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3,66

sur 128 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce superbe roman. Il n'est pas facile de le résumer tant il s'en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de situation. 380 pages denses mais que l'on lit avec plaisir.

Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l'entreprise de son père. Il doit se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire. Mais elles vont lui donner du fil à retordre….

C'est un roman drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L'intrigue est vraiment bien menée et j'ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les anglais sont tellement gros qu'ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.

Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.

J'espère vraiment que d'autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Les couleurs, la chaleur et la générosité de l'Espagne : Ce livre est une bombe d'énergie et de sororité. Cette histoire vous donnera une bonne dose d'amour et d'humour. Elle vous permettra de passer ces prochains jours - annoncés hivernaux et gris - avec le sourire sur les lèvres et le bonheur dans le coeur.

A Madrid, Berta et ses collègues viennent d'apprendre une terrible nouvelle : le fils du patron débarque d'Angleterre pour fermer leur magazine littéraire, librarte. Les cinq femmes échafaudent une stratégie puis accueillent attentionnées, avec du thé, Atticus Craftsman. La rencontre est explosive et pétillante.
Mais, quelques semaines plus tard, la disparition du riche héritier devient l'enquête prioritaire de l'inspecteur Manchego. Qu'est-il arrivé au beau britannique ?

Cette aventure extravagante saura, sans aucun doute, vous divertir et vous surprendre au rythme du flamenco.
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J'ai beaucoup aimé cette histoire rocambolesque et rigolote. Des personnages hauts en couleur qui vont vous ravir. Une intrigue assez étrange dans laquelle on se demande où on va et qui finalement nous amène vers le bonheur tout simplement. de belles histoires d'amour qui vont vous mettre du baume au coeur!
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Ce roman est un vrai régal pétri d'humanité, de gaité et de loufoquerie. À ne rater sous aucun prétexte !
Même s'il est question d'enlèvement dans les premières pages, il ne s'agit pas d'un polar mais du récit des aventures d'un anglais parachuté en Espagne : le choc entre deux cultures bien différentes.
Le roman traite d'amitié, d'amour, d'entraide familiale sur un ton léger avec une grande dose d'humour. L'écriture est au diapason de l'intrigue : truculente et remplie de métaphores.
Une lecture très agréable que j'ai été un peu triste de quitter car je me suis bien amusée. J'étais bien en compagnie de Berta, la responsable du magazine espagnol « Librarte », de Manchego l'inspecteur farfelu, Maria et ses collègues, Soleà, Atticus et toute la famille de Soleà. Avec ce livre, le soleil sera forcément au rendez-vous.
Après cette lecture, on a envie de partir à Grenade, de danser le flamenco, d'écouter la guitare de Tico et d'avoir une grand-mère aussi délicieuse que Remedios.
Un livre qui fait du bien, réconcilie avec son prochain et donne le sourire.
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Voilà un roman qui met de bonne humeur !
J'ai aimé le style simple, et pourtant très fin, les rebondissements qui nous prennent par surprise, l'humour dont on a l'impression qu'il s'adresse directement à nous.
J'ai moins aimé : rien !
A lire absolument si vous voulez vous renforcer le moral.
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Quand Atticus Craftsman, fils d'un richissime éditeur londonien est porté disparu à Madrid, l'inspecteur Manchego est persuadé qu'il y a forcément une femme là-dessous. Mais si seulement… Rajoutez à cela 5 femmes qui essayent de sauver le journal littéraire pour lequel elles travaillent, un photographe dragueur et voleur, une lady anglaise collet monté, une famille de gitans de Grenade et un mystérieux secret sur l'un des plus grands écrivains américains sans oublier une gitane aux yeux bleus et vous voilà parti pour un roda-trip jubilatoire en Espagne !
Avec des faux airs de roman policier, Mamen Sanchez emmène le lecteur tambour battant passant de la loufoque intrigue à des anecdotes cocasses avec une galerie de personnages truculents et hauts en couleurs et le tout porté par une plume drolatique sans oublier une note d'amour !
J'ai a-do-ré ce livre ! Une lecture géniale qui donne la pêche, qui fait rire, voyager. On n'a qu'une envie rejoindre cette bande de personnages hétéroclites et de se laisser porter sur des airs enflammés de flamencos et laisser l'amour nous guider à travers les surprises que l'auteure sème tout le long de l'histoire
Un petit bijou d'humour !
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qu'elle s'est un peu inspirée de son univers (oui, je sais, j'ai un flair impressionnant).

