La fille de la grêle

Je me suis plongé dans ce livre qui m'a dévoré tout entier. On entre immédiatement dans la réalité brute de la vie rurale pour mettre à nue nos vies, nos choix, nos amours et nos capacités de résilience. Ce récit d'une densité émotionnel unique est une ode à la vie et à la paix intérieure. Ce premier roman est un joyaux. Martin

Un roman émouvant, qui parle du monde rural et de l'enfance dans les années cinquante. Un livre intemporel sur la beauté de la nature, les liens familiaux, la folie ordinaire, la vieillesse…

Un premier roman beau et sensible, qui se lit d'une traite. Je recommande vivement.

Un roman à la fois poétique et bouleversant qui parle d'un sujet d'actualité : la possibilité de choisir le jour de sa mort. J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice malgré quelques longueurs (on suit les pensées d'une femme qui parfois se répète et se perd dans ses souvenirs), ainsi qu'un texte un peu court qui passe très vite sur les moments les plus critiques (peut-être contradictoire avec mon premier point sur les longueurs mais je pense que vous comprendrez en le lisant).

Très bien écrit, mais je suis encore en train de digérer toute la violence intra familiale qui y est décrite. A décharge, il n'y a pas le voyeurisme malsain de certains livres de la sélection du Roblès de l'an dernier, et c'est ce qui le rend probablement si percutant.

Un soir de sa vie, dans un dernier souffle, Marie décide de livrer à sa fille Adèle l'histoire de sa propre enfance, qu'elle n'a jamais voulu lui parler. Joseph et Madeleine étaient ses parents et ont passé toute leur vie à travailler à la ferme des Glycines.
Marie et son petit frère Jean ont grandit dans cette ferme, sans jouets ni livres avec pour seul distraction la nature. Mais son frère est différent, il ne parle pas, n'entend pas et son père, Joseph, déteste ça au point de le corriger sans raison chaque soir.
Quand un jour la grêle s'abat sur les Glycines, tout s'effondre et la démence s'empare de Joseph jusqu'à gagner toute la famille.

Un roman à la fois poétique, bouleversant et brutale.
Une ode à la magnificence de la nature.
C'est aussi un chant d'amour d'une mère à sa fille.
Un récit qui touche en plein coeur.

Très beau livre sur la fin de vie. Émouvant, poignant par cette lettre/roman rédigée à sa fille pour lui révéler son enfance à la ferme. Un autre monde imprégné de la dureté de la terre, du travail agricole qu'elle lui décrit et lui apprend. J'y ai retrouvé la poésie de Franck Bouysse à travers ses descriptions et ses silences. La plume est fluide et claire.
Je recommande vivement !

Ce livre raconte une magnifique histoire.
Il est écrit de manière très fluide et poétique, la lecture est facile et on a du mal a décrocher.
Magnifique tableau de la vie campagnarde d'autrefois et très belle déclaration d'amour filial.
Mais surtout ce livre remue, surprend, amène a réfléchir et nous fait traverser une myriade d'émotions qui rentrent en résonance avec notre propre vécu.
Il ne peut laisser indifférent et fait parti des rares romans qui marquent vraiment.
Un grand merci a l 'auteure pour ce beau récit

Ce livre m'a littéralement bouleversé. Puissant, poétique et tellement vrai. Il m'a plongé dans l'enfance de mon père d'après-guerre. J'ai pris conscience, à travers ce récit, de la dureté de cette époque, très loin de la notion d'éducation bienveillante que j'applique avec mes enfants aujourd'hui. Un vrai séisme. Il m'a connecté à la dureté de cette période, à ces non-dits qui sont terrés dans les abysses des mémoires familiales et qui sont si difficiles parfois à aller regarder et explorer. Une véritable thérapie en soi. Et puis ce livre m'a fait prendre conscience que nous avions tendance à mettre une séparation avec nos ainés. A oublier que eux aussi font partie de la vie même si bien souvent ils n'en attendent plus grand-chose. C'est à nous de les rendre indispensables. Il est tellement urgent de les re-considérer et de leur donner toute notre attention, de les laisser vivre leur dernier chapitre comme ils en ont envie et non avec notre prisme de protection, de raison et de peurs. Les faire rire, cultiver la joie et profiter de l'instant présent comme ils en ont envie. Et enfin l'amour de la nature en filigrane durant tout le roman, comme un fil rouge. Ce centre névralgique tellement puissant, ce poumon auquel il est primordial de se relier. Bref j'ai trouvé en ce livre une véritable pépite qui recèle de beaux et profonds messages.

C'est un de ces livres, rares, qui vous marquent, par la justesse de la plume, par la puissance de l'écriture et la force des émotions. L'histoire est toute aussi sublime d'amour qu'elle est difficile à soutenir. C'est un des ces livres, précieux, qui vous donnent l'envie à chaque page de passer à la suivante, sans se trouver capable de glisser là un marque page. Et quand il n'y a plus de lignes à lire et de feuilles à tourner, vous voilà suspendu, un long moment, giflé par un roman particulièrement réussi. Merci à Delphine Saubaber pour ce cadeau de lecture.

La fille de la grêle est en fait une femme de quatre-vingts ans. Nous le découvrons dès le début de ce récit poignant, prenant et émouvant. La narratrice s'adresse à sa fille pour lui expliquer ce qui semble inexplicable mais qu'elle va pourtant justifier par le récit de sa vie passée et notamment de son enfance. Des années de jeunesse marquées par un lien indéfectible et fusionnel avec son frère "différent" qui sera victime des coups de leur père et qu'elle consolera à chaque fois. Marquées aussi par une volonté maternelle de faire autre chose, de s'en sortir. Marquées enfin par la grêle, au sens propre et au sens figuré de l'humeur et des réactions paternelles.
C'est un récit qui marque, qui émeut, qui laisse des pensées tenaces, le tout avec un vocabulaire riche et une écriture à la fois accessible et exigeante.