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3,66

sur 128 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Merci à visages qui m'a confiée "la gitane aux yeux bleus" pour quelques jours.
J'étais prévenue, j'allais passer grâce à sa compagnie et ses quatre consoeurs, un moment vivant, parfois théâtral, et toujours très espagnol même si une note anglaise à travers Atticus va venir semer le trouble à Madrid dans l'agence librarte.
C'est léger, frais et cela fait du bien de se laisser entraîner par ce rythme torride. Pas de temps mort, ça parle, ça chante, ça court, ça va vite, ça vit. Tout est fort à l'image de flamenco.
Ce livre est une invitation à partir à Grenade et Madrid.
Merci Mamen Sanchez pour ce moment de détente. Votre roman plein d'humour et d'énergie m'a fait sourire m'a mis l'eau à la bouche et m'a refait visiter en mémoire Madrid et Grenade, deux villes que j'affectionne vraiment.
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Que dire de ce roman ? Et comment l'étiqueter ?
Tout d'abord qu'il m'a fait un bien fou pendant cette semaine où l'ambiance à mon travail me plombait le moral!
Quant à L'étiquette je m'autorise à en créer une : comedisociopolaromance!
Avec une plume légère , pleine d'humour ,et prompte à une caricature jamais grossière mais débordante des milles petites choses qu'on aime retrouver à Madrid ou en Andalousie, Mamen Sanchez nous embarque dans une histoire aussi plaisante qu'improbable!
Alors qu'Atticus, jeune londonien de très bonne famille, accepte à contre coeur de se rendre à Madrid pour annoncer aux cinq femmes qui gèrent les bureaux de Librarte, leur licenciement, il se retrouve happé par un tourbillon passionné et passionnant, déclenchant malgré lui une enquête policière puisqu'il est porté disparu. C'est au rythme du flamenco,dans les odeurs de churros mais également sous contrôle de Tolkien ,de Lorca et Hemingway que j'ai suivi avec bonheur les passions multiples et variées de tous les personnages qui accompagnent La gitane aux yeux bleus !
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Un roman rafraîchissant et plein d'humour, mais abordant tout de même des thèmes importants.
Alors qu'Atticus Craftsman est envoyé par son père à Madrid pour fermer la revue "Librarte", succursale de la maison d'édition familiale jugée pas assez rentable, il disparaît subitement. Son père, inquiet de ne plus avoir de nouvelles et de ne pas réussir à le joindre, entame une enquête en Espagne pour essayer de le retrouver.
A Madrid, nous découvrons Berta, Maria, Soleà, Gaby et Asuncion, les 5 employées de la revue. Ces 5 femmes, toutes d'âge, de situation et de personnalités différentes n'en sont pas moins devenues très amies. Elles décident donc de faire front face à la menace de fermeture.
L'inspecteur Manchego est quant à lui chargé de l'enquête sur la disparition d'Atticus et fera le lien entre les différents protagonistes.
Mamen Sànchez nous livre un roman original, bien écrit où l'on respire l'air madrilène en découvrant le passé et le quotidien de tous nos personnages. Des personnages d'ailleurs tous très attachants. J'ai passé un très bon moment à suivre cette enquête et je remercie Babelio et les éditions Mercure de France pour son envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique. Un roman que je recommande vivement !
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Louis Mariano l'avait chanté pour elle, Mamen Sànchez l'a écrit pour elle. Un roman dédié à la communauté gitane, à l'Andalousie, à l'Espagne. J'adore l'Espagne ! J'adore la langue espagnole ! Alors, pensez-vous, me lancer dans ce roman était une évidence ! Et c'est grâce aux équipes de Babelio et à leur opération Masse Critique que j'ai pu le découvrir.

En lisant le résumé de ce roman, je m'attendais à un polars espagnol. Je ne suis pas fan des polars (que je trouve souvent trop longs, à mon goût), du coup j'avais un peu peur. D'autant plus que le début est assez longuet …

Mais au bout de quelques pages, revirement de situation. On entame une partie de flamenco particulièrement rythmée. Adiòs le polars espagnol et Bienvenidos au roman contemporain espagnol. Parce que c'est ce qu'il devient ! C'est l'histoire de la vie, tout simplement. Des personnes qui quittent leur village natal pour tenter leur chance professionnelle en ville, se retrouver confronter aux difficultés citadines ainsi qu'aux problèmes de coeur et de famille.

Ce roman, finalement, c'est celui de Solèa, la jeune gitane aux yeux bleus. Une jeune femme qui invente un mystère de poétique au fils de son patron sans savoir qu'un réel et secret mystère réside dans son histoire de famille. Parce qu'une gitane aux yeux bleus, avouons-le nous : c'est peu courant !

