AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,38

sur 25 notes
5
12 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Merci tout d'abord à Melinda de m'avoir confié ce roman.
Je vais essayer d'être juste et sincère dans cette chronique.
Nous suivons Jeanne qui héberge une jeune fille, Lucie, petite fille de Marlène, venue faire ses études en Alsace.
Toutes deux correspondent par courrier, ce qui permet au lecteur de se plonger au coeur de l'histoire de l'entre deux guerres.
Un roman historique au coeur des années folles ou l'euphorie est vraiment présente.
Il y a de l'amour dans ce roman, mais malheureusement beaucoup d'horreur également, Melinda a eu le don de nous plonger dans cette période assez sombre et très méconnue de tous.
Une plume et une écriture délicate, adapté au récit, et je me suis complètement attaché aux personnages, j'avais encore envie d'en apprendre un peu plus.
Merci pour cette belle immersion au coeur des années folles.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          40

Tous les matins, elle boitait.

Par Mélinda Schilge





Comment établir un pont avec une jeune fille de mai 68 lorsqu'on est une femme qui a vécu sa jeunesse au sortir de la grande guerre de 14-18 ?

Plutôt que des leçons de morale, Jeanne choisit de déballer sa correspondance avec Marilène, sa cousine alsacienne qui est aussi la mère de Lucie.

Lucie découvre ainsi de l'intérieur, la vie de femmes qui n'avaient pas le droit de vote, dont la sphère d'influence se limitait à celle du foyer, et avaient besoin de l'autorisation maritale pour travailler. Années pas si folles que ça pour la plupart des femmes dont le statut était ni plus ni moins celui d'un incapable majeur.

Souvent dans les romans, l'émancipation d'une jeune fille passe par la découverte de l'amour et de la sexualité. Pour Jeanne, l'émancipation passera par le développement de sa conscience politique. La découverte de ses racines alsaciennes et l'immersion dans la branche de sa famille vivant dans une région redevenue française depuis peu, favorise l'éveil d'un autre point de vue, et lui permet de s'écarter du prêt à penser destiné aux filles. Elle assiste à la montée du nazisme et en pressent immédiatement le côté obscur.

Bravant les injonctions de son environnement, elle choisit son camp et s'y tiendra pendant la deuxième guerre mondiale, découvrant le pouvoir des images grâce à son ami Kurt, réalisateur allemand en fuite, parce qu'auteur d'un documentaire contre le nazisme.

Le style très classique adopté par l'auteure nous permet de mesurer d'autant plus la valeur des écarts de conduite de Jeanne, jeune femme de bonne famille.
A saluer aussi, une approche intéressante de l'amour conjugal à construire et a nourrir plutôt qu'à consumer.
Une réserve toutefois sur le titre, dont la signification est livrée en cours de lecture, ne restitue pas à mon avis, la couleur de ce roman.





