Mille tempêtes

Lisa est une jeune fille qui a un peu de peine à sociabiliser, orpheline de mère et avec un père disparu. Elle joue seule avec des poupées un peu effrayantes et des cranes d'animaux. À côté, un groupe d'enfant joue à la chasse au sorcières. Et un passage magique apparait !

Une bande dessinée combinant deux styles, des aquarelles superbes et d'autres au trait noir rehaussés de couleurs créant ainsi deux univers distincts (malheureusement pas toujours clairs). Un scénario parfois un peu confus avec des personnages peut-être trop ressemblants.

Mais le plaisir visuel est au rendez-vous pour un voyage féérique au pays de l'adolescence et du fantastique
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Avec « Doomboy », Tony Sandoval avait su toucher son public et les critiques de tout bord. Un graphisme reconnaissable immédiatement et une histoire des plus touchantes lui avait permis d'obtenir un succès bien mérité. de retour aujourd'hui avec « Mille tempêtes », l'auteur reste sur ses sujets de prédilection : l'adolescence et le fantastique. le tout est édité chez Paquet pour un total de 130 pages.

Lisa est une jeune fille à l'aube de l'adolescence. Orpheline de mère, elle va accidentellement passer dans un monde parallèle et en ramener un objet, ouvrant une brèche à des bestioles et monstres de tout genre…

Outre la dose de fantastique qui habite ses ouvrages, Tony Sandoval semble obsédé par la période de l'adolescente et de ses exclus. La marginalité et la violence du rejet sont au centre de ses oeuvres. En décalage avec les jeunes de son âge, Lisa est persécutée. Cela donne des scènes d'une rare violence typique de cet âge ingrat. Mais au-delà de cet aspect sociétal, c'est le fantastique qui englobe le tout. Lisa est accusée d'être une sorcière et elle devra en effet mener un combat contre des forces d'un autre monde.

Le récit de « Mille tempêtes » manque clairement de lisibilité. Si dans d'autres ouvrages le lien entre les récits fantastiques et adolescents sont évidents, c'est moins le cas dans cet ouvrage. On a plutôt l'impression de lire deux histoires en parallèle. C'est une vraie déception en lecture. Si on retrouve la patte de l'auteur, un peu de clarté dans la narration n'aurait pas fait de mal. On pense notamment à l'arrivée du père, un peu tardive façon deus ex machina.

Graphiquement, en revanche, le plaisir est total. le style personnel de Tony Sandoval se reconnaît au premier coup d'oeil. Pourtant, l'auteur multiplie les techniques pour notre plus grand plaisir. Démarrant avec un style épuré sans encrage à l'aquarelle, le récit adopte alors un style plus conventionnel (case rectangulaire, colorisation en aplats numériques, encrage…). Des allers-retours sont alors fréquents entre les techniques, la plupart du temps dictés par l'histoire (comme pour les changements de mondes par exemple). Il est dommage que certains changements graphiques laissent un peu dubitatif par leur intérêt. Quoi qu'il en soit, le trait est toujours très beau et personnel. Tony Sandoval est l'un des dessinateurs qui me marque le plus actuellement par son univers original et reconnaissable entre mille.

Une petite déception pour ce « Mille tempêtes ». Si le graphisme est puissant et certaines planches admirablement pensées, le fil rouge de l'histoire reste un peu confus, même si les relectures apportent un peu de sens à ce combat fantastique d'un autre monde.

Vous vous souvenez peut être comme j'avais été emballé par le Serpent D'Eau, précédent opus de Tony Sandoval chez Paquet, au sein de la collection Calamar (dont il est également directeur). On retrouve dans ce nouvel album, au design superbe, les thèmes qui sont chers à l'auteur mexicain : le fantastique, les créatures monstrueuses, les difficultés des relations adolescentes, la mort,… Une jeune fille albinos, orpheline, se complait dans son monde imaginaire, à tel point que ses camarades la prennent pour une sorcière. Alors qu'elle s'éveille à l'amour, elle découvre un monde parallèle infesté de monstres qui la prennent pour leur reine. Mélangeant les techniques graphiques avec autant de réussite, Sandoval tisse à nouveau une toile narrative et visuelle enivrante et signe encore un album à part. A lire avec une ambiance musicale adéquate: http://bobd.over-blog.com/2015/06/tempete-adolescente-1000-tempetes-vs-in-the-wall.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

Ce roman graphique je l'ai emprunté a cause de sa couverture que je trouve magnifique.
Le récit, par contre, est un peu plus noir. Les dessins restent très jolis et les couleurs le sont tout autant.
Je ne pensais pas que ce serait une histoire sombre. Je suis allée au bout car le tout se lit assez rapidement et on est tout de même embarqué dans l'histoire.
Je pense que je pourrais relire un livre de cet auteur pour voir si c'est juste ce titre qui est comme ça noir ou bien ils le sont tous. En tout cas, presque juste pour les dessins cela vaut la peine.
Sinon, c'est un tome unique ;)

Dommage que des dessins qui attirent à ce point l'oeil, raison pour laquelle j'ai emprunté ce livre sans trop me poser de questions, cachent finalement un scénario des plus confus.

Je n'ose m'aventurer dans un résumé, aussi court soit-il, tant j'ai l'impression de ne toujours pas avoir saisi l'essentiel. Ce qui semble être métaphorique et onirique devient bien trop tangible, ce qui paraît évoquer les premiers émois de l'adolescence se trouble dans un scénario qui nous perd.

