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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il s'agit d'une série de bandes dessinées dans lesquelles Riad Sattouf s'inspire des anecdotes que lui raconte la fille d'un de ses amis pour relater la vie d'une adolescente d'aujourd'hui. L'auteur la suit d'années en années : il a promis d'aller ainsi jusqu'à ses 18 ans. Il ne s'agit pas d'une histoire complète mais bien d'une anecdote par planche. Il se trouve que ma fille aînée a l'âge du personnage et que la bibliothèque a décidé de suivre la série, donc je pense que nous allons lire toutes les deux les aventures d'Esther jusqu'à ses 18 ans ! C'est l'avantage de partager des lectures : on peut en discuter après, ça peut aider ma fille à me dire certaines choses (sur ce qui se passe au collège notamment) et moi à lui poser des questions mine de rien. Dans ce troisième tome Esther a 12 ans et vient d'entrer au collège. Ca se passe sur fond d'élection présidentielle en France ce qui donne lieu à des passages assez amusants : on y lit notamment « Macron, jamais vu sa tête, chances d'être élu : je ne vois pas comment il est inconnu »…Sinon il est surtout question de la vie au collège, des garçons (qui ne sont pas présentés sous leur meilleur jour il faut bien l'avouer : « alors j'ai compris que c'est pas le lieu qui fait la violence …c'est les garçons » ou encore Esther imagine un futur où « toutes les femmes auront un fiancé-robot, les garçons disparaîtront progressivement – une vraie bonne nouvelle »). Côté vocabulaire Riad Sattouf sur une des planches donne sa version de ce que dit Esther et la vraie version, celle de la fille de son ami, qui dit à longueur de temps « j'm'en bats les couilles » ou en version abrégée « j'm'en balek »… et je suis bien contente que l'auteur ait choisi d'édulcorer un peu (d'ailleurs j'ai dit à ma fille que, si j'entendais une de ces expressions dans sa bouche, elle ne connaîtrait jamais la suite des aventures d'Esther !).
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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"En fait, je devais aller dans le collège près de chez moi, et où va mon frère. Mais c'est une ZPEP, un collège violent où les filles sont harcelées par des garçons tous aussi cons que lui :
- J'viens d'lâcher une caisse pour toi, ouèche... Azy, tu sens ? Esther, tu sens ?"

Le quotidien d'Esther se poursuit sous nos yeux dans ce troisième tome consacré à l'année de ses 12 ans. Une année charnière avec notamment l'entrée en 6ème dans un lycée de Paris, pas le même que son frère, « cette usine à connerie ». J'aime toujours autant ces gentils quali ficatifs dont elle affuble volontiers son ainé !

Une foule de sujets sont abordés allant du look, des fringues, des copines, des conflits à l'école, des soucis de son âge donc. On découvre aussi ses réactions sur la politique, l'élection de Trump, les candidats à la présidentielle française mais aussi sur le risque d'attentat, sa tentative d'écriture d'un roman ou encore son amour étonnant pour Balavoine.

Par un tour de passe-passe dont je ne vous dirai rien, Esther finit enfin par l'avoir ce smartphone qu'elle espérait tant. Mais comme souvent quand on a tellement voulu quelque chose, une fois qu'on l'a, ça n'a plus vraiment le même charme et ne semble plus si important.

Si j'ai une fois de plus apprécié ces chroniques à hauteur d'enfant, ce regard sincère et sans prise de tête, je me demande quand même si Riad Sattouf et Esther vont arriver à conserver leur fraicheur et leur spontanéité sur la durée.

Merci à Babelio et Allary Éditions !

Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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C'est toujours agréable de suivre les aventures de la jeune Esther mais tout de même, certaines pages tournent un peu en boucle.
Autant je trouve que la série L'arabe du futur ne s'essouffle pas et reste d'une très grande qualité d'album en album, autant je suis un petit peu plus mesurée pour ce troisième recueil d'Esther.
Il y a parfois des répétitions et les sujets sont pour certains un peu limités (les chanteurs à la mode, les trucs de filles etc).
Ces réserves faites, je trouve que Riad Sattouf a toujours beaucoup de talent et d'humour pour rendre compte de la vie des enfants et des ados.
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Ce titre est fidèle au cahier des 10 ans que j'avais déjà lu (ici), Esther n'a toujours pas la langue dans sa poche.

De nombreux sujets sont abordés : élections présidentielles, immigration, racket, religion, argent...

