Les Cahiers d'Esther, tome 2 : Histoires de mes 11 ans

Esther fête ses onze printemps. Elle fréquente une école privée. C'est avec plaisir que nous découvrons les anecdotes que l'enfant a livrées à l'auteur concernant sa dernière année à l'école primaire. le personnage est attachant et les graphismes toujours très agréables ce qui rend la lecture très distrayante.

Quelle joie de retrouve la petite Esther!
Cette pétillante pré-ado de son temps nous livre ses pensées et réflexions sur le monde qui l'entoure (l'amour pour son père, les vêtements de marque, le terrorisme, les garçons, ses rêves...), le tout avec un langage édulcoré.
Ce sera drôle quand mes enfants auront atteint l'âge d'Esther.....ou pas.

Quel plaisir de retrouver la pétillante Esther dans ce tome 2 pour suivre ses aventures.

Je suis vraiment impressionnée par le talent qu'a Riad Sattouf pour retranscrire l'enfance avec une telle authenticité. C'est spontané, frais, touchant et plein d'humour.

Je vous recommande cette série les yeux fermés, pour les petits et les plus grands c'est un régal !

Dans l'Obs, Riad Sattouf publie des pages sur ce que lui raconte la petite Esther, la fille d'un couple d'amis. Après un premier tome dévolu à son année de CM1, le tome 2 se concentre évidemment sur son année de CM2, avec la préparation de l'arrivée au collège… le tout est toujours publié aux éditions Allary.

C'est un rituel immuable : une page, une anecdote. Si parfois, on obtient un seul grand dessin (pour les attentats du 13 novembre par exemple ou pour l'arrivée du petit frère), la plupart des pages sont fortement chargées en texte. En cela, on sent bien le côté extrêmement bavard de la petite fille. On comprend que Riad Sattouf puisse en extraire autant d'histoires. On imagine un véritable moulin à paroles !

La force des « Cahiers d'Esther » est de se mettre à la place de la jeune fille. Ainsi, elle utilise son langage d'écolière, s'excuse lorsqu'elle utilise des gros mots et s'adresse directement à nous. L'empathie fonctionne à plein tubes ! Car si Esther est une fille normale, produit d'une société de consommation, elle possède suffisamment de petites différences pour nous toucher. Ainsi, sans smartphone, elle est obligée de lire et, finalement, adore ça. de même, au CM2, elle regrette que les enfants ne jouent plus mais passent leur temps à parler des couples hypothétiques de l'école.

« Les Cahiers d'Esther » est d'autant plus passionnant lorsqu'on le rapproche de « L'arabe du futur ». On y découvre deux histoires à niveau d'enfants, complètement différentes. Deux époques, deux lieux, deux existences à des années lumières l'une de l'autre…
C'est la spécialité de Riad Sattouf que de s'intéresser à l'enfance et l'adolescence, ainsi que d'observer son prochain. « Les Cahiers d'Esther » est dans la suite logique de sa production mais fait preuve d'une maturité narrative supérieure. le fait qu'Esther soit une fille apporte une fraîcheur, une nouveauté dans son oeuvre. le dessin, toujours aussi simple, colorisé en bichromie, sert avant tout de support aux textes. Adapté et expressif, il remplit sans peine son travail.

Ce deuxième tome des « Cahiers d'Esther » est une belle réussite. Aucun sentiment de répétition ne vient gêner la lecture. Esther grandit et, mine de rien, les problématiques changent. CM1 ou CM2, ça n'a finalement plus rien à voir ! C'est un bel ouvrage sur les enfants d'aujourd'hui, à mille lieux de ce qui existait il y a à peine 10 ans.
Lien : http://blogbrother.fr/cahier..

Esther va avoir 11 ans, elle est en CM2, elle a toujours sa meilleure amie, toujours son père vénéré, sa mère adorée et son frère détesté. Et elle a un nouveau petit frère, elle devient grande soeur. Au collège privé où elle est inscrite, elle est plutôt bonne élève, et a des vues sur 3 garçons, bien qu'en général, les personnes de ce genre et de cet âge soient des crétins. Pour des questions financières, ses parents ne pourront pas la faire poursuivre son cursus dans le privé, et la crainte qu'Esther se retrouve dans le collège du secteur ayant mauvaise réputation (mais om néanmoins son grand-frère étudie) pousse son père à la préparer à un concours d'entrée pour un établissement du centre de Paris.

