D est un adolescent à la mèche rebelle. Amateur de Métal avec ses potes Spaghetti et Sepelium et guitariste moyen à ses heures, il semble plutôt désabusé alors qu'ils vont ensemble voir le concert de ce fameux Trevor que tout le monde adore.
Alors qu'il coupe par son raccourci habituel en rentrant chez lui le soir, le vent, farceur, s'emmêle dans ses pieds et le déstabilise... le premier d'une longue série de phénomènes climatiques étranges. À peine rentré à la maison, sa mère lui apprend le décès de sa copine Anny.
Doomboy est l'un des deux derniers des albums de
Tony Sandoval de ce mois de septembre 2011, avec
Les échos invisibles qui paraissait exactement en même temps. S'il est uniquement scénariste sur le second, il est bien auteur à part entière sur
Doomboy, avec une thématique toujours commune, et chère à
Tony Sandoval, qu'est la mort.
Déjà dans ses albums précédent, que ce soit
le cadavre et le Sofa ou
Nocturno, elle était bien présente.
Mais
Doomboy c'est aussi et surtout un récit qui nous amène dans le monde du Métal. D'ailleurs, il s'intègre dans le même univers que
Nocturno puisqu'il est question, lors d'une discussion anecdotique entre adolescent, du légendaire Seck - qui rappelons-le, jouait de la guitare comme un dieu avec ses six doigts.
L'intérêt de cet album réside dans la transformation de son héros, qui devient au fil du récit le fameux
Doomboy. Ainsi ce petit guitariste de troisième zone se retrouve transcendé par son amour perdu et laisse exploser toute sa rage et sa passion dans sa guitare, le seul moyen qu'il a pour s'exprimer.
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