Commenter  J’apprécie          40
Mélinda Schilge nous plonge dans un récit captivant qui se déroule dans l'entre deux guerres entre Paris et l'Alsace. Jeanne va raconter sa jeunesse à sa petite cousine en s'appuyant sur les lettres qu'elle échangeait à l'époque avec sa cousine Marilène qui est aussi la grand-mère de sa petite cousine.
Beaucoup d'émotions partagées avec le lecteur comme l'espoir, la peur, les doutes… à travers le portrait de Jeanne une femme idéaliste, féministe et passionnée.
L'auteur axe aussi son récit en partie épistolaire, sur la condition féminine à cette époque, la liberté et le début de l'émancipation des femmes avec beaucoup de changements qui s'opèrent dans ce contexte historique. Dans cette période, les idéaux extrémistes prennent une certaine ampleur et mettent donc sous tension cette famille vivant respectivement en Alsace et dans la région parisienne. La politique est abordée au coeur de ce roman et prend une certaine ampleur via des divergences d'opinions au sein même de la famille.
Le contexte historique avec l'annexion de l'Alsace est développé avec le point de vue intérieur des alsaciens et celui perçu de l'extérieur. Un roman qui soulève de vraies questions et apporte aussi un éclairage intéressant.
Des thèmes comme le couple, le cinéma, l'art, la résistance sont aussi prégnants dans ce roman.
Une écriture agréable pour un roman qui se rapproche d'une saga familiale et qui pourrait facilement être porté à l'écran. Un très beau moment de lecture que je conseille.
Commenter  J’apprécie          40
Un titre original qui m'a intrigué, une charmante couverture, un sujet que je connaissais peu et mal. Voici les trois ingrédients qui m'ont poussé à découvrir le roman de Mélinda Schilge, une auteure indépendante.
Cet ouvrage m'a donné l'envie d'en savoir plus sur l'histoire de l'Alsace pendant la première et la seconde guerre mondiale, après que celle-ci ait été annexée à l'Allemagne en 1871.
On découvre en effet dans ce livre la complexité des sentiments d'amertume et de ressentiment qui ont agité les Alsaciens lorsqu'ils sont redevenus français après la première guerre mondiale. Et à la manière des proches de Jeanne, l'héroïne du roman, on imagine la manière dont ce bouleversement a été vécu par les familles dont les membres se trouvaient pour une part français et pour une part alsaciens …
Ce roman nous conte aussi l'histoire d'une destinée, celle de Jeanne, née à une époque où les femmes n'ont pour la plupart que le droit d'obéir à leur mari, d'élever leurs enfants et de tenir leur maison. La vie de Jeanne sera boiteuse car la jeune femme est d'une autre trempe, de celle des femmes qui ne veulent pas seulement jouer les potiches. Jeanne tient à exprimer ses idées, se passionne pour des sujets appartenant au domaine masculin. Elle veut sortir des carcans de préjugés imposés par la société en place, participer aux évènements qui secouent son époque et apporter sa pierre à l'édifice.
Le couple formé par Théo et Jeanne sera lui aussi boiteux. La jeune femme parvient mal à lui exprimer ses sentiments. Théo est rétrograde, ses certitudes ternes et sans ampleur. Jeanne se sentira coupable de ses actes et de ses propres convictions. L'impossibilité de devenir mère la poussera à se révéler « autrement ».
L'écriture de l'auteure est fluide et agréable, les pages se tournent facilement. Seul petit bémol pour moi, l'expression des émotions me semble un peu trop retenue.
C'est en tout cas sans hésitation que je vous invite à vous immerger de 1928 à 1969 dans la vie de Jeanne, afin de suivre son pas « boiteux » à travers quarante ans d'histoire.
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire débute en Mai 1968. Jeanne accueille la petite fille de sa cousine , Lucie, le temps de ses études sur Paris. En pleine époque révolutionnaire la jeune femme se pose beaucoup de questions. Elle va donc demander à sa tante de lui raconter son vécu..

Nous faisons un bon en arrière juste à la fin de la première guerre mondiale jusque la fin de la seconde. Nous rentrons dans l'intimité de Jeanne. Nous allons la découvrir en tant que jeune femme.. puis épouse. Mais aussi en tant que fille et résistante ! ..

Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce roman historique ! C'est un puits de connaissances. Je n'avais encore jamais lu de roman traitant le sujet de la guerre en " arrière-plan ", c'est-à-dire que l'histoire se passe pendant et entre 2 guerres mais ce n'est pas le sujet principal. le principal est le vécu, le ressenti des personnages pendant ce moment de l'Histoire.

J'ai aimé voir grandir Jeanne . Découvrir ses envies, ses attentes, ses combats. C'est un roman très intéressant qui nous en apprend beaucoup. En grande amoureuse de l'Alsace j'ai beaucoup apprécié de retrouver un peu de cette région et de découvrir son passé ! de plus une partie de l'histoire est sous forme épistolaire et j'adore cette mise en forme.

Merci beaucoup à l'auteure pour sa confiance, ce fut une lecture très enrichissante, que je vous conseille fortement !

