventeuse de machine de guerre... genre ça a pas grand chose à voir, ni sur la technique, l'état d'esprit, et le savoir.. mais ça passe tranquilou bilou... hum.... perso tous les inventeurs de machines de guerre et d'armes, bin je les mettrais bien devant leurs inventions, pour voir ce que ça fait.. et puis ça ferait bien du ménage aussi... alors que les peintres bin non... donc je trouve pas ça bien cohérent de mon point de vu.. Ryan c'est p'te dit, création toussah c'est du pareil au même... heuuuuuu non.
Là, on va me dire tu pinailles grave !... et peut-être ouais peut-être, mais jusqu'à maintenant je trouvais les personnages assez cohérents, la relation action/vécu/pensées... là j'ai bien envie de lui dire mais même pas en rêve gars... dis-moi t'en connais beaucoup des peintres pour avoir une idée pareille ? Moi oui, et c'est pour ça que je dis même pas en rêve !

Où le Volarien en fait c'est des vampires... ah tient donc... donc au sens propre comme au sens figuré.. les Volariens esclavagistes c'est des vampires blasés que plus rien ne touche, ni l'art, ni la famille, ni l'amour, sans aucun respect pour personne... juste le pouvoir et l'argent, agrandir son empire à coup de fouet pour rester en pole position... là bon ouais je sais la métaphore est un peu facile... mais dites j'en connais d'autres et sous nos latitudes, sortes de philistins comme dirait Nabokov... les mêmes avec leur face mielleuse, leur inculture crasse et l'esclavagisme qu'ils traînent dans leur sillage..les mêmes, la même race de gros *%** Bip... fu Biiiiip.. enc Biiiiiiiiip.... ah et je soupire..

Alors oui bien sûr que sous couvert de fantasy épique Ryan nous parle de maintenant.. de ce qu'il se passe... ça a été toujours été bien souvent le cas dans la fantasy, dans beaucoup de roman dit pas intelligent, sous couvert de divertissement les auteurs se lâchent, le meilleurs exemple que je connais à ce niveau-là c'est les films d'horreurs des années 80... Et là bin ouaip.. clair que oui, c'est certain... c'est un peu naïf, mais c'est certain...
Et seul d'ailleurs celui qui a connu l'horreur, et les a étudié de prêt peu au final libérer tous les autres sorte de Spartacus messie avec épée... l'Allié ou le grand capitalisme mondialiste qui veut tout détruire... ouais.. c'est beau.. naïf mais beau... vu comment y s'en prennent tous plein la gueule !

Bon là clair que je suis dans le sous texte, sans doute.. m'enfin il est pas dur à voir non plus... faites marcher vos neurones !

Il est aussi amusant de remarquer que là, pour ce troisième tome je suis bien moins enthousiaste..
- ouais... ça sent là....
- Comment ça ? ça s'est ressenti ?
- Plutôt...

Alors même si l'histoire de Vaelin sur son bout de banquise est chouette et même plus que ça... y a deux trois trucs qui m'ont fait hausser le sourcil et pas vraiment en bien... Parce qu'il y a un peu tout et son contraire.. prophétie or not prophétie that is the question... on a l'impression que Ryan a un peu le cul entre deux chaises... le côté oui mais non... heu fait ton choix camarade... l'auteur lui même semble indécis et ça se ressent à la lecture...

Même si Frentis Spartacus lui aussi c'est plutôt cool... et même plus que ça... le côté final countdown ou l'affrontement final avec la cinglée... même si bon, je ne sais pas vraiment ce que pourrait faire Ryan pour me surprendre vraiment...

Là ou finalement pour moi, c'est plus dur c'est la Lyrna... alors autant dans celui d'avant et toute son épopée en pays Lonak j'avais trouvé ça cool... son retour, son épisode pirate... ouais... autant là, bin franchement je souhaite sa mort ( je suis méchante hein ?).. elle et tout ce qui se trouve autour d'elle.. impressionnant, comme si elle flétrissait tout ce qu'elle regarde et touche, la pourriture émane d'elle comme une odeur douceâtre...

