Dans cette nouvelle, la végétation a repris ses droits et le genre humain n'est plus que l'ombre de lui-même. L'intrigue prend corps dès les premières lignes et, malgré quelques défauts que je nommerai "de fabrication", on se laisse bien entraîner dans cette galère.
Alors moi qui aime la nature, les animaux, j'ai été servie en degré de répugnance.
Olivier Saraja est doué en narration, un peu moins en dialogues. Je les ai trouvés un poil mal servis, manquant parfois de naturel. Par ailleurs, certains points du récit sont amenés trop tôt. de manière globale, cette histoire m'a paru trop courte et ne m'a pas entièrement contentée. le rapport Pieter/Ana a un côté fade et précipité qui m'a mis la puce à l'oreille quant à la suite. C'est vraiment dommage car, du coup, la "magie" n'a pas pris sur moi alors qu'elle a été bien pensée.
Les descriptions sont néanmoins efficaces et apportent un vrai plus au récit. du post-apo comme je l'aime !
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