@mélindaschilge
Commenter  J’apprécie          40
Un roman au style narratif oscillant entre « tranche de vie » et « journal intime », l'accent est surtout mis sur des moments particuliers, avec des périodes plus ou moins ellipsées. le début semble un peu décousu, ensuite les choses s'installent et l'on rentre davantage dans l'histoire. La plume est fluide, plutôt soignée, et laisse la première place aux émotions.
Il existe une forme de mélodie dans les mots (avec quelques phrases assez poétiques), le rythme est un peu berçant sans pour autant être ennuyeux. L'auteure semble s'être bien documentée, j'ai été surprise de voir la politique de l'époque être aussi détaillée sans que cela n'arrête pas la lecture.
Au final les années de guerre n'occupent pas la plus longue partie du récit, on est surtout dans les évènements d'avant, puis d'après. le fait de centrer sur une famille permet de rester ancré dans l'histoire.
La fin m'a laissée un peu détachée. Pour moi, l'histoire s'est terminée au moment où l'on est revenu en 1968. La suite je l'ai ressentie comme une annexe (ce n'est pas péjoratif), j'étais moins impliquée dans l'ambiance.

Cette lecture m'a permis de voir une époque que je connais mal sous un angle différent, avec une plume agréable et un style un peu inhabituel. Ce fut une expérience intéressante, même s'il y a des subtilités qui m'ont sans doute échappé.
Commenter  J’apprécie          40
Je connais déjà Melinda Schilge pour avoir lu deux de ses précédents romans, le comptable et  Ciao bella où j'avais pu apprécier son style et sa façon d'investir une histoire afin de la rendre la plus vivante possible. J'étais donc très contente de la retrouver dans ce nouveau roman, avec un résumé qui m'intriguait beaucoup. J'aime les histoires où le passé et le présent se mélangent, et où ce passé si fort influe sur le présent.

 

Cela va donc être le cas ici avec l'histoire de Jeanne. Au début du roman, nous sommes en 1968, Jeanne vit à Paris, où elle héberge la petite-fille de sa cousine, Lucie. Celle-ci est emballée par les diverses manifestations qui ont lieu pendant ce mois de mai 1968. Lucie aime parler avec sa grand-tante, Jeanne. Celle-ci va alors lui parler de sa grand-mère Marilène, avec qui Jeanne a tenu une correspondance régulière. Jeanne est parisienne, mais la moitié de sa famille, dont sa cousine fait partie, est alsacienne. Il faut savoir qu'on est alors à la fin de la première guerre mondiale, que l'Alsace vient de redevenir française, mais qu'une partie d'entre ses habitants est encore allemande dans l'âme. Nous, en tant que lecteurs, on connait déjà L Histoire, on sait qu'une deuxième guerre va avoir lieu, on sait la montée du nazisme, et c'est alors très intéressant de voir ce que pensaient ces personnes à ce moment là. Certains proches de Jeanne vont adhérer aux idées du parti d'Hitler, créant ainsi des tensions au sein de la famille.

On suit donc pendant presque un demi siècle, Jeanne et sa famille. Dans les années 20, c'est une jeune femme dynamique, autonome, qui se passionne pour la mécanique, fait plutôt rare dans cette société où la femme ne doit pas aimer les mêmes choses que l'homme et doit se consacrer à sa maison et son foyer. Pour faire plaisir à ses parents, elle étudiera la dactylographie et travaillera dans ce domaine. Mais Jeanne rêve d'autres choses. Elle a découvert le cinéma et tout ce qu'il peut amener comme découvertes et passions. Elle rencontrera Kurt, un jeune allemand, qui a fait un documentaire sur la violence et la propagande du nouveau parti qui prend de plus en plus d'importance en Allemagne. Bien sûr, cela est très mal vu. Même les parents de Jeanne s'opposent à un tel travail.

Jeanne se mariera avec Théodore, et même si l'amour n'est pas si fort que ça au début de leur couple, ils vivront tous deux une belle histoire. Théodore est fascinée par cette femme aux idées peu conventionnelles et la soutiendra bien souvent. Les rapports entre les membres de la famille de Jeanne vont peu à peu se rendre plus on approchera de la seconde guerre. Jeanne se rend compte, grâce au documentaire de son ami Kurt, du danger que représentent les nazis, mais personne ne l'écoute, au contraire même, tout le monde cherche à la faire taire. Et quand on sait ce qu'il va se passer, on se dit que c'est dommage que des personnes comme Jeanne n'aient pas été plus écoutées. On se rend compte aussi, que c'est la classe des gens ayant le moins d'aisance financière qui adhère le plus aux idées allemandes.