Vous l'aurez compris, c'est un roman qui est très agréable à lire. Autant par le genre que par le style d'écriture. L'auteur a caricaturé ses personnages, ce qui rend le tout très drôle et très frais.

Petit bémol (parce qu'il en faut toujours un) : il m'a quand même manqué d'ambiance espagnole, de chaleur, de nourriture, de danse. Il m'a manqué de langue espagnole. Certes, il y a quelques mot ici et là, mais pas suffisamment à mon goût. J'avais envie de me noyer dans l'Espagne. de m'évader rien qu'en tournant les pages. de voyager.
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Malgré ce que le résumé pourrait laisser croire, ce roman tient plus du roman contemporain que du policier.
Certes, il y a bien un policier dans l'histoire mais, sans aller jusqu'à dire qu'il ne sert à rien, il est plus un prétexte à rire qu'à voir appréhender des criminels.
Malgré des sujets parfois graves, parfois émouvant, l'auteur a une plume qui passe sans transition et sans difficulté de l'émotion à la quasi-absurdité.
On a donc des anglais en Espagne… et attention, des anglais très…anglais, vraiment très très anglais. Et puis pourvus de ces noms à coucher dehors (Marlow, Atticus…).
Quasiment tous les moments drôles et/ou absurdes ont lieu en présence de cette famille bizarre comme tout et se pensant le summum de la distinction et du bon goût.
En revanche toute l'émotion est ressenti en présence de l'une (ou plusieurs) des cinq femmes s'occupant de la version espagnole de la revue littéraire appartement à la famille anglaise.
Berta, Asunción, Maria, Gaby et Solea sont exceptionnelles. Chacune a son histoire, chacune ses problèmes, elles sont d'âges divers, ont des vies familiales différentes, mais sont soudées comme les doigts de la main.
Je ne saurais dire quel personnage j'ai préféré tant ils sont tous sympathiques (à part 1, mais il est là pour qu'on le déteste. Quant aux parents d'Atticus, s'ils ne sont pas à proprement parlé sympathiques, ils sont si involontairement drôles qu'ils entrent sans problèmes dans la catégorie « personnages appréciés »).
Dans les personnages secondaires, j'ai adoré plus que tout la grand-mère de Soléa, Remedios. Elle est vraiment géniale (comme tout le reste de sa famille, d'ailleurs).
J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture.
Quelqu'un a dit dans son avis que ce roman serait vraiment parfait pour être adapté au théâtre.
Je suis tout à fait d'accord, une pièce adaptée de ce roman serait surement géniale.
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Ce que je pensais être un simple « polar à la sauce andalouse » s'est révélé être une drôle d'histoire espagnole pleine de sentiments et d'échanges exaltés aux accents ibériques.

Peut-être que pour certains ça ne voudra rien dire, mais pour moi, ce livre qui part complètement dans tous les sens, c'est de l'énergie madrilène en format 300 pages.
Si vous me comprenez, si vous aimez cette énergie, vous allez adorer ce livre !

Commençons par l'inspecteur Manchego.
Cet homme, sans grande gloire, n'a jamais été autre chose que « simple flic » au point de se construit lui-même une image pour coller à ses espoirs de gloire et de réussite professionnelle.
Très grand, massif, mais aussi bedonnant et avec toujours un peu de retard sur les criminels. Pas franchement le super flic de polar.

Arrive notre victime, Atticus, qui là aussi est une belle caricature du dandy anglais.
Héritier, érudit, parfois taciturne et monomaniaque. Parfois porté sur les deux sports principaux des pubs : boire et trouver un partenaire d'un soir. Glorieux...

Et que dire de Berta, Asuncion, Maria, Gaby et Solea ?!
Des femmes qui ont trouvés dans les unes et les autres les amies dont elles avaient désespérément et depuis toujours besoin.
Une famille ? Une assemblée de sorcières !
Réunis par Berta, elles ont pour seul objectif de garder l'équilibre précaire de leurs vies intacte.

Et de là, avec un dandy pas sûr de lui, un policier pas toujours très malin et un groupe de femmes prêtes à tout (ou presque), commence une enquête que l'on va suivre à travers plusieurs regards et plusieurs époques.

Si l'on peut à un certain stade ne plus trop voir le côté polar, il revient avec panache pour nous donner un final très bien pensé et écrit.

L'auteure nous chante son histoire comme une complainte gitane.

Une belle lecture très agréable.