Et là aussi c'est amusant en tant que lecteur de ce rendre compte de ça, de se rendre compte de ses plaisirs ou déplaisirs, ses affections. Dans le 2 malgré la guerre et les horreurs de la guerre Elm's deep toussah... on était dans le vif, dans la résistance face à l'oppresseur, et même si on faisait des horreurs, y avait comme une sorte de tourbillon, précipitation et soudaineté. Là non, pas du tout ... Là la Lyrna est dans la réflexion de l'horreur, et de comment la lancer sur ses ennemis, elle devient au final la même que celle d'en face, tant dans son orgueil, son désir de pouvoir sa bassesse et sa cruauté... à chacune de ses pensée j'avais un « nan t'es une c** ! (avec le asse à la fin)  ».. ce fût dur.
Alors est-ce une démonstration de Ryan, voulant nous montrer qu'à vouloir contrer le « mal », il faut éviter les pièges pour ne pas devenir le « mal » soi même... sais pas... mais pour moi la fin ne justifie jamais les moyens, bien au contraire... même le côté à quoi bon..
Donc si Lyrna pouvait mourir perso ça ne me ferait ni chaud ni froid, même plutôt un côté bon débarra, une de moins... et je suis pas la seule à penser ça, même dans ses rangs Antesh on est pour certaines choses lui et moi sur la même longueur d'ondes ..^^ vas-y envoi lui une flèche entres les omoplates.. vas-y hésite pas !

Alors y a un truc, toujours du côté Lyrna... un truc qui me semble complément aberrant... genre je veux dire... Toute la première partie du bouquin, la reprise de Castelvarin... Castelvarin est une ville vide et sans vie, mis à part les soldats épées franches, et chevaliers liés à leur vassal traître... mais sinon.. y a rien... ni personne, que dalle.. plus aucune population.... Ailleurs dans la campagne, les villages sont rasés, la population morte, partie envoyée en esclavage... si peu de village encore debout... conscription d'homme, comment ça 200000 gars ? Je croyais que tout le monde avait cadancher ?.. Ouais et tout d'un coup tu te retrouves avec 200000 hommes et femmes. Est ce que tu te fous de ma gueule ? Y faisait quoi ces gens ? Ils attendaient tranquille à l'aise Blaise qu'on viennent les trucider ? Tu me les sorts de ton chapeau et ça se voit Ryan... ça vire grave nawak... vu qu'en plus la plupart des Serdoah et des Eorlih se cassent, et que la « bonne » Lyrna renvoie ses mineurs chercher de l'or... ah l'oooor... ma cassette, ma cassette.. nawak... et je soupire...

Le pseudo drama avec l'or.. à quoi bon avoir de l'or si tout de façon y a plus rien a acheter, que tout le monde est cané, et que tu vas commercer avec qui ? Les Alpirans, heu non, vu la race que vous êtes mise dans le premier tome, les Meldéens ? Heu eux c'est plutôt des pirates, on nous les pressente comme ça, je vois pas trop.. donc t'as beau être riche pour sois disant reconstruire et acheter des trucs, mais la question se pose à qui ? Nan mais on va vous envoyer de l'or en guise de compensation, pour la reconstruction, l'or ne se mange pas... Mais il faut dire aussi que je n'ai aucun goût pour l'or, voir même le contraire...

En fait à trop vouloir nous montrer en nous faire ressentir les horreurs commises par les Volariens, Ryan oublie de nous parler de la vie qui reste... des villes non prises, des garnisons ou fiefs où y a encore des gens... et donc tout semble sortir de son chapeau... c'est mal, on n'y croit pas du tout, pas une miette.. enfin moi... je sens que ce tome va être plus difficile que les autres et je fronce les sourcils... J'avais pas envie de devenir un peu méchante sur cette série.. mais y a un moment donné où quand même point trop n'en faut... là, autant j'avais réussi à passer l'éponge sur certains trucs un peu franchement mouais dans les autres, mais dans les autres y avait plus de coool ! que de mouais sur la totalité, donc passage d'éponge, là autant je dois dire ça commence à faire beaucoup de mouais... et je soupire...

