Ma maîtresse disait toujours qu'il fallait libérer la force [magique] de la même manière qu'on lâche un pet dans une salle de bal : avec délicatesse, parcimonie et maîtrise.
L'intolérance et la superstition ont toujours été le fait des idiots parmi la populace, et, selon mon sentiment, jamais elles ne seront extirpées car elles sont aussi éternelles que la bêtise même. Là où culminent aujourd'hui des montagnes, il y aura un jour des mers. Là où moutonnent aujourd'hui des mers, il y aura un jour des déserts. Mais la bêtise restera la bêtise.
Un dicton très populaire à la cour du roi Vizimir disait que si Djikstra affirmait qu'il était midi et qu'alentour régnait l'obscurité la plus totale, il était temps de s'inquiéter du sort du soleil.
Voici venir des temps difficiles. Difficiles et dangereux. Voici venir le temps des changements. Ce serait triste de vieillir avec la conscience de n'avoir rien fait pour que les changements à venir soient des changements en mieux.
- La vie est un don précieux qu'il convient de préserver.
Ce monde appartient à celui qui sait le mieux fracasser le crâne des autres et engrosser le plus vite ses femelles. Et quand il s'agit de tuerie et de fornication, il est difficile de vous concurrencer, vous les hommes...
"Je n'ai rien contre les sorceleurs. Qu'ils continuent à chasser les vampires. A condition qu'ils payent leurs impôts."
Radowid III le Hardi, roi de Rédanie.
Tu pensais avoir pris sous ton aile une simple fillette. Tu te trompais. Tu as reccueilli une flamme, qui, à tout instant, peut embraser le monde. Notre monde. Le tien, le mien, le leur.
Alors voilà la pure vérité : ce monde appartient à celui qui sait le mieux fracasser le crâne des autres et engrosser le plus vite les femelles. Et quand il s'agit de tuerie et de fornication, il est difficile de vous concurrencer, vous les hommes.
"Cela devait se passer ainsi, déclara soudain le druite grisonnant. Cela devait arriver. Nous avons oublié que nous ne sommes pas seuls sur cette terre, que nous ne sommes pas le centre du monde. Tels des carassins stupides, paresseux et repus dans un étang vaseux, nous n'avons pas voulu croire à l'existence des brochets. Nous avons permis que notre monde, comme cet étang, s'embourbe et croupisse. Regardez autour d vous ... partout, ce n'est que crime et péché, envie, quête de la fortune, dispute, discorde, déclin des traditions, irrespect des valeurs, quelles qu'elles soient. Au lieu de vivre comme le veut la Nature, nous nous sommes mis à La détruire. Et qu'avons-nous aujourd'hui ? Un air vicié par la puanteur des cheminées, des fleuves et des ruisseaux souillés par l'équarrissage et la tannerie, des forêts abattues massivement ..."