"Le plaisir de jouer s'était mué en délectation morbide et celle-ci en esclavage."
Comme disait Stendhal : "La beauté est une promesse de bonheur."
Comme on peut reconnaître un poète à ses vers, je pouvais distinguer le style et la tactique de chaque joueur. (p. 71)
Je fus placé dans cette chambre. On ne me faisait rien, j'étais simplement dans un néant radical et absolu.
J'attendais, j'attendais, j'attendais, je réfléchissais, je réfléchissais, je réfléchissais jusqu'à en avoir mal aux tempes.
- C'est assez surprenant, vous avez alors dû vous intéressé beaucoup à la théorie des échecs ?
- Beaucoup intéressé, oui... On peut le dire, je me suis beaucoup intéressé aux échecs, mais dans des circonstances très spéciales. Une histoire compliquée, révélatrice de notre charmante et grandiose époque. (p. 40)
"Une chambre particulière dans un hôtel, cela donne en soi une impression d'extrême humanité, n'est-ce pas ? En vérité, une torture bien plus raffinée m'attendait. Je fus placé dans cette chambre. On ne me faisait rien, f'étais simplement dans un néant radical et absolu."
Si j’admettais quelque chose qu’ils ne savaient pas encore, je livrais peut-être gratuitement quelqu’un entre leurs mains cruelles. Si j’en niais trop, je me nuisais à moi-même.
Chacun de mes deux mois triomphait quand l’autre commettait une faute et en même temps s’en voulait d’une maladresse qui était la sienne.
Je fus placé dans cette chambre. On ne me faisait rien, j'étais simplement dans le néant radical et absolu.