 

C'est une histoire qui fait beaucoup réfléchir, sur plein de sujets. Les relations familiales ont été très tendues, et des fossés se sont creusés entre certains membres, qui auront bien du mal à se pardonner une fois la paix revenue. J'ai beaucoup aimé suivre Jeanne et sa nombreuse famille. Les personnages sont nombreux, au début, je cherchais un peu qui était qui, mais cela n'a pas duré longtemps, car ils ont tous des rôles bien précis, des caractères parfois complètement opposés qui fait qu'on arrive très bien à les mémoriser. J'ai trouvé la correspondance entre Jeanne et Marilène très intéressante, elle permet d'avoir plusieurs points de vue différents sur un même sujet, elle permet aussi de voir que chacun aura des réactions différentes qui auront des conséquences sur leurs vies.

Comme je disais précédemment, cette histoire nous fait réfléchir sur les causes de la montée du nazisme, sur ce que Hitler inspirait déjà, sur la fascination que les gens avaient pour lui, sur toutes les promesses d'une vie meilleure qu'il a faites et dans lesquelles les gens modestes ont cru. Ceux qui voyaient le danger n'avaient pas la parole, n'étaient pas écoutés, et étaient même considérés comme des dangers eux-mêmes. Quand on connait le but final de Hitler, on se dit que c'est vraiment très dommage qu'il n'y ait pas plus de réactions. Je ne veux pas faire de politique, là n'est pas le propos, mais cela devrait faire réfléchir, même à notre époque actuelle, les dangers de certains partis sont bien réels…

 

J'ai beaucoup aimé comment Melinda Schilge arrive à nous pousser à la réflexion ainsi, au travers la vie de personnages de roman. On ne peut pas rester insensible devant tout ce qui arrive à cette famille, et on se doute bien que certains faits sont inspirés de faits réels. J'ai aimé la façon dont l'auteure a travaillé ses personnages, qu'elle ait fait de Jeanne une femme qui ne rentre pas dans le moule de la société de cette époque. Et d'ainsi voir comment il est difficile d'être bien considéré quand on ne fait pas ce que les autres attendent de nous.

 

Je me suis très vite attachée à Jeanne, à Marilène, à Lucie, à Théodore, Eugène, à Oma et Opa, aux parents de Jeanne, bref, à cette famille. Certains membres sont plus énervants, mais en fait, c'est comme dans la vie réelle, on a parfois plus d'affinités avec l'un ou l'autre. En tout cas, tous ces personnages sont très bien travaillés, dans ce qu'ils ont de bon comme de mauvais, dans leurs idées, dans leurs ressentis, ce sont des êtres entiers et l'auteure a mis dans chacun d'eux beaucoup de densité et j'aime quand c'est comme ça.

L'attachement à Jeanne est renforcé par le choix narratif de Melinda Schilge qui est celui auquel je suis le plus sensible. Elle a en effet choisi de raconter à la première personne du singulier. Ce « je » est très intéressant, car il permet, pour moi, de ressentir encore mieux les émotions du personnage, de rentrer dans sa tête, et de me confondre avec lui. Et j'ai beaucoup aimé être dans la peau de Jeanne, j'ai vécu son histoire à travers elle, parfois, j'avais envie qu'elle prenne un autre chemin mais dans l'ensemble j'ai apprécié ce que l'auteure lui a fait vivre.

En plus, un autre point que j'apprécie chez cette auteure, c'est qu'elle sait très bien faire correspondre son écriture et son style avec l'époque.. Lucie est une jeune fille moderne, Jeanne a eu 20 ans au début du siècle, elles ne s'expriment pas de la même façon. À l'époque de Jeanne, tout est plus ampoulé, un peu désuet, les gens ne s'adressent pas la parole de la même façon, et j'ai beaucoup aimé que l'auteure fasse cette différence de propos et fasse évoluer son écriture selon l'époque.

