Sri Aurobindo ou l'Aventure de la conscience

Les circonstances extérieures sont tout juste l’épanouissement de ce que nous sommes.

Dans la bataille politique comme dans la bataille spirituelle et en toutes circonstances, Sri Aurobindo nous invite à chercher en nous-mêmes et non au-dehors ou ailleurs, les causes de nos infortunes et des malheurs du monde.

Il fallait du courage en 1892 pour attaquer le problème de l’Inde. Mais Sri Aurobindo (qui a grandi dans les grandes écoles d’Angleterre, éloigné par son Père de toute culture Indienne et qui revient dans son pays natal vers l’âge de vingt ans pour y découvrir sa culture et sa situation de pays colonisé). Mais il ne s’en prend pas aux Anglais mais aux Indiens eux-mêmes.

On ne veut rien laisser tomber du passé et on est de plus en plus courbé sous le poids d’une accumulation inutile.

Vous avez un guide sur un morceau de chemin, laissez le chemin, et le guide, et allez plus loin.

C’est une chose que les hommes font avec difficulté ; quand ils attrapent quelque chose qui les aide, ils s’y accrochent et puis ils ne veulent plus bouger.

Ceux qui ont fait un progrès avec le Christianisme ou l’Hindouisme, ne veulent pas les laisser et ils les portent sur leurs épaules. Cela alourdit la marche et vous retarde infiniment.

Une fois que vous avez passé l’étape, laissez-la tomber. Qu’elle s’en aille ! Allez plus loin.

Le sens de l’humour ? C’est le sel de l’existence. Sans lui, il y a beau temps que le monde serait complètement déséquilibré (il l’est déjà pas mal) et parti au diable

La vraie théocratie (gouvernement de Dieu), est le Royaume de Dieu dans l’homme, non le royaume d’un pape, d’une église ou d’une classe sacerdotale.

Le yoga est l’art de la découverte consciente de Soi.

« Les cieux au-delà sont grands et merveilleux, mais plus grands encore et plus merveilleux sont les cieux qui sont en vous. C’est cet Éden (du mot Edom qui signifie « sagesse divine ») qui attend l’ouvrier divin. »

« je deviens ce que je vois en moi-même. tout ce que la pensée me suggère, je peux le faire. tout ce que la pensée me révèle, je peux le devenir. telle devrait être l’inébranlable foi de l’homme en lui-même, car dieu habite en lui. »

La période décisive de mon développement survint lorsque je n’admettais jamais une vérité dans le mental, sans admettre simultanément le contraire… Résultat, le prestige de l’intellect était parti