La saga du Sorceleur, tome 3 : Le baptême du feu

Un nouveau tome assez lent mais qui conte ENFIN plus en détails l'histoire des sorceleurs. La première partie du roman se situe à Kaer Morhen, la terre des sorceleurs, ou Ciri, personnage d'abord agaçant puis attachant, s'entraîne a en devenir une elle-même. 🤩

Certains sujets dans ce livre sont abordés et j'ai trouvé la question très intéressante. Par exemple, à plusieurs reprises, on parle des mensualités féminines avec beaucoup de tact, d'humour mais aussi de finesse et de pédagogie. On traite également la question du racisme envers les elfes... bref, ce tome annonce une suite bien plus sombre. 😱

J'ai tout de même été obligée de télécharger une carte de cet univers ainsi que de noter certains noms de gouverneurs de royaumes ou de magiciens car je m'y perdais un peu. Les conflits politiques se mettent en place, on comprend doucement où l'histoire va mener mais pour mieux l'apprécier, j'ai eu besoin de supports écrits et visuels. 😅

Je considère un peu ce tome comme une grosse introduction à l'intrigue principale. L'action n'est pas aussi présente que dans les deux précédents car, même si ils nous ont permis de nous familiariser avec l'univers, il fallait bien passer au coté plus complexe avec les conflits politiques. Malgré tout, cela annonce une suite démente. ☺️
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🔸Quel plaisir de retrouver Geralt et ses compagnons. Dans ce tome, les aventures vont lentement, très lentement mais je ne me suis pas ennuyée du tout. Geralt s'étant remis de ses blessures, décide d'aller récupérer Ciri. En chemin, il trouvera Jaskier et Zoltan le nain puis Mylva la driade viendra les rejoindre. Ensemble, ils découvriront des paysages dévastés par la guerre, croiseront la route d'autres personnages (notamment Régis ce vampire qui n'a rien d'un vampire), ils se perdront, se sépareront, se disputeront mais il savent qu'ils sont plus forts ensemble et Geralt devra faire sans son côté solitaire.
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🔸Les joutes verbales animent beaucoup le récit et sont à mourir de rire.
De l'autre côté, les magiciennes se sont réunies et ont créer une loge secrète pour tenter de sauver la magie. Il ne se passe quasiment rien à part beaucoup de dialogues stratégiques.
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🔸Ce tome est bien différent du précédent, les personnages qui prennent part à l'aventure de Geralt donnent du piment au récit et ça fait du bien de le voir en groupe.
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Pourquoi ce livre?
J'ai choisi ce livre car il était situé au premier rang de mes lectures à faire, ayant déjà lu les deux premiers tomes de la série. Je m'étais promis de finir le cycle avant de me plonger dans la série de jeux vidéo nommée The Witcher, qui est basée sur l'oeuvre de Sapkowski. Les livres ainsi que les jeux sont souvent présents dans les listes des meilleurs ouvrages fantastiques, recommandés autant par les critiques, les lecteurs ainsi que les joueurs.

Un premier aspect qui m'a plu:
La richesse de l'univers créé par l'auteur est assez impressionnante, de par les descriptions des coutumes, de la politique, des blasons ainsi que de l'intégration de la mythologie dans des lieux fictifs. Les débuts de chapitres sont agrémentés de citations d'ouvrages provenant de l'univers de Sapkowski. Cette mise en abyme rend l'univers encore plus étoffé. Chaque territoire a sa faune locale, ses peuples, ses lieux connus et son histoire. La saga n'a rien à envier aux autres oeuvres d'auteurs du même genre, comme ceux de Robert Jordan et de Terry Goodkind.

Un second aspect qui m'a plu :
Sapkowski a créé des personnages qui sont loin d'être unidimensionnels, qui évolue à travers l'histoire. Geralt n'est pas qu'un guerrier froid et impitoyable, il est aussi loyal et protecteur envers ses amis. Les personnages féminins ne sont pas non plus des faire-valoir, elles sont présentées comme étant fortes et intelligentes, comme dans les cas de Cirilla et Milva. Il est rafraichissant de voir que l'auteur n'est pas tombé dans le cliché du personnage principal voulant sauver une femme en détresse, qui elle n'a pas les moyens de se défendre. Cirilla excelle en escrime et prouve qu'elle peut se débrouiller seule.

Un aspect qui m'a moins plu : Les proportions épiques du récit ont pourtant l'effet désagréable de perdre le lecteur dans la multitude de lieux et de personnages. Ils ont leur nom propre, leur surnom, leur nom elfique ainsi que leur pseudonyme, et parfois plus d'un de chaque. L'auteur passe d'un à l'autre sans faire de distinction, ce qui peut parfois déstabiliser. Les ouvrages fantastiques comportent souvent une carte au début du récit ainsi qu'un index des noms propres à la fin, ce qui n'est pas le cas de ce cycle.