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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La romance historique ce n'est clairement pas mon genre de prédilection (je dirais même que celles que j'ai aimées sont très très très rares) mais j'avais envie de légèreté et de bons sentiments après quelques lectures denses et arides.
Si ma Pile à Lire atteint des sommets, je n'ai en revanche que bien peu le choix dans cette thématique ; c'est donc assez rapidement que je me suis tournée vers Piégés, attirée par la couverture et le résumé.

Ce que j'attends d'une romance historique, c'est comme son nom l'indique : de la romance dans un cadre historique bien présent. Si le contexte m'a séduite, j'ai en revanche été un peu moins convaincue par la relation entre les deux personnages principaux. Je ne me suis pas ennuyée, je n'ai pas détesté… mais j'ai trouvé ça parfois un peu trop exagéré et surtout, sans grande surprise. de toute façon, c'est un peu ce que j'ai à reprocher aux deux héros justement : le manque de surprise et de crédibilité.

Abigail était une héroïne prometteuse. Aveugle suite à un accident à l'adolescence, elle a su se relever et accepter son état. le fait qu'elle fasse fi des convenances pour accompagner son père médecin au chevet des malades, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, me plaisait beaucoup car j'avais l'impression que c'était une jeune femme forte et réfléchie. Mais finalement, plus on avance dans l'histoire et plus sa fragilité prend le dessus. Attention, je ne dis pas que je souhaitais suivre une wonder woman (ça aurait été encore moins crédible) et j'aime assez les héros qui possèdent des failles, mais là, c'est trop. Dans la deuxième partie du récit, il y a trop de larmes, trop d'hésitations, trop de manque de confiance, trop de moments désemparés. Et c'est bien dommage.
Le héros – Aaron – n'est pas bien plus crédible dans son évolution. On insiste bien, au début du récit, sur sa « dépravation ». C'est un libertin assumé – comme ses deux meilleurs amis – et alors là, jamais une femme ne lui mettra la corde au cou… ça jamais ! Et voilà qu'il croise la frêle Abigail, son instinct de mâle protecteur s'enclenche et paf : c'est l'homme parfait, attentionné, aimant et surtout fidèle. Moui moui moui, on y croit. J'aurais sincèrement préféré qu'il continue ses activités et que progressivement, il s'en détache en se rendant compte que oui, la monogamie avec Abigail, c'est bien. Mais là, du jour au lendemain, fini, rideau. Il laisse des années de pratique et toutes ses convictions au placard, comme ça, d'un claquement de doigt. C'est lui le sur-homme en fait. ^^

Leur rencontre et les débuts de leur relation, sincèrement, ça m'a plu. Je trouvais ça plutôt émouvant et j'y croyais. Et puis, à cause d'un fâcheux événement (orchestré de main de maître), tout s'accélère. Soit, passe encore. Mais une fois que le couple est bien établi, tout va à vau-l'eau. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Pourquoi se parler quand on habite dans la même maison alors qu'on peut faire exprès de s'éviter pour envenimer les choses ?
Je veux bien que lorsque les choses se déroulent trop facilement dans une romance, ça perde un peu de son piment. Donc c'est un lieu commun d'ajouter des obstacles dans le récit pour que les héros croient que tout est foutu alors que pas du tout. Mais là, j'ai trouvé l'explication complètement surréaliste. Après la nuit de noces, Aaron évite à tout prix son épouse et refuse de la toucher… parce qu'il a peur de lui faire mal (alors que pendant la dite nuit de noces, elle a carrément pris son pied, soit dit en passant). Mais WTF ! C'est quoi le type, un vampire à la Edward dans Twilight ?! Donc forcément, comme il s'éloigne, elle pense qu'elle est tellement nulle qu'il est reparti dans le nid de ses anciennes maîtresses… et ça dure des semaines ! Mais qu'ils sont cons.

