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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux femmes parlant en alternance : Fanny et sa grand mère sur le point de mourir nous livrant leurs pensées. Certains passages m'ont fait sourire, car il faut bien avouer que Mamie Granny, eh bien, elle a de l'humour à revendre, ce qui fait l'originalité de ce roman. On l'adore cette Mamie Granny qui va s'éteindre tout doucement, Jusqu'à son dernier souffle elle nous livre son ressenti.
Ce récit m'a fait penser à l'écriture de Jean Louis Fournier dans quelques uns de ses ouvrages tels que Veuf et Où on va Papa très certainement à cause de l'esprit de dérision dans lequel nous sommes plongés, à la fois drôle et poétique traitant un sujet sensible et douloureux...
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A travers les souvenirs de cette arrière-grand-mère, le lecteur parcourt les évènements marquants de l'histoire avec un grand H, mais aussi de son histoire personnelle : son enfance, sa vie de femme mariée, les joies mais aussi (et surtout) les deuils qui ont ponctué sa vie. La voix de la vieille femme reflète la simplicité d'une femme ordinaire. Pas de grand destin, juste une vie qui s'est écoulée, bousculée par les heurts de l'Histoire.
Lien : http://leslivresdegeorgesand..
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Un joli premier livre pour une écriture prometteuse.
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Une très vieille dame sur son lit de mort, les dernières pensées que lui prête son arrière-petite-fille, l'auteur Fanny Saintenoy. Deux narratrices qui se racontent, l'une par devers l'autre, deux monologues qui s'entrecroisent, savant mélange de souvenirs, de rêveries imaginaires et d'interprétations. Et si cette approche à deux voix est touchante, je l'ai trouvée au fil du récit un brin asphyxiante, malgré le ton humoristique de certains passages.


La trame de ce roman oscille entre la vérité de l'une en train de mourir et la parole de l'autre en train de raconter son histoire, le ton souriant et l'énumération de souvenirs entraînent le lecteur vers une intimité parfois drôle, parfois triste. Pourtant, l'accumulation d'anecdotes du quotidien mises bout-à-bout dessert un peu le roman, à vouloir raconter trop de scènes concrètes, on arrive à certains passages à sombrer dans l'exercice de style. Autre point faible, Fanny Saintenoy parle certes beaucoup de sa famille et de son aïeule, mais elle parle aussi beaucoup d'elle-même et certaines parties (pages 91 à 94) frisent la caricature tant ils reflètent le parcours, les goûts, l'enfance, les passions, les tourments de l'auteur.


Ce n'est donc pas seulement le roman-hommage d'une femme à la vie bien remplie, c'est aussi par beaucoup d'aspects une autobiographie déguisée. Hormis cela, je dois reconnaître une facilité d'écriture, un jeu de style assez bien manié. Tant de drames vécus, tant de tristesse et de courage, beaucoup de familles peuvent se reconnaître dans ce récit. Et si j'ai noté de nombreux aspects structurels qui m'ont laissée hermétique, j'ai globalement bien aimé ces cinq générations de femmes aux parcours si différents.



Lien : http://www.bouquineuse.com/p..
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Certes ce n'est pas de la "Grande Littérature". Certes, la frontière avec la mièvrerie est ténue. Mais ce petit récit, ce roman que l'on soupçonne autobiographique, sonne souvent juste par la voix de cette arrière-grand-mère sur le point de faire son ultime voyage. Tandis que celle de l'arrière-petite-fille semble inutile, vide et répétitive, excepté quand elle décrit ses expériences de voyage au bout du monde. Pour qui l'idée même de la mort est proprement insupportable, le dernier chapitre est même particulièrement poignant. Des vies défilent comme dans un dernier épisode de " Six Feet Under ", prétextes à une avalanche de mélancoliques et bons sentiments qui ponctuent forcément une vie bien remplie. C'est ce qui fait à la fois la réussite du roman et sa limite : le côté sombre est délibérément estompé ou occulté, donnant à l'ensemble une teinte un peu trop pastel, un aspect trop télégénique. Nul doute cependant que c'est le but recherché par l'auteur. Rapide et agréable.
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D'une lecture agréable, ce roman de veillée funèbre réussit à ne pas être triste.
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Juliette est âgée et sent qu'elle va bientôt mourir. A la maison de retraite, les souvenirs refont surface et Juliette nous livre sa vie... Pendant ce temps là, Fanny, son arrière petite fille, lui rend visite et raconte à sa façon sa grand mère et son rôle de mère d'une petite Milena.