Après le premier opus, Les cahiers d'Esther - Histoire de mes 10 ans, nous retrouvons la jeune fille, ses amours, ses emmerdes…

Riad Sattouf confirme son sens aigu de l'observation sociologique contemporaine. Après La vie secrète des jeunes, c'est vraiment une oeuvre qui dessine les contours de la jeunesse actuelle qu'il est en train de bâtir.

De l'humour, de la tendresse, beaucoup de compassion pour cet être à la fois pensant et à la fois en devenir qu'est cette adolescente issue d'un milieu social qui peut être enviable, aimée de ses parents, et nous disant beaucoup des relations humaines de sa génération.
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En entamant 2017, le lecteur peut vraiment dire que Riad Sattouf est devenu une star de l'édition française. Chacun des trois tomes de son remarquable roman graphique en trois tomes, L'arabe du futur, publié entre 2014 et 2016, où il raconte sa prime jeunesse au moyen-orient (Libye puis Syrie), a atteint des niveaux stratosphériques de vente.

En 2015, comme si cela ne suffisait pas, son goût pour la psychologie des enfants et des adolescents l'a poussé à lancer en 2015 ce projet étonnant : chroniquer, sur le format d'une page chaque semaine, la vie d'une enfant de dix ans, l'objectif étant de dérouler cette chronique jusqu'à sa majorité !

Pour être au plus proche de la réalité, il a puisé la matière de sa BD dans les récits d'une jeune fille (dont il a gardé l'anonymat, bien entendu) qui lui a confie, semaine après semaine, les réflexions que lui inspirent sa vie familiale, sa vie d'écolière, etc.

Les 50 premières pages de cette chronique, publiée semaine après semaine dans l'Obs, ont été réunies dans un premier tome, publié début 2016. le résultat, très réussi, a rencontré un égal succès commercial.

Grâce à un découpage serré et une mise en page privilégiant le récit au dessin, Riad Sattouf racontait avec énormément d'humour la vie de cette petite fille, ses passions, ses joies, peines, ses angoisses et les prémisses de ses premières amours.

L'entreprise s'est donc poursuivie, comme prévue, dans ce deuxième tome, alors que la "petite" Esther devenait "grande", du moins... selon elle.

Passage de l'enfance stricto sensu au statut de pré ado, le récit au jour le jour des réflexions d'Esther prend une dimension un brin plus sexuée (mais avec toute la fraîcheur naïve d'une fille de onze ans) et plus technophile (à cet âge, on se doit d'être connecté et au courant de toutes les nouveautés).

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..

Je me plonge dans cette bd et comme pour le tome 1, je me retrouve dedans. Mon enfance, mes visions, mes questionnements. Et puis il y a ce ton léger tout au long de la lecture, les touches humoristiques. Je me suis attachée aux personnages et j'ai déjà hâte de lire les suivants !

Maintenant que je me suis lancée dans cette série je ne peux plus la lâcher. J'aime beaucoup ce personnage d'Esther et la façon que Riad Sattouf a de raconter les histoires en une page. Très intéressant aussi de suivre la vie d'une petite fille d'aujourd'hui et de la voir grandir à chaque tome.

Quel bonheur de retrouver Esther !

Dans ce tome, on voit la petite fille grandir lors de sa dernière année d'école primaire et commencer à entrer dans l'adolescence. Bien que son regard sur le monde qui l'entoure reste très innocent et plein de candeur, on note de plus en plus de perspicacité et elle se projette sur celle qu'elle veut devenir. Ce tome est également marqué par des faits d'actualité qui ont marqué l'année des 11ans de la jeune fille ainsi que la mémoire du lecteur, comme les attentats.

J'ai aimé retrouver Esther et son humour, ses petites piques et remarques qui m'avaient tant plu dans le premier tome.

Si vous vous demandez s'il est possible de lire les tomes indépendamment les uns des autres, je pense que ça l'est, même si cette série mérite d'être lue en entier !

En quelques mots : enfance, confidences, famille, amitié, humour, quotidien.

Merci monsieur Riad Sattouf,
Merci pour ces moments de détente que tu m'as offert après mes longues journées de travail,
Merci d'avoir mis en images les pensées d'Esther,
Merci d'utiliser le regard d'une enfant/ado pour appréhender avec humour des réalités parfois d'adultes,
Merci pour cette dérision subtile qui fait à la fois rire et réfléchir.
Une bouffée d'air frais qui fait du bien. C'est bon pour le moral et l'intelligence !