Bon, malgré ces points négatifs, j'ai passé un assez bon moment avec ce livre. Tout d'abord parce que, comme je vous le disais plus haut, l'aspect historique m'a convaincue. On sent que Christy Saubesty connaît la période dont elle parle grâce à des détails disséminés ici et là. On se croit assez facilement dans l'Angleterre de la moitié du XIXe siècle grâce aux images qu'elle parvient à nous insufler.
De façon générale, j'ai trouvé que c'était agréablement écrit. Je n'ai pas été choquée par le langage utilisé dans les dialogues et j'ai apprécié les descriptions. Notamment celles utilisées pour mettre en avant le handicap d'Abigail dans les scènes dans lesquelles elle intervient. On sent parfaitement le mal-être qu'elle peut ressentir dans la société, alors qu'elle ne peut rien voir de ce qui l'entoure ; mais on parvient également à percevoir lorsqu'elle est en confiance, selon les situations qu'elle vit. Et ça, c'est vraiment bien joué, bravo !

Autre point très positif et certainement celui qui me poussera à acheter les « tomes annexes » (s'il y en a un jour) : les personnages secondaires. Je les ai trouvés exceptionnellement bien croqués, j'ai adoré les découvrir et les suivre. Ils sont même plus intéressants – car plus vraisemblables – que les deux héros principaux ! Alors si Christy Saubesty se décide à écrire sur la suite des aventures des deux meilleurs amis, de la soeur de Aaron ou de la dame de compagnie d'Abigail, je signe tout de suite !
Quant à la grande méchante de l'histoire, là aussi je l'ai trouvée très bien dépeinte. Très flippante car vraiment sociopathe. On y croit !

Bon, je râle mais finalement, j'ai passé un assez bon moment. Christy Saubesty nous propose un cadre qu'elle maîtrise, ses personnages secondaires sont très chouettes et j'ai vraiment apprécié la place des femmes dans cette histoire (ce qui est assez rare dans les romances historiques pour être souligné !). Si les deux héros avaient été moins stupides, ça aurait pu être parfait.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Un petit moment que je n'avais pas lu de romans historiques et pour le coup, avec Piégés de Christy Subesty, j'ai pu me replonger dans ce genre là, avec une histoire totalement captivante, qui a su me tenir en haleine, jusqu'au bout. Faut dire que l'auteure a une très belle plume qui emporte le lecteur dans le vieux Londres, en 1853, avec la douce Abigail et Aaron, vicomte De Lumley, mais surtout, homme volage.

Suite à un accident quand elle était plus jeune, Abigail a perdu la vue. Malgré tout, la jeune fille a continué à vivre normalement, aidée par Gillian, sa dame de compagnie et son père médecin.
De l'autre côté, nous avons Aaron, jeune homme de la haute bourgeoisie, toujours accompagné de ses deux amis d'enfance. Tous les trois aiment séduire et passer du bon temps auprès de femmes d'expérience et ne s'en cachent pas du tout, bien au contraire. Malheureusement, un jour, Aaron se laisse séduire par Lady Winthers ; femme mariée, aussi volage que lui, si ce n'est pire et extrêmement jalouse. le jour où, elle et son mari décident d'inviter pour quelques jours, dans leur domaine, Abigail et son père, ainsi que quelques invités dont Aaron et ses amis, Lady Winthers, montre son vrai visage. Ne supportant pas l'attitude de Aaron, vis-à-vis d'elle, et les regards de celui-ci, envers Abigail, Lady Winthers s'acharne sur la jeune fille en l'humiliant à tout va ; persuadée que sa cécité est un joli prétexte pour attirer la gente masculine. Hors de question de laisser faire ça, mais, le beau Aaron est dans les parages pour veiller sur elle.

Du coup, avec ce duo, on plonge directement dans une ambiance victorienne, qui fait parfois sourire, car plus on avance dans l'histoire, plus Abigail s'affirme et plus Aaron, s'en mord les doigts.
Une histoire bien sympathique où les us et les coutumes d'antan sont bien présents. L' intrigue, quant à elle, tient la route avec de la jalousie haute-voltige, des manipulations et des non-dits. J'ai beaucoup aimé le comportement de Aaron qui change dès la rencontre avec Abigail. Très protecteur, très doux, avenant et j'en passe. Quant à elle, c'est un peu autre chose, car elle est réellement naïve. Mais la fin réserve de belles surprises avec une éventuelle suite et d'autres personnages, peut-être même, plus intéressants.

