«
La puissance des mouches : elles gagnent des batailles, empêchent notre âme d'agir, mangent notre corps »
Blaise Pascal.
Pensée aussi chère qu'obscure à notre narrateur.
Cet homme qui s'adresse alternativement au juge, à l'infirmier de la prison, au psychiatre, à son avocat.
Car il a tué, cet homme dont on ne connaît pas le nom.
Tué qui ?
On ne le saura qu'à la fin du livre.
Il était guide à l'abbaye de Port-Royal-des-Champs et vénérait
Blaise Pascal.
Il n'est empathique avec personne.
Il ne m'a pas été sympathique.
Mais qu'est-ce qu'il est bien dépeint par
Lydie Salvayre.
Elle a un talent fou pour créer ses personnages et une maîtrise de l'écriture impressionnante.
Un seul homme parle pendant 175 pages sans jamais nous lasser.
En 1995, son héros est admirateur de
Pascal, comme en 2006 celui de «
La méthode Mila » le sera de
Descartes.
Elle aime vraiment les philosophes classiques et leur influence.
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