Louis Mariano l'avait chanté pour elle,
Mamen Sànchez l'a écrit pour elle. Un roman dédié à la communauté gitane, à l'Andalousie, à l'Espagne. J'adore l'Espagne ! J'adore la langue espagnole ! Alors, pensez-vous, me lancer dans ce roman était une évidence ! Et c'est grâce aux équipes de Babelio et à leur opération Masse Critique que j'ai pu le découvrir.
En lisant le résumé de ce roman, je m'attendais à un polars espagnol. Je ne suis pas fan des polars (que je trouve souvent trop longs, à mon goût), du coup j'avais un peu peur. D'autant plus que le début est assez longuet …
Mais au bout de quelques pages, revirement de situation. On entame une partie de flamenco particulièrement rythmée. Adiòs le polars espagnol et Bienvenidos au roman contemporain espagnol. Parce que c'est ce qu'il devient ! C'est l'histoire de la vie, tout simplement. Des personnes qui quittent leur village natal pour tenter leur chance professionnelle en ville, se retrouver confronter aux difficultés citadines ainsi qu'aux problèmes de coeur et de famille.
Ce roman, finalement, c'est celui de Solèa, la jeune gitane aux yeux bleus. Une jeune femme qui invente un mystère de poétique au fils de son patron sans savoir qu'un réel et secret mystère réside dans son histoire de famille. Parce qu'une gitane aux yeux bleus, avouons-le nous : c'est peu courant !
Vous l'aurez compris, c'est un roman qui est très agréable à lire. Autant par le genre que par le style d'écriture. L'auteur a caricaturé ses personnages, ce qui rend le tout très drôle et très frais.
Petit bémol (parce qu'il en faut toujours un) : il m'a quand même manqué d'ambiance espagnole, de chaleur, de nourriture, de danse. Il m'a manqué de langue espagnole. Certes, il y a quelques mot ici et là, mais pas suffisamment à mon goût. J'avais envie de me noyer dans l'Espagne. de m'évader rien qu'en tournant les pages. de voyager.