Innocent, tome 1

Je découvre l'univers de Shin'ichi Sakamoto et je dois dire que ma première réflexion a été "Mais qu'est-ce que c'est beau". Les détails des décors, les pleines pages dont j'en ai pris plein les mirettes, l'architecture, les habits, les meubles, je me suis retrouvé plongé dans le XVIIIe siècle.
Mais au-delà de la royauté, l'auteur va aussi dépeindre l'ambiance glauque de la fonction de bourreau de Paris et de tout ce que cela représente.
Car si le titre est beau, ce premier tome est également très intéressant dans son intrigue, dans l'introduction des personnages et surtout dans l'aspect psychologique.
Il ne me reste que le doute de savoir ce qui va être développé sur l'ensemble des 9 tomes (la série étant déjà terminée).

Un manga qui est très dur! Tant dans l'écrit que dans les images. le sujet est tout de même intéressant. Mais je suis un peu contente de n'avoir que celui-là sous la main. Je ne lirai malheureusement pas la suite .

Conseillé par le magazine Historia, ce manga nous raconte le parcours du bourreau de la révolution française. Jean-Charles lutte de toutes ses forces pour ne pas suivre les pas de son père, bourreau officiel, mais cette profession s'exerce de père en fils. Son désespoir est palpable, il est perdu et extrêmement malheureux, ce qui est très bien rendu. L'histoire est cruelle, et implacable.
Petit bémol sur la petite histoire avec Jean : du yaoi, vraiment ?! Mais ça ne va pas très loin, et je suppose que ce n'est pas juste du fan-service et qu'on en comprendra plus tard les tenants et les aboutissants.
Les dessins quant à eux sont sublimes. Dès les premières pages on en prend plein la vue, autant dans les décors que avec les personnages. le manga est presque contemplatif, très lent, c'est un régal. Et les personnages et leurs expressions sont juste magnifiques.
Une belle découverte !

Un manga qui retrace la vie d'un bourreau. Initialement peu captivé par des mangas historiques, j'ai quand même cédé à la couverture et la qualité du dessin. le premier tome m'a vraiment intéressé, j'ai lu d'une traite, sans m'arrêté. J'aime beaucoup l'histoire développée et le point de vue adopter mais aussi, le dessin qui est très bien maîtrisé, avec des personnages dessinés finement et des décors ciselés.
La fin du premier tome me donne envie de découvrir la suite...

Voilà un manga à coté duquel je n'ai pas pu passer à côté étant donné ma passion pour l'histoire et surtout pour cette période. Basé sur une véritable famille de bourreau, l'histoire s'annonce clairement romancée mais semble aussi vouloir appuyer sur la carte du psychologique de son personnage principal, enfant ainé de bourreau devant rapidement prendre cet héritage en charge.
Le premier tome que nous avons ici annonce clairement la couleur, nous allons souffrir avec le personnage et nos rêves après chaque lecture risquent d'en pâtir. Pourtant je reste vraiment très curieuse de comment sera mise en place la suite, la tension est là et si cela perdure au fil des tomes cela profile une très bonne série à suivre.

Je suis surprise et intriguée autant que déroutée par ce premier tome. Qui pouvait soupçonner une telle fragilité chez le personnage qui deviendra l'un des plus grands bourreaux ? Plongée dans son histoire de famille, on ne peut que comprendre ce qu'il rejette tant et ce qu'il aspire à être. Mais fait-on ce que l'on veut quand on est bourreau de père en fils ? Une histoire intrigante.

J'ai été tout de suite très attirée par ce manga qui aborde la révolution française. Et le début du manga donne tout de suite le ton : un homme guillotiné avec la couleur rouge, le sang qui prédomine sur le dessin. J'ai été impressionnée par la qualité des dessins. le mangaka joue avec le suspens et ne dévoile pas les visages des personnages tout de suite.

Le lecteur découvre un personnage nommé Charles-Henri, qui baisse toujours la tête, en souffrance. Son destin est tout tracé : il serait le futur « Monsieur Paris », le bourreau tout comme son père et l'on apprend aussi dans une présentation des personnages que ses frères suivront le même chemin, même sa petite soeur épousera un autre bourreau.

Lorsque Charles-Henri refuse de devenir comme son père, celui-ci utilise des méthodes vraiment très dures. A la fin de ce premier chapitre, on comprend que la violence va être très présente. le manga détaille vraiment la violence, en expliquant même au lecteur ce qu'il se passe lorsqu'un organe est touché.

Le deuxième chapitre se clôt sur la capitulation du fils qui accepte de devenir bourreau et on le retrouve avec un visage totalement changé comme s'il avait vieilli d'un coup. Un visage de colère.Le troisième chapitre s'ouvre avec l'épée des bourreau de la famille et son impact lorsqu'elle est utilisée est si tranchant que Charles-Henri en a les larmes aux yeux.

Il y a beaucoup de dessins sans texte mais la qualité de ces dessins est tellement bonne qu'on ne remarque même pas cette absence. J'ai été un peu perdue par certaines scènes, ne sachant pas si Charles-Henri rêve ou si c'est réel. le mangaka dessine la réalité des bourgeois de l'époque et ce qu'il s'y passe dans les soirées (orgies…).

L'amour entre deux hommes, ici Charles-Henri et Jean de Chartois, à l'époque est un thème assumé et montré par l'auteur. Lorsque Jean de Chartois est arrêté, il doit être exécuté par Charles-Henri. Lorsque ce dernier lui rend visite, la beauté a été fanée du jeune homme par la torture et l'on se rend compte que le mangaka retranscrit aussi bien la beauté que la laideur causée par la violence.

Arrivé à l'éxécution Charles-Henri est tellement bouleversé par ce qu'il va faire qu'il imagine que Jean est une poupée qu'il doit décapiter, rendant la tâche moins lourde. le premier tome s'achève avec le geste meurtrier du jeune homme.

Pour conclure je saluerai la qualité des dessins qui charment le lecteur. J'ai beaucoup aimé revenir en France au 18ème siècle. Mais attention aux âmes sensibles car la violence y est omniprésente et ce manga diffère avec les shojos que j'ai l'habitude de lire. Mais dans l'ensemble c'est un très bon premier tome.
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