L’été meurt jeune

Comment les saloperies d'un adulte peuvent avoir un effet boule de neige et foutre en l'air la vie de plusieurs enfants, qui pour eux, un devenir semble impossible ? Trio de mômes de 12 ans qui, pour honorer leur pacte, iront au bout d'eux-mêmes. Début engageant, milieu qui aurait pu être élagué et, d'un seul coup ça tombe. La conclusion fait réfléchir.

Eté 1963, dans un village des Pouilles.
Primo, Mimmo et Damiano , trois garçons de douze ans, passent le temps comme ils le peuvent dans les ruelles monotones de leur quartier. La vie n'est pas simple, pour ces amis inséparables : le père de Primo est mort, celui de Mimmo est à l'asile, celui de Damiano interdit à sa femme de quitter la maison, par peur qu'elle ne le trompe. Et lorsqu'ils quittent leurs foyers, c'est pour se trouver confrontés à une bande d'ados qui s'amuse à les tourmenter et à les humilier…
Les trois garçons feront un pacte cet été-là, mais ils ignorent alors qu'un terrible engrenage vient de s'enclencher, qui précipitera la fin de l'été, de leur amitié et de leur jeunesse. 
Un roman bien écrit sur l'Italie du sud des années 1960 mais qui peine à démarrer, je trouve. On se demande au début où l'auteur veut en venir, et ce qu'il cherche à nous raconter. Puis, tout s'enchaîne et l'intrigue devient fluide. Un premier roman intéressant mais imparfait sur l'amitié et le délicat passage de l'enfance à l'âge adulte.

La 4ème de couverture annonce que l'auteur est éditeur ce qui fait craindre le pire. Mais, tout comme pour Dave Eggers avec "Le Grand Quoi", l'ouvrage de Mirko Sabatino n'est pas une édition de complaisance. L'auteur excelle vraiment dans les récits de situations tendues avec des mots justes et des références philosophiques et, je regrette, pour ma part, les passages finalement assez nombreux où la tension retombe, y compris malheureusement à la fin, car les évènements deviennent banals et le considérations philosophiques semblent plaquées. (simple opinion)

Dans ce roman, tout transpire l'Italie à travers le quotidien de trois jeunes garçons. La vie dans les rues du village, les liens d'amitié, les familles qui se retrouvent à l'église. J'ai beaucoup pensé à Elena Ferrante et son «amie prodigieuse»....
Les descriptions d'un environnement qui m'ont parues longues, répétitives même si l'écriture est agréable. Une inévitable association, un pacte de sang au milieu des jeux des 'enfants et une dernière partie plus haletante qui donne du sens et du rythme

Trois garçons à la sortie de l'enfance et au début de l'adolescence font un pacte d'assistance mutuelle en cas de difficulté.
La vengeance n'est pas toujours un plat qui se mange froid. La dureté de la vie va précipiter nos trois jeunes protagonistes vers l'irréparable.
Roman assez noir mais bouleversant sur une histoire d'amitié à la vie à la mort.

traverse sans plonger!