Je n'aurais sans doute pas du le lire aussi vite mais plutôt lire quelques pages de temps en temps sur plusieurs semaines. J'avoue avoir été un peu saturée de certaines histoires, de certaines répétitions. C'est dommage. J'y replongerai sans doute le nez de temps en temps.

Je vais faire une pause avant de découvrir l'histoire des 11 ans ou celle des 13 ans quand elle sera sortie.

Lecture commune avec Canel
Lien : https://www.pagesdelecturede..
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Riad Sattouf a deux enfants de papier, plus ou moins fictifs, inspirés de personnages existant IRL : lui-même, petit garçon, et Esther, la fille pré-ado d'un de ses amis.
Entre les deux, mon coeur ne balance plus, je préfère le petit Riad. Trop entourée de filles durant ma jeunesse, sans doute, je suis plus surprise et amusée par la déconne juvéno-masculine, et je me régale à la vivre par procuration via la fiction (Petit Nicolas, Journal d'un dégonflé, Titeuf...).

Revenons à Esther : elle vient d'entrer en 6e, dans un collège 'de prestige du centre de Paris' (sic), parce que son père craint les mauvaises manières des gamins de l'établissement proche de chez eux.
Comme la plupart des filles de son âge, elle a des préoccupations frivoles, égoïstes, elle s'intéresse aux fringues, aux gadgets et tombe amoureuse de chanteurs. Mais elle se soucie aussi de l'actualité, et se pose des questions sur le monde qui l'entoure (un peu en mode 'Miss France' quand même, avec des raccourcis simplistes). Elle est rigolote, punchy, sait s'imposer dans la jungle du collège et dans sa famille.

L'album étant une compilation de parutions hebdomadaires dans l'Obs, les planches sont assez répétitives, et certains sujets sans grand intérêt (lorsque la jeune fille se projette en présidente, éditrice, auteur, par exemple). Riad Sattouf sollicite-t-il trop Esther ? La rencontre-t-il une fois par semaine pour sa planche hebdo ? Ne trie-t-il pas assez ?

Malgré tout, je me suis régalée avec les passages sur la politique, puisque l'année de sixième d'Esther correspond à une actualité riche, avec les présidentielles aux USA et en France. J'ai aimé aussi la façon dont le frère ado agace le père avec des débats provocs, souvent stériles, mais parfois pertinents - on s'y croirait !

Même si je retrouve Esther et sa famille avec plaisir d'un album à l'autre, je ne sais pas si je continuerai longtemps - l'auteur projette de la suivre jusqu'à ses dix-huit ans. Je crains qu'on tourne en rond, et surtout que cette démarche entretienne le narcissisme déjà bien présent chez tout adolescent. Quel intérêt si ces confidences deviennent de moins en moins spontanées, de la part d'une ado de plus en plus pudique ou qui, au contraire, se met de plus en plus en scène, consciente d'être une star ?

• Merci à Babelio et aux éditions Allary !

♪♫ ce clip est un des kifs d'Esther :
https://www.youtube.com/watch?v=JGwWNGJdvx8
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Je n'arrive pas à me souvenir par quel titre j'ai connu Riad Sattouf. La série Pascal Brutal était présente dans les bacs de la médiathèque où je bossais alors mais je crois que la rencontre a eu vraiment lieu avec Retour au collège. Je me suis tellement reconnue dans les pages consacrées à l'E.P.S. et j'ai trouvé cela vraiment très drôle. Comme avec tout auteur apprécié, j'ai suivi son actualité pour ne pas rater ses parutions et c'est ainsi que j'ai lu, les tomes 1 et 2 des cahiers d'Esther. de manière identique aux volumes précédents, Les cahiers d'Esther : histoire de mes 12 ans, ont été écrits d'après les histoires vraies racontées chaque semaine à Riad Sattouf par une écolière Esther.

Sauf que si je racontais les 52 semaines de la vie de mon fils (qui est aussi en 6ème comme Esther au début du tome 3 se terminant par son entrée en 5ème), je ne suis pas sûre que cela soit aussi riche en thèmes abordés et fort probablement bien moins drôle. La vie de mon fils n'est pas sinistre mais Riad Sattouf a un vrai talent pour scénariser le quotidien (et j'imagine le romancer en partie) et pour y apporter de l'humour avec les expressions et les physiques de ses personnages.

