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3,88

sur 1557 notes
Déception… alors que ce livre avait tout pour me plaire.

Cédric Sapin-Dufour revient sur sa vie avec Ubac, un bouvier bernois : un amour incommensurable qui va souvent de paire avec la tristesse lors de la perte de son chien... Voici l'idée de la quatrième de couverture, alors dès que j'ai eu l'occasion, j'ai lu ce livre.

Au-delà de l'histoire, juste en lisant la préface écrite par Jean-Paul Dubois, je me suis dit « ok je vais pleurer durant tout le roman, c'est sûr et certain ». C'était de la poésie mélangé à un sentiment d'amour profond et pur envers les animaux. Juste sublime.

Malheureusement, dès les premières pages, le style de l'auteur a été très compliqué. D'autant plus, après ma lecture de la préface. Je n'ai pas accroché à la plume, trop de mots pour soulever une simple idée. D'ailleurs, les tournures de phrases complexes et métaphoriques qui plaisent beaucoup à certains m'ont complètement perdue… Plusieurs fois j'ai dû relire des passages pour comprendre juste ce que Cédric Sapin-Dufour voulait dire.

Concernant l'histoire, je m'en faisais une idée trop précise je pense. J'imaginais un récit qui me prend aux tripes et m'émeut avec la même intensité que lorsque je regarde le film Hatchiko (réalisé par Lasse Hallström).

Je souhaitais une histoire autour d'un chien et uniquement de lui. Pour moi, l'auteur prend trop de place dans ce récit et j'ai eu encore plus de mal lorsque s'ajoute Mathilde, sa campagne. Sans parler, des autres chiens. Très déconcertant d'ailleurs, ce n'est pas l'histoire d'un amour entre un homme et son chien. Il s'agit plutôt d'un éloge de la part de l'auteur pour les chiens, en général et qui s'appuie en partie sur son histoire avec Ubac.

Je me demande si le but premier de Cédric Sapin-Dufour était de se faire publier, d'écrire un roman qui serait lu par un public. Il parle beaucoup de lui et de son ressenti mais parfois plus que d'Ubac lui-même.

En bref, j'avais trop d'attente pour ce roman et au-delà de l'histoire, c'est la plume de l'auteur qui ne m'a pas convenu.
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J'avoue que je partais avec un a priori un peu négatif après la lecture de plusieurs critiques très sévères concernant ce livre et je m'attendais à sans doute l'abandonner en cours de lecture.
Cependant, le prologue m'a émue aux larmes et, même si le style est déroutant et parfois agaçant, je me suis laissée emporter par ce récit.
On peut déplorer des longueurs, certes mais quiconque a eu un chien, a partagé avec lui une tranche de vie et l'a aimé sincèrement , ne peut rester insensible à ce texte.
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Un roman, d'une grande beauté, éblouissant et grave, qui se veut un véritable chant d'amour d'un homme pour son chien et nous va droit au coeur. Il est, de plus, merveilleusement bien préfacé par Jean Paul Dubois,
Voici donc un récit de vie et de mort entre un homme, Cédric, l'auteur, et son chien Ubac, un bouvier bernois. Au fil du temps, alors qu'il grandit, il prend une place de plus en plus essentielle dans la vie de notre narrateur.
Cédric Sapin-Defour, le narrateur, nous confie son lien intime et intense avec Ubac. Une vie commune qui a duré durant treize ans jusqu'à sa mort en 2017. Ce livre est un hommage à son chien mais parle également du rapport de l'auteur à la nature. L'empathie et l'attention portée à l'autre repoussent la noirceur du monde. Alors que comme tout le monde, le narrateur est dans la nostalgie, la mélancolie, la crainte et l'impatience, au contact de son chien il apprend à être dans l'instant présent. Ce chien qui accepte tout ce qui peut animer la minute qu'il est entrain de vivre lui rappelle qu'une vie n'est qu'une succession de minutes à vivre pleinement. Il est également le parfait antidote à l'immobilité et à la « fossilisation ».
Tout commence par une petite annonce dans un journal local qui met en vente une portée de douze bouviers bernois nés le quatre octobre. Après un temps d'hésitation, le narrateur se rend sur place et est choisi par un chiot. Pour l'homme, c'est une évidence, ce sera lui et aucun autre. Commence alors une histoire d'amour immédiate, puissante, inconditionnelle, absolue et continue, mais malheureusement peu durable.
Dans ce récit très fort d'un amour singulier pour un chien, l'auteur évite parfaitement bien deux écueils, le premier, l'anthropomorphisme, malgré tout son amour, le narrateur jamais ne considérera Ubac comme un humain ou un enfant, il est un chien et le second, l'idéalisation de l'animal, non le narrateur ne fuit pas les hommes et ne met pas son chien au-dessus d'eux, il considère que l'amour est partageable.
Mais vient la mort, car avec un animal, la fin est déjà écrite, on ne négocie malheureusement pas avec le temps. Les chiens vieillissent plus rapidement que nous et l'adorable chiot , le fougueux compagnon, deviendra un vieillard bien trop tôt. le chien n'est que de passage parmi nous, le narrateur d'une plume poétique, pudique et délicate, nous fait partager son immense tristesse. Tristesse qui ne suscite qu'indifférence chez les autres qui ne comprennent pas que la douleur à la perte d'un animal puisse égaler celle d'un humain.
Par ce roman, Cédric Sapin-Defour nous parle d'une rencontre exceptionnelle avec des mots d'amour d'un homme pour son chien et réciproquement. Il nous met la larme à l'oeil avec ce récit tendre, doux et poétique car on sait dès le départ que c'est une relation qui ne pourra pas durer. Toutefois on sent que cette rencontre fulgurante est très forte mais également tranquille et apaisante.
Un livre qui, par sa grande humanité nous fait du bien. On ressort comme grandi et apaisé de cette aventure d'une vie.

