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Citations sur L’été meurt jeune (65)

Viola s'approcha, à pas légers. Elle posa ses mains sur le rebord de la fenêtre et me fixa, silencieuse. La lumière inondait ses yeux, et on pouvait voir toutes les paillettes grises qui constellaient ses iris verts. Sa présence distillait une beauté calme. Viola me faisait du bien.
"Nous, on domine, dis-je en regardant dehors.
- Le village est à nos pieds", dit Viola, en suivant le scénario.
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Utilisons le pacte proposai-je. Allons chez Mimmo et organisons la vengeance. Nous avons juré sur notre sang 
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Elle souriait, et rien au monde ne semblait pouvoir atteindre sa bonne humeur. Pourtant, sur ce visage rond et sain, à travers les expressions distraite, trop souvent confondues avec la joie et la stupeur spontanées des nouveau-nés, on devinait par moment une tristesse infinie 
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le son du soleil qui rebondit sur les pavés.
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Je pensai que le malheur était une punition à laquelle on ne pouvait pas échapper, doté d'une capacité d'adaptation infaillible. Il adhérait à la vie des gens sans laisser de vides, et personne ne pouvait se dire en sécurité. (p. 141)
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Je ne voulais plus savoir,devais savoir et savais déjà tout.
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J'avais douze ans et demi quand j'ai commencé à être seul, et depuis je n'ai jamais cessé de l'être.
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On avait le sentiment d’un certain pouvoir sur le destin, une capacité à déterminer, dans la mesure du possible, une portion de futur.
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Mimmo n’était pas dépourvu d’instinct sexuel. Les femmes lui plaisaient aussi. Un jour, Ida Longo, pour plaisanter, avait touché ses boucles ; quand la jeune fille rentra chez elle, nous partîmes sur le sentier qui menait à la falaise et Mimmo nous dit de l’attendre en disparaissant derrière un buisson. Il en ressortit trois minutes plus tard le visage hagard et les yeux brillants, mou sur ses jambes.
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Nous oublions les personnes, complètement, implacablement, après les avoir entendues au téléphone, rencontrées lors d’une visite ou d’une sortie, après y avoir pensé. Nous sommes avec les personnes seulement quand nous nous trouvons avec elles dans la même pièce, ou quand nous pensons à elles. Ensuite elles disparaissent, même celles que nous aimons le plus, et durant le temps long de l’absence elles n’existent pas.
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