A siroter !
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Je remercie les éditions Mercure de France et la plateforme Babelio pour m'avoir envoyé ce roman dégusté avec plaisir !
chronique Nathalie bullat 8 /06/2020

Ce roman est un cocktail d'humour et d'amour, où il est question d'un riche éditeur, d'un aristocrate anglais addict à l'Earl Grey, de déboires amoureux, de flamenco, de livres érotiques, d'écrivains célèbres, surtout du fantôme de Tolkien et des poèmes de Garcia Lorca.
C'est un bonbon acidulé, avec un pincée de flegme anglais, une bonne dose de diablerie gitane ,crucifix et dents en or, de gueule de bois collective. le tout pimenté par l'arrivée d'un voyou en cuir et d'un flic qui se prend pour Don Quichotte.
Sans oublier un soupçon de sortilège :" qu'y avait-il dans le thé de la senora Cadela ?" Mais Surtout il est question d'amour .
Tout commence par la visite d'un riche Éditeur anglais qui se rend à Madrid pour rechercher son fils qui a disparu depuis plusieurs semaines. Il l'avait envoyé en Espagne pour fermer une succursale qui périclitait. Il fallait licencier les cinq femmes travaillant dans cette antenne littéraire. le fiston, imperméable Burberry et parapluie dans ses valises, tout en sueur, débarque sous le soleil madrilène. Il ignore que les belles hispaniques sont un peu sorcières, surtout Soléa, ravissante rédactrice dont les yeux bleus ne viennent pas de son Andalousie natale. Vous découvrirez les collines de Grenade, les ragoûts mitonnés de Grand-mère Remedios, et la cinquantaine de cousins gitans qui chantent et dansent toute la nuit. Mais qu'est devenu notre Anglais ? L'inspecteur, pas très malin parviendra t-il à le retrouver ? Vous passerez un agréable moment de lecture en souriant.
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Un "feel good" espagnol propre à ravir pas mal de lectrices et lecteurs français.
Je ne sais pas comment les lecteurs espagnols apprécient cette Espagne plus "espagnole" que nature, je me demande ce que les lecteurs anglais ressentent à ce portrait à peine déformé d'une certaine classe sociale typiquement britannique, moi cela m'a souvent fait sourire.
Ce roman, c'est un peu le bordel. Il semblait au départ que le policier n'était là que pour rajouter un élément farcesque au tableau, mais à mi route se révèle une vraie histoire d'escroquerie; les cinq femmes plutôt représentantes réalistes des espagnoles actuelles nous réservent des surprises; le secret littéraire inventé pour piéger l'anglais en cache un autre ... etc
Au total, un texte aux qualités inégales, qui aurait pu être un peu plus court, mais qui fait passer un bon moment de lecture.
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Etonnant ce petit roman sympathique et plein d'humour. Cela change des mes habituels thrillers même si celui-ci commence par une disparition. Atticus, est dépêché par son père éditeur, pour licencier ses employées espagnoles et liquider un journal peu rentable. Quand Atticus disparaît on fait appel à l'inspecteur Manchego. Sous le couvert d'une enquête, c'est tout l'univers matriarcal et féminin qui est décrite dans ce roman. Les femmes, les mères, les soeurs mènent la danse au détriment des hommes, devenus une caricature de la félonie ou de la lâcheté. Les femmes n'en restent pas moins des manipulatrices que l'on aime à défendre passionnément.
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En voilà un roman qui va vous coller un sourire au lèvres et du soleil plein les yeux !

Tout commence lorsque Marlow Craftsman, riche éditeur anglais décide de faire fermer la branche madrilène de la revue littéraire familiale qu'il dirige d'une main de fer. Alors que la filiale se porte assez bien en Europe, force est de constater que l'antenne espagnole lui coûte bien plus qu'elle ne rapporte. Ainsi, il envoie son fils, Atticus, s'occuper de la fermeture de "Librarte".

Business is business, même direz-vous. Oui ! Seulement, une fois sur place, Atticus fait la rencontre des cinq employées que composent la filiale, bien décidées à garder leur travail… coûte que coûte. C'est alors tout un plan absolument incroyable qui est fomenté par nos cinq héroïnes pour faire disparaître Atticus. Et lorsque l'inspecteur Manchego se retrouve avec une enquête à mener, il n'imagine pas un seul instant qu'un anglais pur jus puisse l'emmener dans une aventure aussi rocambolesque !

En mêlant habilement l'humour et le flegme britanniques au folklore espagnol, Mamen Sánchez nous sert un récit aussi cocasse que lumineux, qui donne envie d'aller retrouver tout ce joyeux monde et de manger des tapas au soleil ! L'autrice nous conte une histoire de femmes prêtes à tout au nom de l'amitié, de la sororité et de l'amour… et tout est toujours plus intense sous le soleil espagnol !

Rafraîchissant et pétillant, ce roman vous fera passer un excellent moment !
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