Je vous préviens tout de suite : si vous cherchez un roman policier sérieux, passez votre chemin. Si en revanche vous avez envie d'une histoire un peu foutraque et qui donne le moral, j'ai dans doute ce qu'il vous faut avec La gitane aux yeux bleus.

Imaginez un peu : un flic un peu – euphémisme – nul qui se prend pour le plus fin des fins limiers ; un groupe de femmes solidaires qui travaillent ensemble pour une revue littéraire en danger ; un jeune éditeur en mission de liquidation ; une gitane aux yeux bleus et au caractère bien trempé ; de la romance, de la violence envers les femmes, des mystères, des gitans, des écrivains célèbres, une disparition inquiétante… Bref, on ne s'ennuie pas une minute.

Au départ, je me suis un peu inquiétée. Je m'attendais à un roman un peu sérieux et j'ai découvert un flic qui me paraissait nullissime – honnêtement je me suis dit que le temps serait long, et puis… Et puis, j'ai découvert les autres personnages, leurs histoires et j'ai compris que c'était une fable, un roman drôle et léger, pas très crédible. Et puis aussi… Et puis aussi, des sujets plus sérieux abordés mine de rien. Et c'est pas mal fait. du coup j'ai passé un très bon moment et je vous conseille ce roman si vous aimez le genre.

Merci à Babelio et aux éditions Mercure de France pour l'envoi de la gitane aux yeux bleus de Mamen Sánchez.
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Je suis particulièrement friande en cette saison de ce genre de roman tout à fait dépaysant mais surtout tout à fait bien écrit.
J'entends par là qu'on peut s'évader de manière livresque tout en se nourrissant de romans aux qualités littéraires indéniables.
J'avais très hâte de me plonger dans La Gitane aux yeux bleus, de me retrouver au coeur de la péninsule ibérique, de me régaler encore et encore de ses lieux, de ses moeurs et de cette ambiance vive et colorée comparable à nulle autre pareille.
Titillant nos cinq sens à merveille, on se délecte immédiatement de cette plume magnifique et enjouée, aussi immersive que percutante, aussi poétique que réaliste. J'y ai perçu de la légèreté et de l'allégresse, elle manie l'art des mots et des constructions avec une finesse rare.
J'ai fait connaissance avec les personnages, un panel bigarré de personnalités variées, travaillées et intéressantes offrant un voyage des plus inoubliables. La touche britannique qui vient s'ajouter au cocktail espagnol tombe à point nommé, comme la cerise sur le gâteau. On ne peut que s'attacher à eux, avoir envie d'en savoir plus et de se sentir traversé par leurs propres sentiments, le tout faisant naître en nous une empathie délicieuse.
On découvre leurs existences, leurs tourments, leurs joies. Incroyablement crédible, ce scénario séduisant nous fait virevolter et passer un merveilleux moment avec eux, savourant leur résilience, partageant leurs peines comme leurs sourires.
L'intrigue démarre par une disparition et au fil de l'enquête – véritable prétexte à nous amener avec profondeur des thèmes puissants, sociétaux et contemporains – elle devient source de réflexion, encore une fois simple détonateur d'un feu d'artifices d'émotions.
Ce roman est d'une beauté pure, d'une intensité particulière, j'ai fait tourner les pages avec frénésie comme portée par le vent, celui-là même qui fait danser les volants des danseuses de flamenco et nous enivre du feu de la vie.
À lire et à relire, porteur de bonheur il ne peut que nourrir le coeur et l'âme avec voluptés et caresses estivales.
Bonne lecture, belle rencontre avec la gitane et les autres, bon voyage en Espagne ! Olé !
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LA GITANE AUX YEUX BLEUS est une très belle surprise. Une de celles qui fait sourire et dont on garde un très bon souvenir.
Mamen Sanchez narre avec un certain humour, une histoire peu commune.
A la lecture de la quatrième de couverture, je m'attendais vraiment à un polar. Certes l'intrigue policière est présente au menu, mais ce que j'en retiens est la fresque humaine que dépeint Mamen Sanchez. Nous sommes loin de la parodie humaine exacerbée, au contraire, l'auteur tire le portrait de femmes et d'hommes dans leur simplicité, leurs défauts et leurs espoirs, créant ainsi un un paysage rocambolesque mais tellement vrai. J'aime beaucoup la manière dont Mamen Sanchez s'approprie les codes sociétaux. Il les modèle et les casse pour finalement arrivé à ce sublime spectacle, théâtre de la vie.