Je recommande !
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ℋ𝒾𝓈𝓉ℴ𝒾𝓇ℯ, 𝒽𝒾𝓈𝓉ℴ𝒾𝓇ℯ, 𝒹𝒾𝓈-𝓂ℴ𝒾 𝒸ℴ𝓂𝓂ℯ𝓃𝓉 𝓋𝒶𝒾𝓈-𝒿ℯ 𝒶𝓋ℴ𝒾𝓇 𝓊𝓃ℯ 𝓋𝒾ℯ 𝓃ℴ𝓇𝓂𝒶𝓁ℯ 𝓂ℴ𝒾 𝓆𝓊𝒾 𝓃ℯ 𝓋ℴ𝒾𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝒾𝒸𝒾-𝒷𝒶𝓈 ?

🦦🦦🦦

A la suite d'un drame, Abby a perdu beaucoup : un sens et un être cher ! Depuis, elle s'occupe avec son père et sa dame de compagnie.
Rien ne la prédestinait à rencontrer Aaron et sa réputation sulfureuse.
Ca promet des étincelles ⚡️

🦦🦦🦦

C'est un roman qui se passe en 1853 mais que je ne considèrerais pas comme historique. Ironique cette phrase n'est-ce-pas ?😂
Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère de l'historique, le détail qui va avec etc

La lecture est super fluide et les pages défilent. Différentes intrigues vont et viennent dans le roman, faisant qu'on se demande toujours ce qu'il va se passer. Je n'aurais pas été contre des interactions plus fréquentes entre les intrigues. J'ai l'impression que chaque intrigue avait son chemin mais qu'il n'y avait pas de croisement, des rapprochements mais pas de points qui se croisaient 😬

🦦🦦🦦

Pour moi, c'était plus une histoire de désirs que d'amour. La temporalité me semble beaucoup trop courte pour parler de sentiments amoureux. Voilà un des reproches que je peux émettre, l'autrice cherche le sentiment mais fait transparaitre du désir. Je n'ai pas réussi à capter l'atmosphère d'amour dans ce roman 👀

J'ai eu du mal avec quelques relations qui m'ont paru un peu tendancieuse entre frère et soeur et certaines phrases où je me suis dit : et quoi, ça choque aucun perso ?

🦦🦦🦦

J'ai passé une lecture assez sympathique, tranquille et fluide ! 😁
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Comme dans chaque romance, on se doute largement de la fin mais ce qui compte c'est le chemin parcouru; et quel chemin ! Tout en rebondissement, en changement de rythme, tantôt lent pour apprendre a apprécier les personnages, tantôt rapide pour un peu d'action. Les changements de points de vue, les divers mésaventures et les complots font que l'on ne s'ennuie pas une seconde, on reste captivé.



Les personnages d'Abigail et Aaron sont assez poussés, on en apprend sur eux à chaque chapitre. Je les ai trouvé un peu trop changeant, ils ont tendance l'un comme l'autre à s'emporter très vite mais du coup cela matche bien entre eux. Une romance qui prend de la puissance lentement, nous faisant rire, lever les yeux au ciel d'incrédulité mais qui fait surtout du bien.


Le gros plus de ce roman ce sont les personnages secondaires. Parfois trop oublié dans les romances, on a ici des personnages qui mériteraient un roman à eux seuls. Je dois même avouer les avoir aimé plus que le couple principal.



J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur qui va droit au but, sans trop d'enrobage. Une écriture fluide, facile à lire qui parfois ne correspond pas trop à l'époque mais dans le contexte, on s'en moque un peu. J'ai aimé le côté romance mais je regrette une certaine crédibilité quant au reste de l'intrigue. J'aurais aimé des répercutions judiciaire ou quelque chose de plus sérieux concernant cette folle de comtesse de Winthers.


