AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 227 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux Éditions Gallimard pour m'avoir donner la chance de pouvoir lire, dans le cadre de l'opération privilégiée de Janvier 2015, le dernier roman de Marcus Sakey, intitulé « Les brillants ». Dans le courrier qui accompagne l'ouvrage, l'éditeur rappelle sa démarche, à savoir « offrir un panorama le plus vaste possible de la littérature noire contemporaine ». Et c'est bien d'un roman noir dont il s'agit si on en croit la quatrième de couverture : « On les appelle les «Brillants». Depuis les années 1980, 1 % de la population nait avec des capacités aussi exceptionnelles qu'inexplicables. Nick Cooper est l'un d'eux : agent fédéral, il a un don hors du commun pour traquer les terroristes. Sa nouvelle cible est l'homme le plus dangereux d'Amérique, un Brillant qui fait couler le sang et tente de provoquer une guerre civile entre surdoués et normaux. Mais pour l'arrêter, Cooper va devoir remettre en cause tout ce en quoi il croit, quitte à trahir les siens. »

Premier volet de la trilogie des « Brillants », ce supposé thriller est, d'après l'éditeur, « une légère uchronie qui met cruellement en relief l'horreur du nôtre », avec un constat tout à fait stupéfiant : « naitre doué d'humanité peut s'avérer la pire des malédictions », à l'instar de ceux qui naissent avec des capacités hors du commun. En fait de thriller, il n'y a qu'un coupable dont l'identité apparait dès les premières pages de l'ouvrage : dommage. Quant au constat ci-dessus, il est d'une banalité affligeante. le lecteur aura du mal à s'intéresser à ce que peuvent devenir « ces enfants quand ils grandiront » (page 139), tout comme il lui sera difficile de penser que tous les individus normaux finiront pas être « complètement hors-jeu » (page 139). Au risque de vous décevoir, Il n'y a pas -contrairement à ce que vante l'éditeur- de « critique sociale subtile et corrosive » : Marcus Sakey voudrait nous donner à penser que la société ainsi décrite envisagerait de contrôler les Brillants ainsi que les individus normaux ; cette société serait fondée sur une organisation para-militaire où les Brillants seraient identifiés avant l'âge de 8 ans, puis « éduqués » (dispositif biométrique implanté dans la carotide, placement en Académies, loin de leurs parents, et attribution d'une nouvelle identité) dans le but qu'ils « surveillent l'humeur du pays » (page 45), qu'ils « traquent et éliminent physiquement les auteurs de troubles et de manifestations » constituant une menace pour le pays (page 55). Pour faire plus vrai, l'auteur ose comparer le sort des Brillants avec celui des Juifs qui devaient porter l'étoile jaune avant l'Holocauste (page 191) : maladresse. Puis l'auteur se sent obligé de nous asséner quelques vérités toutes faites : « les gens veulent la sécurité, de jolis gadgets électroniques et le réfrigérateur plein » (page 228) ; « dans les communautés d'immigrés, beaucoup d'anormaux ne sont pas déclarés à leur naissance » (page 280). Il tente même d'effrayer le lecteur : « qu'est-ce qui pourrait empêcher ces micro-puces (les implants) de devenir des bombes » (page 345). Too much ? Attendez, je n'ai pas fini : on vous invite à croire qu'un individu classé Brillant niveau 1 (le top du top) serait capable d'extrapoler et de corréler des milliards de données remontant à l'ancienne Judée (ben voyons, c'est évident, les archives du monde entier sont pleines de données remontant jusqu'à la préhistoire !), on vous refait le coup des attentats du 11 Septembre (ici, c'est l'Exchange qui est dynamité, ce qui cause le décès de plus d'un millier d'individus) et pour couronner le tout le style est celui d'un élève de CM2. Ah, j'oubliais quelques perles : « l'air était vif, frais et sucré, pour autant que l'air puisse avoir un goût » ; « il urina une demi-heure » ; « en 6 mois, Todd avait poussé de 30 bons centimètres ; « la pénombre, pure comme la furie ». Bon, j'arrêterai là en vous signalant au passage que la couverture française est à fuir : jetez un oeil à la version américaine (« A better world ») et vous comprendrez …