Ensuite le gros problème de ce tome, c'est l'unité de temps... étant donné que Ryan ne la pose pas sérieusement, tout paraît aberrant, construction de flotte de navire , mais ouais tranquilou bilou, oui tout ce moment du roman, la préparation et la construction de son armada, car ce sera une armada sont complètement aberrant.. un coup on te parle de 100 jours pour faire 1 bateau.. et l'autre nan mais on va leur bousiller la gueule avant le printemps... heuuuuuuu. Et tu essais de te rappeler à quelle date (grosso modo, puisqu'avec Ryan à ce niveau-là c'est toujours grosso modo) la victoire et la libération d'Altor s'est passée... hum, en début ou milieu d'été... si mes souvenir sont bons.. nan là y a vraiment du foutage de gueule pas crédible...
Et là en général on me dit « La fantasy c'est pas fait pour être crédible ». Et là je m'insurge – si m'insurge carrément- justement, étant donné que la fantasy est complètement dans l'imaginaire pour certaines choses magie, sorcellerie, peuple ou créature, il faut que certaines choses soient ultra claires, et ultra posées pour que ça marche vraiment.. Sinon c'est la foire au jambon, les portes ouvertes à toutes les fenêtres … et tout devient nawak, le récit perd de sa force, tout semble à veau l'eau... et donc l'histoire rentre dans un truc complètement lambda, anecdotique, de l'ordre du pas important à mon sens... alors ça, bien sûr après c'est moi...
Même pour délirer, et imaginer, pour qu'un récit puisse le faire, il faut des fondation solides ( même si là-aussi imaginaires, n'empêche faut que ça soit solide)... le temps, l'unité de temps en fait partie à mon sens... Ryan t'as foutu quoi ? Ton flou pour tant de choses décrédibilise complètement ton récit... on lit un conte, et pi c'est tout là... On croit plus en rien, enfin moi... et je prends un recul de dingue par rapport à ton récit.. je ne suis plus dedans, engloutie... c'est trop gros... c'en devient même panouilleux, panouilleux pour tant de choses.. Et c'est pas la fin qui sauve quoi que ce soit.. même le contraire... Rahlalala....

Tsss déçue déçue déçue.. heureusement que y a la banquise, et Frentis.. sinon... mais alors.... pfff...
Nan tout n'est pas à jeter dans ce tome trois... heureusement ça serait triste.. mais bon... pour moi, la balance n'est pas à l'équilibre, et penche plus d'un côté... peut-être que j'en attendais trop... peut-être, mais y a tellement de choses qui me restent en travers du gosier..
C'est con...

Mais au moins je vais pouvoir reprendre une activité normale, et dormir la nuit, c'est déjà ça... voyons le positif de la chose.
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C'est la luuuute finale ! Contre nous de la tyrannie, l'étendard sanglant est levé…
Voilà comment une reine supérieurement intelligente, Lyrna, qui a souffert des brûlures épouvantables et s'en est remise (merci la magie) mène son peuple et ses alliés à marcher sur les plates-bandes d'une impératrice d'une cruauté sans nom qui s'est alliée à (est possédée par ?) une monstruosité à la vie éternelle.
Vaelis, qui ne voulait plus se battre, se retrouve sur la banquise en quête de celui par qui (presque) tout le malheur est arrivé.
Reva est dévorée par le remords pour avoir entraîné des milliers de personnes qui croient en elle et en ses mensonges dans une guerre qui avale les vies par paquets entiers, mais bon, après tout, est-elle responsable de la crédulité des tous ces croyants ?
Frentis, toujours en proie à des rêves cauchemardesques, continue de dézinguez les ennemis du Royaume-Unifié et d'emmener une troupe disparate contre les Volariens.
Allez, les esclaves ! Il est temps de vous révolter et de flanquer une dérouillée à vos « bons » maîtres !