La fin reste assez ouverte, un peu trop à mon gout. Forcément, on en comprend les grosses lignes mais j'aurais vraiment aimé avoir plus de détails sur l'avenir amoureux de certains personnages secondaires, comme le comte ou Ellworth. Je suis restée un peu sur ma faim.
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Parlons donc de cette chouette lecture commune faite avec April, the seven ! C'est toujours un vrai plaisir de partager ses ressentis lecture avec elle, surtout quand le bouquin vous embarque !

Piégés est l'histoire d'Abigail Fischer, fille de médecin aveugle des suites d'un tragique accident survenu dix ans plus tôt, qui lui a retiré aussi sa mère ; mais aussi d'Aaron Wendell, jeune homme libertin qui n'envisage pas le moins du monde de se poser un jour. Leur rencontre, incongrue et pleine de malentendus, va les mener dans une situation qu'aucun des deux n'aurait imaginée…

J'avais déjà lu un roman de Christy Saubesty : Laurette et les petits bonheurs de la vie, et je me souviens avoir beaucoup apprécié mon escapade livresque. Je pensais bien aimer Piégés à son tour ! Tous les ingrédients étaient réunis : le contexte historique, une héroïne un peu atypique, le genre romance… et effectivement, j'ai passé u très bon moment de lecture.

Le roman commence par la funeste nuit qui ôta la vue à Abby. Cela nous permet de mieux comprendre les évènements par la suite et surtout les animosités de certains personnages à l'encontre d'autres. de fait, vous aimez ou détestez certains d'entre eux assez rapidement : le ton est donné.

Puis, vient le temps présent du roman, avec la rencontre impensable entre Aaron et Abigail, qui va se reproduire dans un tout autre cadre et totalement changer la donne de leur relation. En fait, ce roman nous induit dans une intrigue faite de pas mal de concours de circonstances, où chacun doit assumer les conséquences de ses actes, y compris des conséquences qu'il n'avait pas du tout imaginées. J'ai beaucoup aimé ceci : les protagonistes ne se défilent pas, et avancent quoi qu'il advienne.

Ah, parlons-en, des personnages. Aaron et Abby ont tous deux des caractères forts et par moment butés, c'est un fait. Pour les lecteurs, c'est aussi agréable que frustrant, parce que les quiproquos sont vite arrivés et que la tension qu'instaure Christy Saubesty ne nous laisse pas indifférent. Pourtant, c'est aussi ça qui rend le récit addictif. Pour en revenir à Aaron, par exemple, il a parfaitement conscience de ne pas être un modèle à imiter, toutefois, il s'en contrebalance assez férocement. Jusqu'au jour où il rencontre Abigail, et son comportement va peu à peu changer. Sa relation avec sa petite soeur va aussi le transformer, et c'est chouette à lire. Abigail, quant à elle, est déterminée, bien qu'innocente et parfois même inconsciente. Son manque de confiance en elle a fait écho en moi, et je pense que d'autres se retrouveront aussi en elle.

Pour autant, aucun n'est enfermé dans un carcan et tous les personnages évoluent, qu'ils soient secondaires ou principaux. L'auteur réussit à offrir à chacun une psychologie propre, offrant une profondeur intéressante au roman. Comme nous avons aussi pu en discuter avec ma partenaire de lecture commune, les personnages secondaires ne sont pas là pour mettre en valeur le héros : ils sont des éléments importants de l'histoire et de l'intrigue, véritablement acteurs qui peuvent débloquer des situations. du coup, ça nous laisse penser à une suite les concernant, ce qui n'est pas pour me déplaire !
Et si je dois m'attarder sur le méchant de l'histoire (ou la méchante, je ne dirai rien), je peux avouer qu'il y a des baffes qui se perdent, quand même.

Côté intrigue, romance et tout, j'ai été heureuse de constater que la romance tenait la place centrale, sauf que d'autres choses, nouées plusieurs années auparavant, jouaient sur l'instant narré. On aurait dit les fils emmêlés d'une pelote de laine qui enfin, se détendait pour être réarrangée. Niveau romance en elle-même, j'ai été accrochée, je ne voulais plus lâcher le bouquin, surtout que rien n'est simple et que l'auteur prend son temps pour faire monter la pression avant de compliquer toute la relation d'un joli coup de plume. Aaron et Abigail forment un couple d'exception et on aime les suivre, vraiment. Évidemment, pour ce qui a été des scènes osées, j'ai trouvé qu'il y avait trop de détails, mais ça devient une habitude chez moi, et je pense ne jamais m'y faire. Il n'y en a pas à outrance non plus, et Christy Saubesty a réussi à faire du sujet une thématique intéressante à traiter dans le récit.

