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3,9

sur 1401 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une idée de livre épatante doublée d'un succès de librairie inattendu. Hélas, ce fut pour ma part une lecture laborieuse, gâchée par un style bien ampoulé. J'avoue avoir eu du mal à terminer l'ouvrage, qui m'a forcé à opérer des retours en arrière pour tenter de comprendre certains propos de l'auteur. Un peu plus de simplicité et de fluidité n'auraient pas nui au récit et à la cause canine...
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J'étais très impatiente de lire ce livre plutôt encensé par la critique !
J'avoue que j'ai été plutôt déçue !

Le début du livre est certes très touchant : le choix du chien (qui choisit qui d'ailleurs ?), l'attente de son arrivée, la recherche de son nom, ses premiers pas dans la maison, les premières promenades etc...

Mais ensuite... ça se gâte ! A partir de la 2nde partie du livre, la description de ce que j'ai vite considéré comme la vie rêvée de 2 bobos à chiens (oui oui au pluriel) m'a vite lassée !
C'est dommage car certains passages liés au comportement chien lui même étaient intéressants mais la description des N visites chez le vétérinaire, voyages en van et autres paquets de croquettes... pitié non !

Désolée, je n'ai pas non plus été bouleversée par la fin ! Trop c'est trop ! je trouve même que l'emprunt de la citation de Victor Hugo (qui, lui, pleurait sa fille !) insupportable !!!

J'ajoute que le livre est écrit dans un style très ampoulé voire même pompeux avec des constructions de phrases complexes qui freinent la lecture ! j'ai dû m'arrêter plusieurs fois pour retrouver le verbe , le sujet, les divers compléments et ainsi retrouver le sens de phrases au premier abord incompréhensibles.

Quant aux divers mots "pseudo-savants" qui émaillent le texte j'ai vite abandonné l'idée dans chercher le sens au fil du texte. Tant pis !!!
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Le sujet est intéressant, il est malheureusement écrit dans un style pédant. J'ai commencé ce livre en lisant plusieurs fois les paragraphes pour essayer de les comprendre. Je l'ai continué en sautant des paragraphes pour arriver plus vite à la fin. Dommage
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❝Tout le chien est dans son regard.❞
Paul Valery

... et dans Son odeur après la pluie. Ce titre est une merveille. La préface sensible de Jean-Paul Dubois aussi. le premier roman de Cédric Sapin-Defour est le récit autobiographique et rétrospectif d'un amour ❝immarcescible❞ entre un homme et son chien liés par une complicité fusionnelle que viendront égayer des années plus tard Mathilde la compagne, Cordée et Frison deux autres chiennes.

Ubac — ❝Des syllabes, deux, fuyant la lumière mais ne refusant pas les éclats du bonheur❞ — est ce bouvier bernois que Cédric a adopté à la lecture d'une petite annonce découverte par hasard dans un journal, presque sur un coup de tête, ne se doutant pas — pas tout à fait encore — combien cette vie toute neuve allait bouleverser la sienne.

❝C'est ainsi, il m'a regardé, je l'ai regardé, nous nous sommes dit, c'est toi et la Terre a changé d'axe, les mystères d'une vie plus ample que nous, voilà tout.❞

J'ai été alléchée par les avis élogieux, par le phénomène éditorial de ce roman paru au printemps et dont on parle déjà pour une adaptation à l'écran. de surcroît, c'est un premier. Et est-ce pour cette raison-là qu'enfin me décidant à le lire ma déception est grande ?

Il n'y a rien, absolument rien d'inédit dans ces pages. D'ordinaire si prompte à noircir mon carnet de notes et de citations, je n'ai glané ici et là que quelques phrases pour étayer ce billet. Certes, que l'on ait eu ou non un compagnon à quatre pattes, on ne peut qu'être profondément touchés par ces deux vies qui lentement s'apprivoisent, se comprennent d'un seul regard et font chemin commun, un chemin parfois accidenté par quelques mésaventures comme ces visites d'urgence chez les vétérinaires, ❝êtres supérieurs❞ qui prennent soin de leurs ❝patients muets❞, auxquels l'auteur rend un hommage appuyé et mérité.