Bref, je ne sais pas trop ce qu'il en est et, le livre refermé, je n'ai pas plus envie d'y réfléchir. Autant dire que je suis passé littéralement à côté de cette histoire.

De la douceur, de la délicatesse, du macabre et de la poésie ! Voilà ce qui décrit à chaque fois le travail de cet artiste et Mille tempêtes ne déroge pas à la règle. Nous voilà pris dans la vie de Lisa, jeune fille tourmentée par la mort de sa mère et le départ de son père qui la laisse dans la solitude. Adolescente cette jeune fille oscille entre l'enfance et le monde adulte sans vraiment savoir dans lequel basculer. Elle trouve un travaille pour l'été dans un café mais dès qu'elle a du temps libre Lisa se réfugie au bord de mer avec sa poupée. Oui encore une fois Tony SANDOVAL nous dresse un paysage aquatique et comme dans Doomboy nous sommes au bord de la mer avec des grandes dunes de sables.

Lisa n'a pas d'ami, les autres la regarde d'un mauvais oeil et les enfants la traite de sorcière à longueur de journée mais maintenant qu'elle est adolescente son physique commence à attirer certains garçons. C'est une jeune fille qui a des passions étranges, que personnes ne peut comprendre mais n'est-ce pas cela avoir une personnalité ? Elle aime les os, les animaux morts et les choses étranges. Voilà ce qui la mène dans un monde parallèle où elle est attendue et où elle est la bienvenue ... Mais quel est ce monde ? Est-ce bien de fuir sa vie ?

Une véritable histoire sur le fait de grandir, sur ce que veut dire devenir adulte. On perd des amis, on change physiquement, on change d'habitude, on fait des rencontres malheureuses et parfois heureuses, on se trompe mais il faut toujours avancer. Voilà ce que raconte Mille tempêtes, voilà pourquoi je vous le conseille, voilà pourquoi j'aime cet auteur et que je continue une fois de plus à être marquée par son travail !

Des images torturées aux couleurs pastels, un monde noir avec des enfants qui rêvent et qui ne sont pas encore totalement désabusés et de l'étrange. Je vous laisse vous faire votre idée de cette BD assez particulière.
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Avec Mille tempêtes Tony Sandoval nous entraîne à sa suite dans un univers étrange, fantastique et inquiétant. Ce nouvel album nous ouvre les portes d'un monde peuplé d'affreuses et sinistres créatures, tout droit sorties de l'imagination foisonnante de Tony Sandoval. On retrouve avec délectation ce qui caractérise le travail si atypique cet auteur : un récit merveilleux et mystérieux, des personnages incarnés, un graphisme aux aquarelles pastelles et aux traits hantés. C'est singulier, c'est grandiose.

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Lisa est une jeune adolescente solitaire, un peu mystérieuse, qui aime flâner dans la nature et collectionner les petits os et les cailloux étranges. Elle vit avec sa marraine et son fils. Sa mère est morte. Les autres enfants l'évitent. Certains disent qu'elle est un peu sorcière, les vieux du village pensent qu'elle est la fille du diable. Un jour elle découvre un arbre particulier, qui lui permet de passer dans un monde parallèle. Elle y découvre un crâne d'animal dont elle emporte les dents. Or ce monde semble en fait une succursale de l'enfer, habité par des créatures imaginaires et terrifiantes, dirigée par Ojdre, un montre mi-bouc mi- minotaure. Ojdre cherche à percer le passage vers le monde réel pour y récupérer son bien dérobé par Lisa. L'histoire, fantastico-onirique, balance entre ces deux mondes dont on sait qu'ils vont se rencontrer ; et la vie banale d'une adolescente durant ses vacances d'été, entre petits boulots, premiers amours et déceptions ; sur fond de mélancolie profonde. C'est l'histoire d'une jeune fille solitaire, blessée parla mort de sa mère et par l'absence de son père, qui oscille entre l'enfance et l'âge adulte.

Mon avis : un curieux objet, magnifiquement illustré, entre aquarelle, noir et blanc, couleur. L'histoire m'a parue confuse à plusieurs moments, parfois complètement absurde (Lisa se transforme en yéti blanc après avoir embrassé un garçon et va du coup combattre la horde de monstres qui avait capturé d'autres enfants s'étant aventurés par mégarde dans l'autre monde). On reste dans l'univers onirique, poétique et mélancolique propre à Tony Sandoval ; un objet singulier pas forcément accessible aux plus jeunes.

"Fleurpageons le rhododendroves, gyraient et gygamblaient dans les vabes. On frimait vers les pétunias et les momerades embradent"

Il y a de tout, c'est beau, ça souffle, ça émerveille, c'est très joliment construit, magnifiquement reproduit.
Tony Sandoval est un de mes dessinateurs préféré.
Mais.
Et c'est un problème récurrent de la collec' calamar des éditions Paquet.
Mais il y a le scénar.
D'habitude il frôle le niveau zéro. Là, on a du nouveau : c'est le grand n'importe quoi. du naïf, du fantastique, du culcul, de l'ubuesque, du Lemmy, du fantasy, du...
Au secours ! Diablerie, offrez vous des scénaristes et dessinez donc en paix Vils païens crayonneux !!!