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Une annonce dans le journal. Une portée de bouvier bernois.
La visite chez l'éleveuse.
il s'imagine une petite femelle.
Puis Lui. Ce petit mâle qui ne le lâche pas du regard.
Ce sera lui. Forcément.
L'année des U : UBAC. Pour un montagnard , c'est parfait.
Cédric et Ubac.

Pour une fois Il s'agit d'une histoire d'amour, Minou. Mais noooon je ne suis pas malade :
Une histoire d'amour d' un chien et son maître.

Je ne vais pas y aller aller par 4 chemins ce livre est un gros coup de coeur.
J'ai beau lire des thrillers avec les pires horreurs, je suis une fille sensible (quand-même ) et je suis aussi cette meuf qui préfère que l'homme meure dans le film plutôt que le chien.

Dès la préface, superbement écrite, je  pleurais déjà. Man dieuuuu Mimi arrête ça de suite s'il te plait.

L'histoire entre un homme et son chien. 13 ans de vie commune.
C'est autobiographique.
C'est universel.
Le lien profond qui unit un chien et son maitre.
C'est une ode à Ubac faite par l'auteur.
Il accompagne, il rend meilleur. Il fait changer la perception de la vie et les échanges avec les hommes. La place que prend son chien dans son existence. Son toutou rend plus beau les choses simples
Bon autant te prévenir une fois que tu commences ce livre, tu sais déjà comment ça va se terminer.
Sors les mouchoirs, ça va couler. et beaucoup.

Ubac grandit, Ubac vieillit.
J'ai trouvé les propos justes. Ils font mouche.(Pour moi)
Le respect. L'amour. L'attention.

SEUL BEMOL :  j'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur au début. J'ai du relire plusieurs fois certaines phrases. Pourquoi en faire des tonnes pour dire des choses simples?!
Bref.
Je me suis habituée par la suite car j'ai dévoré cette histoire et fini les yeux explosés d'avoir pleuré. pleuré. Et encore pleuré.

Je finirai cette chronique par cette citation :
«Prendre un chien, c'est accueillir un amour immarcescible, on ne se sépare jamais, la vie s'en charge, les déclins sont illusoires et les fins insoutenables.»

UBAC est en couverture du livre.
Désormais je suis le gars sur Insta, j'ai liké toutes ses photos de chiens etc ....

Va.Va chercher ce livre, Minou!

* WOUF ~ BISOUS LES MINOUS *






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Je n'ai jamais eu de chiens, que des chattes (rien à voir entre les deux, ça, c'est sûr !) que j'ai adorées.
Mais là, j'ai craqué.
Autant je n'aime pas beaucoup ces petits roquets aboyeurs et mordeurs, qu'on dirait handicapés tant ils sont portés aux bras ou transportés dans des poucettes, autant j'aime ces grosses boules de poils et le regard amoureux et confiant qu'ils portent sur leur maître.
J'ai envié le lien privilégié qui existait entre l'homme des montagnes et son chien Ubac, un bouvier bernois.
Beau couple complété avec bonheur, au fil des années, par une amoureuse et deux autres chiens.
J'ai eu beaucoup de peine quand au bout de 14 ans il a fallu le faire piquer (j'ai vécu cela avec une chatte atteinte d'hydropisie, c'est dur, même si nécessaire) et savoir que cette vie sera courte est bien difficile à accepter.
Cédric Sapin-Defour a parfaitement su retranscrire cette relation, sa construction, son épanouissement et son terme.
Alors, bien sûr on peut trouver le livre un peu surécrit ce qui agace en début de lecture, mais cela passe vite, je vous le promets.
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Page Facebook: Pascale Bookine
Blog: pascalebookine.eklablog.com