❝Je sais que cette vie commune aura ses joies et ses peines mais c'est ainsi, les chemins menant au bonheur sont pavés de bien des affres, les trajets directs n'existent pas ou alors c'est vers autre part que le bonheur.❞

Cédric Sapin-Defour n'est pas en reste pour nous dire par le menu et avec une générosité qui n'évite pas les redites ces journées dans le Beaufortain, pays de montagnes majestueuses et de vallées verdoyantes qu'Ubac et lui patrouillent chaque jour, laissant le hasard parfois, l'habitude souvent décider de l'itinéraire. Les rencontres, les trouvailles, l'éveil des sens, les petits riens du quotidien à deux les façonnent l'un et l'autre à force d'imperceptibles changements.

❝Ubac s'enferme joyeusement dans chaque instant que lui offre la vie, épris follement du présent, hermétique à tout le reste puis, à la moindre occasion et sans l'annoncer, il accepte tout aussi volontiers d'en sortir et que sa vie prenne soudain une autre direction que celle envisagée à la seconde précédente […]. C'est cela vivre avec un chien, c'est réapprendre qu'une heure est faite de soixante minutes valant chacune d'être considérée, s'octroyer le droit de papillonner de l'une à l'autre, se rendre saisissable à la surprise et à l'incertitude, ces sources inépuisables d'espérance.❞

Tout est hélas d'une grande banalité qui, si elle reflète parfaitement la vie simple auprès d'un animal aimé et la manière d'habiter le monde avec lui, interroge sur la nécessité de l'écrire. La sincérité de l'entreprise n'est pas contestable, tant s'en faut, et je suis heureuse si cela a permis à l'auteur de faire reculer un peu son immense douleur tout en retenant des souvenirs qui lui seront toujours chers, telle cette odeur du titre, ❝ce lien intime, fermé aux autres.❞

❝Il n'y a rien de plus simple que de vivre avec un chien. Il suffit, quand il rentre, d'écouter le bruit de ses pattes cliquer sur le parquet, de respirer son odeur qui, dans son sillage, imprègne directement le couloir de la maison, et de regarder filer les jours entre les touffes de ses poils qu'il abandonne un peu partout. Et puis un soir, vous n'entendez plus que le silence, les pièces, toutes, empestent l'absence et il n'y a plus rien, nulle part, à balayer et à aspirer. Et c'est à ce moment-là, cette nuit-là, à cette heure précise, que vous ressentez jusqu'au fond de vos os que votre chien est mort.❞

D'où le besoin de s'adresser directement à lui dans les dernières pages du livre, qui m'auront finalement émue.

Je terminerai ce billet par quelques mots sur l'écriture de Cédric Sapin-Defour qui m'a déconcertée dès les premières pages, là où certains verront une forme de poésie. À la recherche du mot savant, de la tournure inutilement compliquée, de l'envolée cocasse, elle m'a souvent plongée en pleine confusion, m'obligeant à reprendre certains passages, contrariant le rythme de ma lecture. Je pourrais recopier des paragraphes entiers, toutefois pour donner un exemple tout en faisant court, la phrase

❝L'âge et son compère l'expérience ne charrient pas que leurs régressions.❞

me laisse encore perplexe quant à ce qu'il me faut comprendre. Et je ne parle même pas de l'emploi fautif du masculin ❝son compère❞ pour ❝expérience❞...

Lien : https://www.calliope-petrich..
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Pourquoi une si petite note ? Pour compenser les notes dithyrambiques dispensées ça et là sur cet ouvrage. La dernière partie du livre est assez belle, sur le départ de ce Bouvier bernois que nous avons suivi dans la montagne, à l'arrière de la voiture, chez les commerçants, en classe. Sur le deuil impossible des autres animaux, qui ne peuvent que subir. Des pages sensibles, délicates. Des pages que nous aurions aimé lire dès le début car MON DIEU que ces premiers chapitres sont pénibles. Il est incompréhensible que Cédric Sapin-Dufour reçoive un tel accueil quand on doit stopper la lecture à chaque page pour cause de phrase intentionnellement alambiquée, ou de vocabulaire authentiquement abscons. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? L'auteur voulait-il réserver le Graal du coeur de récit à une élite ? Ne savait-il pas comment aborder son récit ? Voulait-il nous dire qu'avant d'avoir son chien, il n'était que stupidement un homme ? Je ne sais pas, mais c'est littéralement odieux à lire (et je pèse mes mots). D'autant qu'au fil du récit, l'auteur égrène ses jugements sur les autres propriétaires de chiens. Ce manque d'humilité paradoxal, alors qu'il nous jure ses grands dieux qu'avoir un chien le ramène à l'essentiel, m'a heurtée tout au long du récit. Persévérer dans la lecture vous permettra d'aborder un rivage plus agréable, bien plus agréable que ne l'est l'auteur. Bon courage.
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Déception… alors que ce livre avait tout pour me plaire.