Machengo est à l'image même de notre Columbo. Petites manies, un brin prétentieux, un autre arrogant, un air de malice, pas très farouche non plus. Machengo est ce petit flic qui rêve de gravir les échelons mais qui finalement se trouve très bien à sa place. Un peu naïf, un certain humour, impulsif et intransigeant, Machengo a la parfaite panoplie du flic qui rêve de s'épanouir. Alors quand il doit se charger de retrouver ce bourgeois d'anglais, dossier transmis directement par Scotland Yard, il pense être sur la bonne voie de la célébrité, mais ce qu'il l'attend est tout autre !


Atticus Craftsman est ce que l'on peut qualifier de digne héritier de sa famille bourgeoise anglaise. Lui qui ne jurait que par le sport, l'aviron, sa destinée s'en trouve bouleversée quand une blessure l'oblige à rester aliter pendant de nombreuses semaines. Lui qui ne prêtait aucune attention au métier de son père éditeur, par la grâce divine ou autre, découvre un monde littéraire fascinant. Guindé, bien éduqué, la parole lourde et des valeur d'un autre temps, Atticus évolue avec aise dans le monde de l'édition. Accro au Earl Grey de chez Twinnings dont il ne sépare jamais, la vie de et homme est régenté selon quelques concepts frôlant la manie : il ne se sépare jamais de ses livres rouges, de sa gabardine et de son coussin qui porte son nom. Notre Atticus semble bel et bien présenter des signes de rigidité avancé. Un voyage en Espagne et tout change pour le pire et le meilleur.


Monsieur et Madame Craftsman sont à l'image de ces couples bourgeois régis par les mondanités et fonctions en tout genre. Un mari taciturne qui ne parle que pour les sujets cruciaux. Une épouse frigide, recluse derrière un verni de bienséance.


Berta doit sa sagesse à des années d'observation. Son calme olympien et sa gentillesse font d'elle une patronne exemplaire à l'écoute et attentive au moindre maux de son équipe. Berta fait figure d'autorité mais également de maman. Elle est la personne sur qui l'on peut compter en toute circonstance. Sa famille sont les quatre autres femmes qui compose l'équipe du Librarte, journal littéraire détenu par les Crafstman.


La pétillante Solea apporte le dynamise à l'équipe. Ses idées et sa fougue font d'elle une femme accomplie et volontaire. Originaire de Grenade, elle a quitté sa famille pour vivre son rêve, écrire un livre. Son attachement à sa famille va au delà du raisonnable. Malgré son éloignement, elle tient à respecter les règles qui régissent sa famille. Solea est l'incarnation du péché de la tentation.


Maria est la comptable du journal. D'une précision sans faille et d'une efficacité à toute épreuve, Maria est une jeune maman débordée. Rare sont les jours où elle ne débarque pas sans sa petite fille au bureau. La patience et la générosité de toute l'équipe va rapidement adopter ce petit bout de chou.