Alors, faut-il jeter ce livre aux orties ? Non car il y a de belles scènes d'action, notamment au début et à la fin de l'ouvrage : c'est comme si Marcus Sakey avait laisser ses « nègres » rédiger les 300 pages centrales sur la base de consignes données oralement. Et puis les personnages ne sont pas tous insipides : Drew Peters en chef des Services Équitables qui ne joue pas le jeu, Erik Epstein en visionnaire capable d'identifier et de prévoir les mouvements des marchés financiers, Natalie en ex-femme encore entichée de Nick, Alex Vasquez en mercenaire d'une trempe extraordinaire, Samantha en super-flic sexuellement indomptable et Shannon en mercenaire nouvellement entichée de notre héros. En résumé, si vous aimez la théorie du complot ou si vous raffolez des thrillers un peu bâclés, alors n'hésitez-pas : lisez « Les Brillants ». Pour ma part, je mets péniblement 2 étoiles.
Commenter  J’apprécie          150
Aux Etats Unis, Nick Cooper est un agent fédéral chargé de lutter contre le terrorisme qui sévit dans le pays depuis que celui ci est divisé entre deux catégories de personnes: les individus lambdas et les "Brillants", des êtres qui ont des facultés hors norme comme celles de pouvoir lire dans les esprits, de traverser les murs, de deviner par avance les fluctuations du marché financier, etc.Après l'attentat du Léon Walras Exchange à New York qui a fait plus de mille morts, Nick passe un marché avec son patron : il décide de mettre sa vie en jeu pour traquer le terroriste John Smith en échange que la fille de Nick ne soit pas testée comme Brillante et qu'elle n'aille pas dans une Académie où il ne la reverra jamais. Dans sa quête Nick va de surprise en surprise et va découvrir que les choses ne sont pas aussi simples qu'il y paraît et qu'il a été manipulé depuis longtemps. Il tente le tout pour le tout car sa famille est menacée directement et met à jour un complot national d'immense envergure.
Un grand merci à Babelio qui m'a permis de gagner ce premier tome de la série "Les Brillants" de Marcus Sakey et aussi à Gallimard Série Noire. Je n'ai pas spécialement aimé cette histoire malheureusement que j'ai trouvé difficile à lire souvent, j'ai failli abandonner ma lecture dans les cent premières pages. Il y a beaucoup de choses qui m'ont dérangée dans ce roman, je ne suis pas habituée aussi à lire des livres futuristes et j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à me laisser convaincre même si je le reconnais il y a beaucoup de suspense. Je ne lirai donc pas les prochains tomes à leur sortie. Je pense que ce roman s'adresse plus à un lectorat masculin avide d'aventures et de complots sur fond de terrorisme. Pour ma part alors que la 4ème de couverture était prometteuse pour moi, j'en ressors déçue...
Commenter  J’apprécie          70
La quatrième de couverture était pourtant intrigante : mais rien à faire j'ai abandonné ma lecture au bout d'une centaine de pages ne réussissant pas à trouver d'intérêt à cette lecture. Dommage !
Commenter  J’apprécie          10
J'avais l'espoir d'avoir un roman quand même plus original dans son déroulement. Mais ce n'est pas le cas.
Le déroulement du roman est ultra classique. Pour les personnages c'est exactement pareil.
Même les pouvoirs sont au rabais. On est loin des X-Men ou des personnages de la série Heroes.
Dans le genre, personnages avec pouvoir, il faut lire sans hésitation les chroniques du Grimnoir de Larry Correia.
Commenter  J’apprécie          10
Un roman avec des superpouvoirs, du suspense et une touche d'espionnage, il n'en fallait pas plus pour m'intéresser. Ce premier tome des Brillants ne tient pourtant pas toutes ses promesses. Bien que les éditions Folio aient décidé de le publier dans leur collection « Policier » plutôt que SF (une bonne idée somme toute), j'avoue que j'ai été déçue que l'auteur n'exploite pas plus avant les capacités extraordinaires de ses personnages. Marcus Sakey s'intéresse plus à l'aspect thriller et infiltration de l'intrigue qu'au postulat de départ SF, ce que j'ai trouvé dommage tant le potentiel est immense.

...la suite sur mon blog !
Lien : https://avideslectures.wordp..
Commenter  J’apprécie          00
Bof...comme un scénar très hollywoodien: Les bons, les méchants, la belle marginale, le vilain directeur de la police, etc... bof...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (483) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4887 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}