J'ai dévoré Les cahiers d'Esther : histoire de mes 12 ans en deux soirs mais il faudrait savoir faire preuve de moins d'impatience et s'offrir juste une double page au coucher pour être sûre de rire au moins une fois chaque jour.

Ce n'est pas pour autant forcément léger (d'ailleurs peut-être qu'on rit plus de ce qui nous effraie…vous avez 2 heures )) : les deux pages sur l'attentat ou les exercices spécial attentat dans les écoles me glacent autant que lorsque mes enfants me racontent ce qu'on leur demande de faire en cas d'attaque terroriste, il est pas mal question de politique, de religion, de la place de l'argent (Esther va dans un collège privé où elle est visiblement une des rares pauvres -entendre classe moyenne – les gamins ont tous un iphone et touchent 500 euros d'argent de poche par mois !)

Comme dans les volume précédents, c'est à la fois un instantané de la société et le portrait d'une enfant qui grandit et que je trouve particulièrement imaginative comme dans les illustrations ci-dessous (elle imagine des déesses avec des super -pouvoirs).

histoires de mes 12 ans Autre chose qui m'a beaucoup frappé dans ce tome 3 : Esther a un regard très dur sur les garçons qu'elle associe à la violence mais elle se rapproche de son frère par rapport aux précédents volumes.

Si Riad Sattouf était en face de moi (et que soudain j'oubliais ma timidité) je lui demanderais quelle est la part de lui dans les cahiers d'Esther : est ce qu'il suggère des thèmes à Esther en début de discussion ? est qu'il oriente l'échange? est ce qu'il pose des questions avec une idée en tête ou est ce qu'il la laisse raconter librement sa semaine ? est ce que la place de la mère, peu présente comme dans l'Arabe du futur par rapport au père, correspond à ce que vis vraiment Esther ou au point de vue adopté par l'auteur ?

Enfin si les cahiers d'Esther : histoire de mes 12 ans raconte ce qui se passe dans la tête d'une écolière, on peut se reconnaitre parfois dans d'autres personnages comme dans cette planche consacrée à la maladie. le père d'Esther manifeste la même obsession (crainte) que moi pour la gastro (dans la série névrose, je souffre d'émétophobie ou peur de vomir, du coup je préfère 10 grippes à une gastro ), il se comporte alors en véritable tyran du microbe avec son entourage….et dans la case finale toute la famille se retrouve malade.

histoire de mes 12 ans Bref à peine terminé Les cahiers d'Esther : histoire de mes 12 ans , on aimerait lire la suite !
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Cette année, Esther a 12 ans. Elle entre au collège en 6ème et c'est aussi le moment des élections. Une année de tous les changements, la petite grandit !

C'est avec plaisir qu'on voit Esther grandir à travers cette bande-dessinée. de nombreux sujets sont abordés, comme l'actualité avec les élections et les réactions des gens qu'elle connaît, mais également des centres d'intérêts plus personnels comme le 1er téléphone portable, les 1ers boutons d'acné ou encore sa tentative pour devenir écrivain.


L'humour est toujours présent et Esther est tour à tour un peu agaçante (ça reste une pré-ado!) et touchante dans ses attitudes.

Bref, encore une fois, je finis cette BD en étant impatiente et curieuse de la voir évoluer dans les tomes suivants !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Les tribulations drôlesses d'une petite fille dès ses 10 ans. Un album = une année de sa vie.

Une bande dessinée un peu dans l'esprit de "Pico Bogue" d'Alexis Dormal ou du livre jeunesse "le petit Nicolas" de Goscinny et Sempé.

C'est l'histoire...

A chaque page nous découvrons  une tranche de vie d'Esther et de sa famille. Nombreuses préoccupations d'une enfant de cet âge y sont traitées avec humour et vous feront sourire : l'amitié, les portables, les premiers amours, les chanteurs populaires : Kendji,Tal,Louane. Plus surprenant elle nous parlera également d'un chanteur des années 80 dont les paroles la feront pleurer : passage hilarant.

Riad Sattouf aborde également ici la vie des adultes, la différence, les attentats, toujours à travers les yeux et avec les mots d'une petite fille.
Ces trois premiers tomes sont un vrai régal.

Ne les lisez peut-être pas d'une traite car les pages sont parfois denses, savourez-les plutôt petit à petit. 

 Vivement les prochains volumes, il devrait y en avoir jusqu'aux 18 ans d'Esther. 


Lien : https://justelire.wordpress...
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