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EAN : 9782888904380
128 pages
Paquet (21/09/2011)
3.8/5   61 notes
Résumé :
Personne ne sait qui est Doomboy, c'est juste un truc live qu'on entend à la radio. Il n'y a pas de disque ou de démo, c'est un groupe fantôme... Une légende urbaine.

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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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D est un ado, métalleux approximatif à la tignasse rebelle genre Cobain.
Sa vie, balisée par ses potes, la zik, l'alcool, les concerts et les filles, bascule le jour où Anny, petite amie attitrée, tire sa révérence.
A la place du coeur, un trou béant.
Seule échappatoire, digérer sa tristesse.
De guitar zéro à guitar hero, il n'y a parfois qu'un abîme de souffrance.

La disparition d'un être cher comme fil conducteur, Sandoval navigue à vue entre riffs ravageurs et onirisme salvateur.
Poignant p'tit bonhomme dévasté par une douleur qu'il saura transcender à grands coups de six cordes électrisants. Une légende urbaine est née.

Doomboy est une sombre ballade sans fausses notes, il suffit juste de se laisser porter.

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D. est un jeune garçon, un peu solitaire, qui joue de la guitare. Son monde s'écroule le jour où il apprend la mort de sa petite amie, Anny. Anéanti, il passe des auditions pour pouvoir entrer dans un groupe de rock mais cela se passe mal et finit en baston générale. Avec son seul ami, Step, il décide d'aller jouer sur la plage, face à l'océan. Il joue surtout pour atteindre le coeur de son amie, en espérant qu'elle entende la musique de là-haut. Step, ayant enregistré et diffusé la musique, c'est toute la ville qui l'écoute et tombe sous le charme de D., rebaptisé Doomboy...

Il ne manquait que les sons de guitare et le plaisir était total. Même si la musique est le thème principal de cet album, Sandoval fait également référence à l'adolescence, l'amitié, la mort et surtout l'amour. le thème du deuil est traité ici avec brio et poésie, tout en finesse.
Le graphisme est absolument remarquable. Des traits fins et nerveux, des couleurs sombres lorsque la violence ou la tristesse sont présentes, des couleurs plus douces et chaleureuses lorsque l'amour est abordé, des cadres subtilement imparfaits... c'est dire la beauté infinie de cet album!
C'est un véritable conte mélancolique et onirique.

Doomboy, aucune fausse note...
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« Doomboy » n'est pas exempt de qualités, que ce soit narrativement ou visuellement. L'histoire est intéressante et originale et a le mérite de traiter un sujet délicat sous un angle inattendu. Mais cette histoire ne m'a pas touchée. Je ne me suis jamais sentie immergée dans cette histoire. Les personnages se démarquent de ce qu'on a l'habitude de croiser. Mais ils ne m'ont pas touchée. Je n'ai pas réussi à me sentir concernée par ce qui leur arrivait. Visuellement, c'est à la fois joli et intéressant, on ne peut pas dire que Sandoval manque d'audace ou d'idées. Mais le dessin ne m'a pas touchée. Je l'ai simplement trouvé maîtrisé mais il ne m'a pas provoqué d'émotion.

Je l'ai dit plusieurs fois au long de ce bref avis, « Doomboy » a d'indéniables qualités mais n'est pas parvenu à me toucher. Ceci dit, je pense que cette B.D mérite d'être lue pour se faire sa propre opinion. C'est vraiment un sentiment personnel et je n'ai aucun doute quant au fait que « Doomboy » peut séduire de nombreux lecteurs. Sandoval a le mérite de proposer un récit inattendu et audacieux à la fois narrativement et visuellement, l'auteur tente des choses, et on sent qu'il respecte le lecteur.
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Il y a du vent, et les garçons aiment les tee-shirts noirs et les cheveux longs, on ne voit pas souvent leur visage. Il sont jeunes, fans de rock et en jouent aussi. Leurs relations sont dures, tensions d'égo, jalousies… d'est un écorché vif, sa petite amie est décédée, et il se fait virer de son groupe. Il va devenir Doomboy et faire sa révolution personnelle, musicale, intérieure et nous embarquer dans une histoire fantastique, magique, une histoire de deuil mais aussi d'espoir, avec des personnages vrais, aux personnalités riches. le trait est brut et simple, la colorisation légère. le graphisme s'envole comme les notes de musique, les volutes bleues nous laissent imaginer une musique chargée d'émotion, de mélancolie et de colère à la fois, et ça, c'est aussi l'histoire que cette bande dessinée raconte. J'ai aimé le ton original et la beauté des dérives dans un univers fantastique. J'ai vraiment aimé cette bande dessinée.
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T. Sandoval est un incontournable de ma bibliothèque. Directeur de la collection calamar de chez Paquet, cet auteur d'origine mexicaine me fascine énormément. C'est pourquoi après le cadavre et le sofa (qui vient de reparaître chez Paquet ce mois-ci) ainsi que le serpent d'eau, j'ai choisi de vous présenter aujourd'hui un troisième chef d'oeuvre de cet auteur : Doomboy. Sortie en septembre 2011, je vous conseille cette BD.
Flirtant encore avec la mort, l'adolescence, le rêve et l'étrange, Sandoval nous emporte de nouveau dans son univers si sombre et en même temps chargé d'espoir. Une saveur que lui seul sait transmettre !