Asuncion fraîchement divorcée, mère de deux garçons qui s'en foutent royalement et en surpoids à cause de la ménopause, a toujours le mot qu'il faut pour plomber l'ambiance. Elle arrive toujours avec des petites douceurs pour entamer la journée de travail.


Gaby est l'éternelle romantique légèrement névrosée. Son envie d'enfant en devient pathologique au point de risquer les ennuis avec son amoureux.


Leurs vies sont sur le point d'exploser quand Atticus débarque de Londres dans l'optique de fermer l'agence, mais ce que personne n'avait prévu, c'est que l'Amour se pointe dans toute sa splendeur.


LA GITANE AUX YEUX est sans contexte un roman à découvrir. J'ai aimé la manière dont Mamen Sanchez s'approprie des personnages olé olé et fait ressortir d'eux le meilleur et parfois le pire. Une plume vive et pétillante qui éblouit sans cesse. Un roman enivrant et fantasque. Caricatural sans tomber dans le graveleux. La légèreté est de mise. Une très belle surprise envoûtante aux tonalités enjouées et rythmées par des airs de guitare !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Quand Babelio m'a proposé de découvrir ce roman, je n'ai pas hésité une minute, le résumé m'ayant tout de suite intriguée. Et très vite, j'ai compris que l'auteur allait me faire passer un bon, non, un excellent moment de lecture auprès de personnages hauts en couleur !

Atticus, fils prodigue d'un ponte de l'édition anglaise, est envoyé par son père en Espagne afin de fermer la revue Librarte, un gouffre financier. Mais avant de pouvoir tourner la page de ce retentissant et désagréable échec commercial, il doit licencier en bonne et due forme les cinq employées à temps plein. Une mission pas très agréable, mais en apparence assez simple, qui va toutefois prendre un tournant quelque peu inattendu ! Les cinq femmes travaillant pour la revue ne sont, en effet, pas décidées à partir sans tenter de sauver leur outil de travail dont elles ont toutes, pour des raisons différentes, besoin. Et pour ce faire, elles ont fomenté un plan aussi audacieux que loufoque.

Est-ce que ce plan a quelque chose à voir avec la disparition d'Atticus qui conduira son père à solliciter l'inspecteur Manchego ? Je vous laisserai le soin de le découvrir, mais ce qui est certain, c'est que vous pouvez vous attendre à être embarqué dans une aventure complètement extravagante qui ne manquera pas de vous surprendre et de vous arracher de nombreux sourires et éclats de rire. Je me suis ainsi beaucoup amusée à remonter la trace d'Atticus, l'auteur ne ménageant pas ses effets de surprise et multipliant les situations rocambolesques durant lesquelles les différences culturelles entre Anglais et Espagnols sont mises en avant avec beaucoup de charme et d'humour. Quand le flegme britannique et le côté hautain et guindé de l'aristocratie anglaise rencontrent la flamboyance et la chaleur espagnole, cela fait quelques étincelles ! Certains dialogues et échanges valent ainsi leur pesant d'or et me resteront probablement longtemps en tête… le trait est parfois forcé et flirte avec la caricature et les clichés, mais ça semble complètement assumé et fait sans excès, ce qui rend le tout savoureux à souhait.

Le rôle de l'inspecteur volontaire, mais avec un côté un peu boulet, apporte aussi pas mal de comique à l'histoire d'autant que Manchego ne fait rien pour qu'on ait envie de le considérer avec sérieux. Vous auriez l'idée vous en tant que policier d'engager un cambrioleur pour éviter de passer par une voie plus classique, mais plus longue, ou d'aller acheter des cotons-tiges pour faire un test ADN ? Beaucoup d'humour, de bonne humeur et de légèreté donc dans ce roman qui est loin d'être un banal roman policier, la disparition d'Atticus ne servant que de prétexte à une intrigue pleine de mordant dans laquelle l'amitié revêt une place primordiale. Je parle d'amitié au singulier, mais elles sont pourtant plurielles, Berta, Soleà, María, Asunción et Gaby étant très proches. Ces femmes ont des parcours professionnels et personnels très différents, mais elles ont pourtant réussi à aller au-delà de leurs différences pour développer une jolie complicité.