Critique :

La magie, je n'aime pas trop… Ce troisième tome en est plein au point que je me demande quel peut encore bien être l'intérêt de mener des troupes de dizaines de milliers d'hommes au combat ? Avec tous les super-pouvoirs, à quoi peuvent servir ces régiments de chair fraîche ? Non ! La magie, je n'aime pas ! Cela fausse tout le jeu !
Après deux tomes que j'ai beaucoup appréciés, celui-ci est loin de m'avoir convaincu malgré les formidables talents de conteur d'Anthony Ryan. Cela reste une trilogie qui fera date dans l'histoire de l'heroic-fantasy. Je me demande si je ne vais pas me replonger dans les Rois maudits de Maurice Druon
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Ce fut un plaisir que de retrouver les personnages de cette série pour la troisième fois, et de voir l'ultime développement de la guerre contre les Volariens. Les différents clans sont finalement alliés sous la même bannière et, sous l'impulsion de la charismatique nouvelle Reine Lyrna, ils décident de prendre les devants pour détruire leur ennemi.

On suit Lyrna, Vaelin Reva et Frentis, tous trois commandant une armée dans un sens et avec un objectif précis. Lyrna part sur les mers en direction de la capitale Volarienne, Frentis libère les esclaves sur son passage et grossit son armée, Vaelin s'est dirigé vers le Nord à la recherche de l'identité de l'Allié et du moyen de le détruire.

On a droit à plein de révélations du coté de Vaelin, au sujet de son pouvoir, on repart loin dans le passé, on a vraiment l'impression d'un univers en trois dimensions, approfondi à fond, et ça fait plaisir. Vaelin est moins au centre de ce dernier tome, sans son pouvoir il est rabaissé au niveau des autres et perd son statut de sauveur, il est même parfois éclipsé par des personnages comme Reva ou Frentis.

Le développement du personnage de Lyrna, qui se transforme en reine à part entière, mais aussi en conquérante déterminée, est fascinant.
Pareil pour Reva, qui s'affirme dans son rôle de guerrière et de meneuse, tout en étant habitée par les doutes quant à la manière dont son peuple la perçoit.

Le périple de Frentis m'a fait penser à Spartacus libérant les esclaves et massacrant systématiquement les maîtres, avec aussi le questionnement au sujet de la sauvagerie des esclaves libérés cherchant vengeance et le flou entre bien et mal.

J'ai surtout aimé retrouver cet univers absolument épique, avec de nombreuses batailles très intenses et bien écrites. J'avais parfois l'impression de lire une tragédie grecque antique, avec des combats, des complots, des sacrifices... le roman a beau faire dans les 700 pages, on est très vite happé par l'histoire au point de le dévorer sans s'en apercevoir. On s'attache à beaucoup de personnages, on les connaît et on anticipe leurs réactions. le seul bémol pour moi de ce côté est qu'il y a un peu trop de personnages : il y en a certains que je n'ai jamais réussi à différencier les uns des autres. ça empêche de vraiment se soucier de ces persos secondaires et de craindre pour eux.

Les membres du groupe originel de Vaelin (ceux qui restent en tout cas), prennent une place importante dans l'intrigue jusqu'à la fin, et c'est agréable aussi.

J'étais très intéressée par le développement de Elverah, ressuscitée par l'Allié dans un nouveau corps et devenue Impératrice. Elle était déjà intéressante dans le tome 2 par son côté obsessionnel envers Frentis, ici elle révèle toute sa folie et je l'ai trouvée assez jouissive comme personnage. Son côté imprévisible et auto-destructeur, centré sur un seul objectif au point de saboter tout le reste est vraiment amusant à lire.

Alors on peut regretter que certaines choses évoquées dans le tome 1 soient un peu oubliées ici. Mais le roman a tellement d'ampleur, les intrigues sont si complexes et intriquées que cela ne m'a pas vraiment gênée (en plus, comme j'ai lu les trois romans avec pas mal de temps entre chaque tome, je ne me souvenais plus de tout non plus !). J'ai bien aimé cette sensation de flou sur le passé, le côté cryptique des paroles de personnages anciens comme Erlin ou Revek. le développement apporté aux personnages principaux m'a convaincue, et c'est le principal. J'aurais aussi aimé une dernière bataille épique pour le dénouement et le combat contre l'Allié, la résolution est peut-être un peu rapide par rapport à tout ce qu'on lit avant.