Concernant la plume, j'ai beaucoup aimé le style, qui restait accessible, toutefois m'a semblé collé à l'époque aussi. C'était fluide, entraînant, prenant, passionnant parfois… et puis d'un coup, au détour d'une phrase, on voit que notre auteur sait très bien manier et les fils de son histoire, et nos propres émotions. C'est une des raisons pour laquelle j'ai décidé de sucrer un peu de ma nuit de vendredi à samedi… j'étais trop immergée dans l'histoire pour en décoller.

Abordons l'aspect des valeurs du roman. le courage et la détermination sont présents, l'amour aussi, bien que le chemin soit un peu différent : il survient plus tard. Si le lecteur le remarque assez tôt, il est nommé par les personnages après une longue suite d'évènements. On retrouve aussi le sens de la justice, l'honnêteté, la confiance en l'autre (et surtout dans une relation aussi importante que celle du mariage), mais aussi la fidélité… en fait, dans un bouquin qui aborde la notion de moeurs à n'importe quelle époque, vous avez forcément celle des valeurs qui ressort, et dans Piégés, je trouve que Christy Saubesty a réussi à faire passer de beaux messages.

En conclusion, Piégés a été une très bonne lecture, bien addictive et avec une jolie histoire d'amour. le contexte historique était très agréable, sans parler de la notion de déficience sensorielle que je n'ai pas abordée dans ma chronique, mais que j'ai suivi avec intérêt (formation oblige) durant ma lecture. L'intrigue est bien ficelée, le rythme est présent, Christy Saubesty a une belle plume, sait jouer avec nos émotions, bref, c'est une vraie réussite et une lecture que je conseille !
Ce sera donc un 18/20 pour moi !
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Une jolie romance, pleine de sensualité, de jalousies et d'amour, dans une société bourgeoise de XIXème siècle, en Angleterre. le scénario reste tout de même assez simpliste, mais l'histoire est belle et prenante. La fin m'a paru bâclée et incomplète, dommage... Bon, j'ai apprécié malgré tout.
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Acheté lors du dernier trimestre sur France Loisirs un peu par dépit je dois bien l'avouer, je n'ai absolument pas été déçue par cette lecture bien au contraire!

La petite Abigail, 12 ans au début du roman, est victime d'un grave accident dans lequel elle perdra sa mère et qui la laissera handicapée à tout jamais...

L'histoire se passe une dizaine d'années après l'accident, Abby suit son père, médecin renommé, dans tous ses déplacements. Assez inconvenant pour l'époque mais Abby n'en a que faire, elle sait que son handicap la laissera à tout jamais différente et que personne ne pourrait s'intéresser à une infirme. Vous l'aurez compris, notre héroïne souffre d'un grand manque de confiance en elle, comment pourrait-il en être autrement dans ces circonstances.

Toutefois, depuis l'accident, son père a été intégré dans la haute société londonienne et elle se doit d'assister à certaines sorties. Elle est l'invitée d'une certaine Lady Winthers pour une partie de campagne mais tout ne se déroule pas comme prévu, et un incident qui pourrait lui coûter la vie survient à nouveau: son destin sera alors sellé à jamais!