«Prendre un chien, c'est accueillir un amour immarcescible, on ne se sépare jamais, la vie s'en charge, les déclins sont illusoires et les fins insoutenables.» *****

Quelle belle surprise que ce livre ! Je ne savais pas à quoi m'attendre, je craignais un récit sans relief, ou trop cliché peut-être, et ce sont les critiques majoritairement élogieuses qui m'ont décidée à l'entamer. Bien m'en a pris…

« Son odeur après la pluie » est l'histoire d'un amour pur et inconditionnel, celui qui a uni (et unit toujours, par-delà la mort) l'auteur et son bouvier bernois, Ubac. de la petite annonce lue par hasard à l'adieu déchirant, Cédric Sapin-Defour retrace sa vie aux côtés d'Ubac, leur complicité, les moments partagés, leur exploration de la montagne et de la nature qu'ils aiment tant.

Ce livre m'a énormément touchée et j'avoue l'avoir fini en larmes (va-t'en expliquer à ton fils qui passe par là que tu pleures parce que le chien de ton livre va mourir…). Il capte à merveille la relation qui peut s'instaurer entre l'humain et l'animal, il fait sourire et il bouleverse. Il est une ode à la nature également, la montagne et ses créatures étant omniprésentes et magnifiquement décrites.

J'ajoute que j'ai beaucoup aimé l'écriture de Cédric Sapin-Defour, son style riche et son ton juste, et j'aurais pu citer des dizaines de passages qui m'ont frappée ou émue. A titre d'exemples… « Il y aura l'été dont je serai l'animal abandonné. », « Il y aura sans trop y croire d'attendre de revivre. », « C'est irracontable le bonheur, il peut ne s'agir que d'une vacance de la peine. »

Un livre coup de coeur que tout le monde devrait lire, ceux qui ont aimé et perdu leur fidèle compagnon et les autres aussi, ceux qui l'ont échangé contre quelques jours au soleil et ceux qui ne comprennent pas, ceux pour qui « ce n'est jamais qu'un chien »…

Et comme disait Anatole France… « Tant qu'on n'a pas aimé un animal, une partie de notre âme reste endormie »…
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J'ai beaucoup entendu parler en bien de ce roman autobiographique.
Ce roman parle énormément aux propriétaires de chien. Il parle de l'amour qu'on leur porte.
Le récit est fluide et émouvant (j'ai même failli versé ma petite larme).
L'histoire entre cette homme et son animal est très belle, malgré cela ce n'est pas un coup de coeur. Car j'ai lu des histoires plus triste et retranscrite avec beaucoup plus d'émotion. C'est peut être le style d'écriture auquel je n'ai pu pu adhérer.

Néanmoins, il est à remettre entre les mains de tous les amoureux des chiens.
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Une très belle histoire entre un homme et son chiot. le bipède va tenter d'inculquer la propreté, les repas à heures fixes, chacun son dodo. le chien va apporter un regard contemplatif : même s'il connaît le lieu il y a toujours quelque chose de nouveau. Même le rendez-vous vétérinaire prend un autre regard : curieux des chats dans des cages, le chien doit s'interroger sur le motif de l'emprisonnement. Un lien puissant entre animal et compagnie et humain, parfois dans l'anthropomorphisme, qui font grandir les deux êtres vivants : donner un nouveau rythme de vie.
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Ce livre est une très belle ode au chien de l'auteur, mais aussi plus largement une ode à la nature, à l'appréciation de l'instant présent, à la spontanéité et au fait de vivre pleinement.
Je recommande vivement ce très beau roman autobiographique. J'ai eu quelques difficultés avec le style de l'auteur que je trouvais particulièrement alambiqué dans les premiers chapitres, mais j'ai assez rapidement été happée par le récit et la pureté des scènes et des sentiments décrits. L'auteur a fréquemment recours à de superbes métaphores.
Les amoureux des animaux et des grands espaces seront sans doute touchés par ce livre, qui donne des envies de randonnées dans la montagne, et rappelle l'essentiel en toute humilité.
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Pour qui aime, les chiens, vit avec eux et a vécu leurs pertes, l'ouvrage de Cedric SAPIN-DUFOUR a une saveur particulière : celle de l'ouvrage bien écrit dont on savoure les paragraphes, les chapitres, s'arrêtant longuement sur certains car on ne peut s'empêcher de se remémorer les moments passés avec nos compagnons, de sourire en voyant avec quels détails ou juste suggérés sont contés leurs manières si particulières.
Je n'ai pas pleuré, j'ai été émue, touchée, j'ai beaucoup souri. J'ai effectivement lu entouré de l'odeur.
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