Ce court roman alterne deux narratrices : Juliette et Fanny. Plusieurs générations les séparent et pourtant leurs récits de vie sont remplis de sentiments, d'émotions et de souvenirs.

Pas toujours facile d'aborder certains thèmes comme la mort, les maisons de retraites, la vieillesse,... cela peut même rebuter un peu lorsque l'on choisit un livre... pourtant l'auteure écrit ce livre à la manière d'une conversation entre ces deux personnages, à la manière d'une saga familiale typiquement féminine et où les confessions sont de mises.
Le sentiment de nostalgie est présent tout au long de l'oeuvre et le style poétique de l'auteure berce tout cela.

Pour un premier roman, je trouve qu'il est réussi... mais je n'ai pas réellement réussi à m'attacher à ces femmes, allant de Juliette, Jacqueline, Martine, Fanny et enfin la petite dernière Milena.

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Il y a dans "Juste avant" une certaine douceur, de la nostalgie et des souvenirs du bon vieux temps. L'écriture est fluide, agréable. On trouve même quelques jolies trouvailles. Fanny Saintenoy évite habilement le pathos et dépeint une saga familiale féminine sensible. Les voix alternées sont un classique qui fonctionne toujours bien.
Cependant malgré toute ces qualités "humaines", ce roman manque de qualités littéraires pour être une totale réussite.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Juste avant… c'est juste avant de mourir. Mais il ne s'agit pas de regrets, pas de « juste avant qu'il ne soit trop tard ».
Pas de livre testament.
Pas de lettre post mortem.
Pas de nostalgie ou de larmes.
Pas d'adieu.
Juste un instant.
Juste avant… de mourir. Un instant calme, sans prétention tragique ou enjeux dramatiques. Juste … »avant« .
Juliette a bientôt cent ans, sur son lit d'hôpital, son arrière petite fille la veille. Fanny a eu elle-même une fille, cinq générations se sont donc croisées dans le même siècle, plus qu'il n'était imaginable pour une femme qui a connu la guerre, qui a perdu un mari dans les camps allemands, enterré sa fille et connu la précarité.
Juste avant de mourir, ce n'est pas si effrayant, quand on a aimé la vie.
C'est un texte apaisant. Même si la peur fait toujours partie de l'inconnu, elle est toujours le signe paradoxal que l'on est bien vivant au moment d'affronter la mort.
Fanny Saintenoy construit son récit à deux voix, celui de l'arrière grand-mère et celui de l'arrière petite fille. Deux époques, deux éducations, deux générations échangent intuitivement, tel est le pari de ce dialogue muet, le pari qu'au delà du silence et de la déchéance du corps demeure une communication, une compréhension, une lien que rien ne peut décomposer.
C'est un texte certes optimiste et en paix avec lui-même. Il n'est pas question, ne nous y méprenons pas, d'une réflexion sur la mort. C'est une divagation poétique sur la vie, le temps qui passe et les épreuves de hier, qui nous semblaient si difficiles, et qui ne sont plus que des épisodes lointain. Oui, avec le temps, tout passe.
« Juste avant« , c'est le rêve d'un adieu serein, et conscient de soi.
Le rappel aussi que jusqu'à la toute fin, il existe encore un « avant« , et qu'il n'est jamais trop tard pour être en paix avec soi-même. La « justesse » du titre est donc pertinente à double titre, il est toujours tout juste l'heure pour se remémorer sereinement son existence, et on est toujours, jusqu'à sa dernière respiration, « avant » la fin et avant un après inconnu et effrayant.
Poésie de l'instant, le texte de Fanny Saintenoy nous séduira par son émotion et sa douceur.
Il décevra les lecteurs en recherche d'introspection et de réflexion sur la difficulté de l'être. C'est la fin d'une vie longue et remplie. Une fin sans regrets ni non-dits. Une fin juste et avant que la mort ne vienne.
Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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C'est le récit d'une petite fille, devenue jeune femme trentenaire, qui assiste aux derniers instants de sa grand-mère alors qu'elle s'apprête elle-même à bouleverser sa vie en préparant son divorce. On reconstitue leur passé, le rôle de chaque génération à travers leurs souvenirs communs et leurs réflexions sur le sens de la vie.
C'est une histoire familiale faite et racontée par les femmes, les hommes étant absents ou morts ou insignifiants.
J'ai aimé le regard alterné de la grand-mère et de la jeune femme…. Mais le livre est trop court et on reste un sur « sur sa faim »…C'est mon seul regret !
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