J'aime beaucoup les romances historiques, l'époque victorienne à Londres est particulièrement attirante: les robes, les bals, l'ambiance très Jane Austienne... L'histoire d'Abigail a été pour moi un coup de coeur littéraire pour cette fin d'année, les personnages sont attachants, sensibles... et je ne me pose qu'une question: à quand la suite ???!!!!
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Certains se diront peut-être que j'aurais dû savoir dans quoi je m'embarquais... En effet, Christy Saubesty n'en est pas à sa première romance érotique et son nom ne m'était pas étranger, même si je ne savais plus à quels romans le rattacher. Après m'être un peu renseignée et en avoir plus appris sur elle, j'ai tout de même laissé sa chance à Piégés. D'une, parce que je ne renonce pas facilement. de deux, même si je redoute souvent le côté érotique, ce genre de romance me fait toujours passer un bon moment. de trois, c'était l'occasion de découvrir enfin Christy Saubesty.
Finalement, ça s'est plutôt bien passé avec le côté « érotique » de la romance. J'aime quand c'est un aspect léger, sans quantité de détails, de vulgarité, de répétitions de scènes et de corps nus à foison (quoi que, tout pourrait dépendre de quel corps on parle...). Ce qui, heureusement, fut le cas avec Piégés ! Christy Saubesty ne pousse pas trop loin ses descriptions dans les passages intimes et, du reste, a su retranscrire l'ambiance historique, à ma plus grande joie. Qu'il s'agisse de Londres ou des campagnes, j'ai vivement apprécié de me plonger dans ses décors.
Coté personnages, l'impression est la même. Qu'ils soient secondaires ou principaux, l'auteur s'est appliqué sur chacun de ses personnages, construisant leur histoire avec force de détails et de souvenirs. le prologue nous met à ce sujet rapidement dans l'ambiance et les divers rencontres qui s'ensuivent nous permettent par la suite de forger notre avis sur tel ou tel personnage. L'auteur réserve une issue à chacun et les fait intervenir avec justesse sans en oublier aucun. La prédominance reste bien entendu pour Abigail et Aaron, qui m'ont tous deux fait craquer.
Leur histoire est de celles qu'on devine facilement, mais qui ne manquent pas de faire sourire et d'attendrir. le jeune libertin et la jeune ingénue, un schéma déjà vu, simple, même s'il fait tout de même ses preuves et reste assez efficace. le fait est qu'on s'attache facilement à Abigail, dès lors qu'on la découvre un peu plus, et Aaron, dont le charme a quelque chose de magnétique. Puis leur rencontre a lieu de façon si inattendue et laisse dans son sillage tellement de questions. La relation Abigail/Aaron naît de malentendus et de quiproquo, mais lorsqu'elle éclot, le doute demeure un élément princpal.
La magie opère finalement ! J'ai été intéressée par tous, fascinée des décors, attendrie des amours de chacun. Les pages se sont tournées presque d'elles-mêmes. Sans qu'il n'y ait rien de retentissant, la plume est fluide et possède un bon rythme. On pourrait presque ne pas lâcher ce roman, nous-mêmes piégés...
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Juin 1853. Londres. Il y a dix ans, lors d'un tragique accident, Abigail Fischer a perdu sa mère, mais aussi la vue. Depuis, elle a tiré un trait sur ses rêves de jeune fille. Infirme, elle sait qu'elle ne pourra jamais se marier, encore moins fonder une famille. Elle se contente alors d'assister son père qui est docteur. Pourtant, elle est contrainte de remettre en cause son avenir lorsqu'elle rencontre Aaron. Jeune débauché, Aaron Wendell profite de la vie et sa réputation n'est plus à faire. Mais les évènements l'obligent lui aussi à revoir ses priorités...


Ce roman a été pour moi l'occasion de découvrir la plume de Christy Saubesty. Je ne lis également que très peu de romance historique alors je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en plongeant dans l'époque victorienne. J'ai finalement passé un bon moment de lecture avec cette belle histoire d'amour.


La romance entre Abby et Aaron est au coeur du récit et nous fait vivre toute sorte d'émotions. Difficile de croire qu'il pourrait former un couple. Ils sont loin de le souhaiter, ils sont différents, et les rumeurs nous font douter nous aussi. Aaron, lui, ne se considère pas comme un gentleman et pourtant. Nous découvrons un homme bon et honnête. Un homme qui prend ses responsabilités. Un homme protecteur. Abigail est une jeune femme qui s'affirme peu à peu. Au début du roman, j'avais un peu peur qu'il s'agisse d'un personnage naïf et ennuyeux. Il n'en était rien. Abby est une femme qui se révèle passionnée et qui a du caractère. Elle reste tout de même une personne douce et innocente, presque attendrissante par moment.