Le style est très bon, pas de longueurs, tout est savamment mesuré entre les dialogues et les descriptions. Melinda Schilge sait retranscrire l'ambiance et l'atmosphère. Je me suis vraiment cru dans les années folles, où l'allégresse était de mise après la fin de la première guerre, et j'ai bien ressenti l'ambiance qui devenait plus lourde au fur et à mesure où les crises arrivaient et où on se rapprochait de la seconde guerre. le tout est bien ficelé, bien mené, pour arriver à un final qui est porteur d'espoir. J'aime bien ces fins où on sait ce qui arrive à chacun des personnages, cela me permet d'avoir une vue d'ensemble sur leurs vies, de savoir ce que leurs choix ont eu comme répercussions. C'est très intéressant.

 

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a poussée dans mes retranchements, mes propres avis ont été parfois malmenés, elle m'a permis de réfléchir sur certains faits. Et j'aime quand ma lecture a ce double rôle de me divertir et de m'instruire en même temps. C'est un roman qui se lit assez vite, une dois dedans, il est très difficile à quitter, car on a envie de savoir ce qu'il va arriver, et cela pousse à lire plus vite. Il règne un certain suspense qui rend la lecture addictive.

Je ne peux vraiment que vous recommander la lecture de ce roman. En plus, je trouve la couverture très jolie, ce qui ne gâche rien. Si vous ne connaissez pas encore Melinda Schilge, c'est le moment de le faire avec cette histoire. Je trouve cela important de lire sur ce sujet, pour faire réfléchir et faire comprendre aux plus sceptiques que la menace existe toujours, elle n'est plus au même endroit, mais elle peut à nouveau être redoutable.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
Commenter  J’apprécie          40
Un roman passionnant
Séduite d'abord par le titre et la magnifique couverture, puis par la 4ème de couverture, ma curiosité de lectrice a été pleinement satisfaite.
J'ai beaucoup aimé suivre la vie de Jeanne tout au long du 20ème siècle. de la fin de la première guerre mondiale à 1968, l'autrice déroule sa trame avec beaucoup de talent. J'ai été subjuguée par l'histoire de Jeanne qui s'inscrit dans L Histoire avec un grand H. Avec brio, Melinda Schilge nous raconte la montée du nazisme mais aussi la condition compliquée des Alsaciens après l'armistice de 1918 et tant d'autres éléments historiques. A la fois témoin et actrice de l'Histoire, Jeanne est si bien dépeinte que je ne suis pas loin de me demander si elle n'aurait pas existé réellement ! C'est fort réussi.
❤️Bref, vous avez compris, j'ai aimé et je vous le conseille fortement.
Commenter  J’apprécie          30
L'histoire démarre à Paris, en plein Mai 68. Jeanne héberge pour quelques temps, Lucie, la petite fille de sa cousine, Marilène. Tous ces évènements vont être l'occasion pour Jeanne de se replonger dans son passé et de le partager avec Lucie.

Nous rentrons donc dans une histoire familiale entre les années 20 et jusqu'à la fin des années 60. Jeanne, parisienne, correspond régulièrement avec sa cousine qui elle vit en Alsace. L'autrice nous décrit le tiraillement des alsaciens attachés à la fois à la France et à l'Allemagne. Nous suivons le parcours de Jeanne qui va se passionner pour le cinéma, mais aussi qui essaiera de faire de la Résistance pendant la guerre de 39-45, pour combattre l'arrivée du nazisme.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Mélinda Schilge sait nous immerger dans l'histoire de Jeanne. Nous sommes vite pris à témoin par la narration.

Nous croisons beaucoup de personnages, mais Mélinda nous propose un arbre généalogique au début du livre pour nous permettre de situer les personnages. Ce roman est vraiment passionnant et touchera tous les amateurs d'histoire et saura intéresser les autres.

Merci Mélinda Schilde de m'avoir adressé ce livre par l'intermédiaire de la plateforme « Simplement Pro ».
Commenter  J’apprécie          30
Très vite transporté dans la deuxième guerre mondiale et la montée du nazisme, Melinda signe ici un très grand roman.
Imbrication de la vie familiale avec ses querelles politiques, relations difficiles et Résistance….
Jeanne nous emmène dans son monde, les débuts du cinéma, son mariage et ses combats idéologiques.
Passionnant et captivant !
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3193 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}