En bref, pour moi c'est une bonne conclusion à un excellente trilogie de fantasy épique que je suis bien contente d'avoir découverte !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
26 mai 2016
Si vous avez apprécié Blood Song, pourquoi ne pas vous arrêter là ? Après tout, ce premier volume se suffisait à lui-même, y compris en se référant à sa conclusion, la plus réussie des trois, et de loin.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
S’il convient de respecter le passé, nous ne pouvons lui permettre de le laisser nous encombrer.
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L’amour possède nos cœurs mais la luxure aura toujours raison de nos corps… Tel est le traître tapi au fond de l’âme.
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Un peu de théâtre ne fait jamais de mal. Le pouvoir est une constante représentation.
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Astorek traduisit, le vieillard reprit la parole en s’approchant de Vaelin pour le scruter. Ses traits burinés reflétaient tour à tour perplexité et fascination.
— Enfant, je demandais à mes aînés : « Quand viendra l’Ombre du Corbeau ? » Sans trêve je le leur demandais, car je savais bien qu’il n’était pas venu à l’époque de mes parents, ni de mes grands-parents. Jamais au cours des Longues Nuits d’antan. « Pas de ton vivant, petit », m’assuraient-ils. Alors je m’endormais serein, car je savais que ces temps apporteraient tourment et dures épreuves au peuple des Loups. Mais au moins n’aurais-je pas à les connaître.
Il garda encore un moment les yeux rivés sur l’étranger, puis posa de sa voix rauque une brève question :
— Comment déferas-tu notre ennemi ? — Grâce à vos guerriers, vos chamans, vos loups, vos faucons. Grâce au fer des soldats sous mes ordres, à la puissance féroce de ceux qui m’ont accompagné jusqu’ici. (Il se tut un instant pour jeter un coup d’œil à Dahrena et aux autres Doués qui attendaient à l’entrée de la cavité.) Grâce au courage d’âmes fortes, étincelantes.
Marche-Loin baissa les yeux et se détourna. Le pas las, il retourna au plus profond du creux dans l’arbre.
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Ils m’ont dépouillée de mon nom pour te le donner. Cela devrait me mettre en colère. Sais-tu ce qu’il signifie ?
— Sorcière. Ou enchanteresse.
— « Enchanteresse » est un mot idiot, sans aucun sens en vérité puisque l’enchantement n’est qu’une fable. Des incantations gribouillées dans des grimoires, des concoctions à l’odeur méphitique qui n’ont d’autre effet que de retourner l’estomac. Non, j’ai toujours préféré « sorcière », même si sa signification comporte une nuance supplémentaire dans la langue de ceux qui m’ont dénommée Elverah. Tu vois, ils reconnaissaient l’autorité de celui ou celle douée du plus grand pouvoir, sans s’arrêter à la source de ce pouvoir, qu’il s’agisse d’habileté au combat ou de ce que les tiens appellent la Ténèbre. La puissance, c’est la puissance ! De sorte que le titre d’Elverah peut aussi se traduire par « reine ». (Elle eut un rire très doux.) Quand mes soldats te déclaraient sorcière, ils te reconnaissaient aussi comme reine.
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Vidéo de Anthony Ryan
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Sortie en OCTOBRE 2016 !
--------------------------------------------------------- ? de quoi ça parle : ?
Réchappée d'une mort certaine, la reine Lyrna est déterminée à reconquérir l'indépendance du Royaume Unifié. Elle doit faire appel à des forces qui naguère encore lui répugnaient : les êtres dotés des étranges facultés de la Ténèbre. Et l'issue du conflit repose sur Vaelin al Sorna, désormais Seigneur de Guerre. Mais la voie vers la victoire est semée d'embûches, surtout lorsque la voix du sang, le pouvoir qui faisait de lui le plus grand guerrier de son temps, demeure obstinément muette...
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