Cédric Sapin-Dufour revient sur sa vie avec Ubac, un bouvier bernois : un amour incommensurable qui va souvent de paire avec la tristesse lors de la perte de son chien... Voici l'idée de la quatrième de couverture, alors dès que j'ai eu l'occasion, j'ai lu ce livre.

Au-delà de l'histoire, juste en lisant la préface écrite par Jean-Paul Dubois, je me suis dit « ok je vais pleurer durant tout le roman, c'est sûr et certain ». C'était de la poésie mélangé à un sentiment d'amour profond et pur envers les animaux. Juste sublime.

Malheureusement, dès les premières pages, le style de l'auteur a été très compliqué. D'autant plus, après ma lecture de la préface. Je n'ai pas accroché à la plume, trop de mots pour soulever une simple idée. D'ailleurs, les tournures de phrases complexes et métaphoriques qui plaisent beaucoup à certains m'ont complètement perdue… Plusieurs fois j'ai dû relire des passages pour comprendre juste ce que Cédric Sapin-Dufour voulait dire.

Concernant l'histoire, je m'en faisais une idée trop précise je pense. J'imaginais un récit qui me prend aux tripes et m'émeut avec la même intensité que lorsque je regarde le film Hatchiko (réalisé par Lasse Hallström).

Je souhaitais une histoire autour d'un chien et uniquement de lui. Pour moi, l'auteur prend trop de place dans ce récit et j'ai eu encore plus de mal lorsque s'ajoute Mathilde, sa campagne. Sans parler, des autres chiens. Très déconcertant d'ailleurs, ce n'est pas l'histoire d'un amour entre un homme et son chien. Il s'agit plutôt d'un éloge de la part de l'auteur pour les chiens, en général et qui s'appuie en partie sur son histoire avec Ubac.

Je me demande si le but premier de Cédric Sapin-Dufour était de se faire publier, d'écrire un roman qui serait lu par un public. Il parle beaucoup de lui et de son ressenti mais parfois plus que d'Ubac lui-même.

En bref, j'avais trop d'attente pour ce roman et au-delà de l'histoire, c'est la plume de l'auteur qui ne m'a pas convenu.
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Ce livre promettait une histoire simple et touchante entre un homme et son chien. Cependant, la complexité des phrases m'a complètement égaré. J'ai eu du mal à me connecter avec l'histoire à cause de sa lourdeur. Malgré quelques moments émouvants, la difficulté de lecture a rendu l'expérience décevante
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Un tel panégyrique pour un chien, c'est proprement exceptionnel, inouï et démesuré. N'en jetez plus, il y a overdose, indigestion !
Le livre a tellement été encensé que j'ai voulu aller jusqu'à la fin, malgré tout (lecture rapide, heureusement !)
On a souvent l'impression que l'auteur cherche à faire du style, à s'essayer à un humour d'initiés maîtres de chien et à trouver des jeux de mots. Tout cela allonge inutilement ce bouquin dont je me contenterais de la moitié, et encore !
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Voici une lecture qui m'a été recommandée sans atteindre son but !
En effet je déplore le place surdimensionnée que prennent les animaux de compagnie dans notre société. On en arrive à des excès ridicules, égoïstes, au détriment des animaux parfois. Et que l'on ne vienne pas me dire que je n'aime pas les animaux car bien souvent les personnes dans l'excès ont du mépris pour ceux qui ne fonctionnent pas comme eux.
Dans ce livre, on a tout le panel de ce que je déplore et qui m'a ennuyé et agacé au plus haut point.
En ce qui concerne l'écriture, elle est effectivement ampoulée, comme cela est déjà dit dans plusieurs critiques, avec ces mots savants que l'on trouve régulièrement pour nous démontrer on ne sait quoi.
Bref, quelques heures de lecture inutiles, perdues !
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Moi qui aime mes chiens plus que tout au monde, l'un d'eux étant un Bouvier Bernois, je pensais que j'allais adorer ce livre, une ode à l'amour des chiens et du lien qu'on crée avec eux. Même peut-être verser ma petite larme.
Malheureusement, bien que le fond de ce livre soit magnifique, la forme, en revanche, m'a empêché d'apprécier ma lecture. Une écriture plus simple m'aurait permis de ressentir beaucoup plus d'émotions.
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