Cette galerie de femmes au tempérament varié est probablement l'atout charme de ce roman puisqu'il est impossible de ne pas se prendre d'affection pour ces dernières et de leur souhaiter le meilleur. J'ai toutefois eu un peu de mal avec María qui m'a semblé considérer avec une certaine nonchalance des actes discutables sur le plan moral et pénal même si on lui accordera des circonstances atténuantes. J'ai eu, à l'inverse, un coup de coeur pour Berta, la patronne de la revue qui veille avec beaucoup de bienveillance sur les autres femmes de son équipe. le traitement que lui réserve l'auteur m'a vraiment séduite et m'a même donné quelques papillons dans le ventre ayant trouvé cette femme très touchante dans sa relation avec un autre protagoniste.

Tout au long du roman, on apprend donc à connaître ces femmes, ce qui est également l'occasion pour l'auteur d'aborder, sans pathos et avec une certaine douceur, une multitude de sujets : l'amitié, l'amour, l'adultère, la trahison, le mensonge, le pardon, le désir de maternité non assouvi, la maltraitance physique et psychologique, les secrets de famille, la famille… En ce qui concerne la famille, les lecteurs auront, tout comme Atticus, l'occasion de découvrir celle de Soleà. Une expérience plutôt inoubliable ! Exubérants, chaleureux et accueillants, les membres de la famille de la jeune femme ne manquent ni de présence ni de panache même si c'est probablement la grand-mère qui m'a le plus marquée et touchée. Difficile donc de ne pas succomber au charme de cette grande famille, et ce n'est pas Atticus qui vous dira le contraire.

Issu de l'aristocratie anglaise qui considère toute forme de démonstration affective comme un signe de vulgarité, notre jeune Anglais aurait pu être tenté de prendre la poudre d'escampette devant toutes ces embrassades et effusions tellement peu anglaises. Mais de fil en aiguille, on le découvre de plus en plus attaché à des us et des coutumes très éloignés de ses habitudes, mais qui le rapprocheront d'une certaine jeune femme au regard envoûtant. L'évolution d'Atticus se révèle spectaculaire bien que plus amusante que crédible, l'auteur jouant habilement avec cette idée de « l'amour qui transforme » pour la pousser à son paroxysme. Pour ma part, j'ai apprécié ce changement, mais je ne vous cacherai pas que l'Atticus version anglaise, qui ne se déplaçait jamais sans sa bouilloire et son Earl Grey (bon du Twinings, mais personne n'est parfait) me plaisait plutôt bien. N'envisageant pas une journée sans mes trois tasses de thé réglementaires, je ne suis peut-être pas très objective sur ce point…

En plus d'avoir proposé une intrigue complètement loufoque et une truculente galerie de personnages, l'auteur multiplie les références littéraires et fait même intervenir, sous une forme inattendue, un auteur classique de fantasy qui a ici quelques tendances au voyeurisme. Les amoureux des livres, a fortiori s'ils aiment le thé et rire, devraient donc trouver leur bonheur avec ce roman qui se lit tout seul ou presque.

Il faut dire que l'auteur réussit à attiser l'intérêt des lecteurs dès les premières pages que ce soit grâce à une plume fluide et légère pleine d'humour ou l'alternance entre présent et passé qui ne peut que donner envie de comprendre les tenants et les aboutissants de la disparition d'Atticus. Les pages défilent donc toutes seules avant de nous offrir une conclusion à la hauteur de personnages hauts en couleur et des péripéties pleines de surprises d'un Anglais qui n'est peut-être pas aussi froid et guindé qu'il le pensait. Et si le bonheur n'était finalement pas dans le thé ?

Tendre, rocambolesque et pétillant, plus qu'un roman, une bouffée d'oxygène et de légèreté pour un beau voyage plein de saveurs entre Madrid et Grenade !
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