L'allègement des vernis

N'en jetez plus, la cour est pleine, comme on dit familièrement. Que de prix littéraires pour « L'allègement des vernis » et une note incroyable sur Babélio : 4,1/5 au moment où j'écris cette chronique… Bref, ce livre est aimé, adulé par tous… sauf par moi. Eh oui, personnellement j'en attendais beaucoup. J'étais certaine d'aimer. La thématique autour de la culture, les dessous du Louvre, musée que j'adore, une restauration de la Joconde… un cocktail qui me donnait très envie. Trop sans doute. A l'arrivée, je suis passée complètement à côté de ce roman. Trop bavard, avec un personnage principal si on excepte la Joconde bien sûr, Aurélien, qui m'a insupporté, énervé, ennuyé… Un autre personnage atypique en la personne d'Homéro qui m'a semblé plus captivant et sympathique, mais franchement, je me suis souvent demandé ce qu'il faisait là, à part son amour instinctif pour la beauté, les arts et la Joconde. A part quelques passages plus intéressants sur le métier de restaurateur d'art, je me suis fermement ennuyée la plupart du temps. Que de verbiages sur les états d'âme sans aucun intérêt de ce conservateur (Aurélien). On se demande d'ailleurs franchement comment il a pu arriver à ce poste important et enviable de directeur du département des Peintures du Louvre… Excusez du peu. Métier ô combien passionnant et exaltant ! Alors cette dépression latente qu'il traîne à longueur de pages est franchement ridicule et insupportable. Je ne peux pas dire autrement. Un peu plus « drôles », les tribulations de la Joconde entre les mains de Gaetano le restaurateur italien choisi pour lui redonner ses couleurs d'antan. Mais honnêtement, on se doute dès les premières pages que ça risque de déraper cette affaire ! Pas de grosse surprise à l'arrivée. Notez tout de même, une description acerbe et cynique du monde de la culture et du Louvre en particulier (j'espère que la réalité n'est pas à ce point-là !). Bref, je n'en dirais pas plus. Pardon à tous ceux qui l'ont aimé et ils sont nombreux, mais moi, je n'ai vraiment pas apprécié « L'allègement des vernis ». A vous de voir !
Lien : https://mapassionleslivres.w..

Lu dans la sélection du prix Roblès.
Comment dire? C'est un roman de gare, avec des chapitres qui ressemblent fichtrement à des pages wikipédia réécrites par chatgpt, et saupoudré de scènes de sexe pour coller à la mode "dark romance".
Mais il a de bons atouts pour le prix, selon les critères de choix du "comité suprême" qui décide en toute opacité (aucune statistique de votes des comités de lecture ou des bibliothèques) : nom connu, origines locales, name dropping dans le roman et gros éditeur.
Mais ce sera sans ma voix!