Je me suis rapidement attachée à eux, encore plus quand on les sent douter l'un de l'autre, et douter d'eux même. J'ai donc tourné les pages avec facilité pour découvrir de quoi serait fait leur avenir. Mais nous sommes loin d'une romance pleine de bons sentiments. Il y a en effet un personnage en particulier qui vient mettre son grain de sable. Un personnage que rien n'arrête. Même pas abandonner une jeune femme aveugle au bord d'un lac... Manipulateur, sans coeur, plein de haine, guidé par la jalousie, ce personnage joue de bien mauvais tours à nos deux personnages. Nous le pressentons, tout pourrait mal se terminer...


En bref, j'ai découvert un plume agréable et douce, en accord avec un récit qui se veut romantique et sensuel. le contexte historique est respecté et cela donne beaucoup de charme à la lecture. Et surtout, l'auteure n'a pas oublié que les convenances et la réputation que l'on se fait ont leur importance à cette époque. J'ai aussi été agréablement surprise par les personnages secondaires. Que ce soit Gillian, la dame de compagnie ou bien la soeur et les deux meilleurs amis d'Aaron, tous ont piqué ma curiosité. J'imagine bien une suite mettant en scène Selina/Crawford ou Gillian/Ellworth. Pourquoi pas!
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Tout d'abord je tiens à remercier Fanny et les éditions Pygmalion pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre en m'accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.

Je ne sais pas vous mais moi j'ai toujours peur de rédiger un avis sur une lecture dont l'auteur est francophone, ça met sacrément la pression. D'autant plus qu'ici il y a un moment que je n'avais pas lu une romance historique. Alors je dois vous dire que j'ai apprécié le fait que l'auteur tente quelque chose d'inhabituel pour elle et je trouve que ce premier essai est très concluant. Ce n'est pas évident de sortir des sentiers battus quand on est habitué à écrire de la romance contemporaine ou érotique. Et je dis bravo car j'ai été emporté du début à la fin de ma lecture et dès que j'ai commencé à lire ce roman de Christy Saubesty, j'ai été séduite autant par l'histoire que par la plume.

Vous l'aurez donc compris il s'agit de la première romance historique qu'écrit l'auteur et dans son récit elle nous conduit tout droit à Londres en 1853. A cette époque, les codes de conduite en société sont très différents de ceux de notre époque, les gentleman content souvent fleurette et c'est le cas de Aaron Wendell qui ne s'en cache pas. Ses parents pensent qu'il est temps pour lui de se marier (à bientôt 30 ans cela déjà être réglé depuis un moment), il est l'héritier de la famille et la santé de son père décline. D'autant plus que sa soeur est fiancée et prête à se marier. Seulement Aaron ne voit pas le choses de cette façon et surtout pas si sa future fiancée est une jeune ingénue sans expérience.

Abigail Fisher est une magnifique jeune femme, fille de médecin, elle a perdue la vue lors d'un accident il y a une dizaine d'année. Elle passe son temps libre à s'adapter à sa vie terne et sans couleur depuis qu'elle est aveugle. Leurs routes n'auraient pas du croiser, mais le destin en a voulu autrement lors d'une partie de campagne et même si la route est semée d'embûches et de contretemps, j'ai beaucoup aimé le temps qu'ils passent ensemble à se chamailler avant que leurs vies ne soient chamboulées par un incident majeur.

Ils ont tout deux des caractères assez fort et ça fait des étincelles mais aussi des merveilles qui me donnent envie de recommencer ma lecture juste pour le plaisir de les retrouver. Les autres personnages sont tout aussi intéressant, j'espère donc que l'auteur Christy Saubesty continuera sur sa lancée avec une nouvelle romance historique, car ça se sent qu'elle a prit du plaisir en nous offrant ce superbe roman.

Si comme moi, vous aimez beaucoup l'époque victorienne, ce livre sera un régal pour vos papilles et si vous avez tout simplement envie de découvrir une nouvelle facette de l'auteur, laissez-vous tenter. Ce roman est aussi délicieux que ces personnages.
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