Voilà ce que dit la quatrième de couverture :

Doomboy est un adolescent solitaire qui joue pour lui seul des morceaux de guitare électrique. Pour lui seul ? Pas tout à fait car à l'aide d'un vieil émetteur radio, il envoie ses morceaux vers sa bien aimée, vers l'au-delà. Ce qu'il ignore, c'est que toute la ville capte sa musique. Il devient très vite un héros anonyme, seul son meilleur ami sachant qu'il est l'auteur de ces compositions. Jusqu'au jour où un enregistrement de sa musique circule…

A mon tour de dire ce que je pense !

La mer, une météo étrange, des musiques déchaînées et un ado paumé qui vient de perdre sa copine et un meilleur ami fan. Voilà dans quel monde on s'engouffre. Les riffs de guitares vont prendre le dessus sur tout ! La puissance de la BD résulte de cette alchimie entre le vrai et l'onirique. Des aplats de couleurs sublimes, des personnages touchants et un paysage qui donne envie.

Doomboy au départ inconnu et malmené par les gens de son âge va devenir une légende locale grâce à la diffusion de ses morceaux de guitare à la radio. Voilà comment ses compositions spécialement conçues pour son amour défunt vont devenir des rendez-vous quotidiens très attendus. Sandoval va traiter de l'amour de façon subtile, délicate et vraie. Si notre protagoniste a perdu la personne qu'il aimait, certains autres personnages vont apprendre à tomber amoureux. Malheureusement tout le monde ne sait pas accepter l'amour ou n'assume pas son orientation et Sandoval va alors illustrer un rejet de l'homosexualité qui se fait avec violence.
Même si on s'attend un peu à ce qui se passe à force de lire cet auteur, il sait nous surprendre et nous fait fantasmer de nouveau.

Un coup de coeur pour la marchande d'étoile … A vous de lire pour la découvrir !
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critiques presse (5)
BoDoi
05 décembre 2011
Oscillant entre les registres du prosaïque, du poétique et du fantastique, la lecture de ce Doomboy ne saurait être que vivement conseillée. Que ce soit à celles et ceux dont l’âge se rapprocherait de celui des personnages dépeints, qu’aux autres, plus âgés, qui parcourront sans doute ce joli ouvrage avec un brin de soulagement… ou de nostalgie.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BulledEncre
25 novembre 2011
L’auteur mexicain sait plus que quiconque transmettre des émotions à ses lecteurs à travers un récit touchant tout en ajoutant un brin de fantastique à l’ensemble.[...] La frontière entre la vie et la mort est toujours mince dans ses récits sans toutefois tomber dans un contexte malsain. Tout a un sens, à chacun de s’imprégner de cet univers onirique.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
14 novembre 2011
Après les peu convaincantes "Bêtises de Xinophixerox", l'auteur mexicain renoue donc avec ses thèmes de prédilection, pour offrir au lecteur une jolie histoire légèrement teintée de fantastique, mêlant affres sentimentales et créatives. De quoi plaire à coup sûr aux aficionados de cet auteur singulier.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
03 novembre 2011
La mort transparaît sur les visages et les expressions des principaux personnages, notamment par le recours à de somptueux gris colorés, accentuant la dimension poétique et tragique d’un récit puissant et dérangeant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
24 octobre 2011
On apprécie cette ambiance rock qui plane sur cette fable poétique moderne qu’est Doomboy, une BD fascinante et plus facile d’accès qu’il n’y paraît.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le doom métal, c'est une forme extrême de heavy métal avec des tempos lents, des guitares qui jouent grave, et un son plus pesant que dans les autres genres de métal. La musique et les paroles donnent à la fois un sentiment de désespoir, d'horreur et de malédiction imminente.
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Anny… comment c’est possible que je puisse toujours marcher et respirer sans chialer face à ton absence ?
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- La musique et les paroles donnent à la fois un sentiment de désespoir, d'horreur et de malédiction imminente.
- OK ça a l'air cool.
Commenter  J’apprécie          50
Tu te rappelles d'Anny ?
Ben c'était ma meuf.
Ben elle est morte.
C'est arrivé il y a genre quatre mois, alors je souffre un peu moins maintenant.
C'est juste que de temps en temps j'ai pas envie de causer.
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