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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'aime lire de la poésie, un genre littéraire pas toujours suffisamment mis à l'honneur actuellement, souvent avec une diffusion confidentielle, en particulier pour les poètes contemporains. Je remercie donc très chaleureusement une participante régulière de Babelio, où elle officie sous le pseudonume de Tandarica, mais qui est par ailleurs une traductrice active et passionnée, de m'avoir offert la possibilité de découvrir ce volume de George Schinteie, un poète roumain, qu'elle a traduit avec beaucoup de talent et de conviction.

Mais, autant que je prends plaisir à lire de la poésie, autant j'ai beaucoup de mal à en parler. La poésie, comme la musique, et bien qu'elle utilise des mots comme moyen d'expression, touche toujours à l'indicible. J'ai beaucoup aimé ce recueil, mais j'ai du mal à exprimer cela d'une manière précise et structurée.

Un poème c'est un rythme, une scansion, des images des métaphores. le traduire avec mes mots, me semble toujours l'appauvrir, lui enlever l'essentiel. Surtout que cette poésie là, est complexe et riche. J'admire d'autant plus le travail de traduction. Mais malgré toute la complexité, et des lectures très cérébrales de ces poèmes qui pourraient être faites, c'est aussi une poésie qui évoque le quotidien, le sensible, le ressenti, des émotions. C'est cela qui m'a sans doute touché, le monde de tous les jours, les impressions qui pour tout un chacun seraient banales si elles étaient exprimées dans une conversation, ouvrent ici la porte à un autre monde. Il y a une forme de nostalgie ( le mot revient régulièrement et nous avons un peu une explication dans la postface), il y a le temps qui passe, qui fuit, l'âge qui avance, c'est d'une certaine manière le moment de faire un bilan, de jeter un oeil derrière soi. Mais cela n'empêche pas la projection en avant, ailleurs, à la recherche de l'étoile qui sommeille en chacun d'entre nous, enfin si on veut bien aller la chercher. Il y a l'amour, bien sûr, les peurs, les espoirs, tout cela sans idéalisation, dans une forme de lucidité un peu amère parfois, mais jamais complètement désenchantée. George Schinteie ouvre la porte à tout un monde de sensations, d'idées aussi, de souvenirs qui deviennent partagés car l'auteur évoque l'universel en partant de lui-même.

Cela a été un beau voyage, et comme pour la plupart de poèmes qui me touchent, il faudra relire, revisiter, pour être touché par une image, une phrase, et finalement y lire autre chose encore que ce que j'avais eu l'impression d'avoir lu, car un poème n'épuise pas ses sens en une lecture.

Merci à Tandarica à m'avoir offert ces textes.
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"Désert de quartz" de Georges Schinteie
Georges Schinteie - source de plaisir poétique évidente, s'exprime de manière sublime.

Gabrielle Danoux, traductrice, m'a gentiment envoyé ces poèmes en évoquant tout d'abord longuement le poète .

* un sentiment indéfinissable qui va de la souffrance à la douceur, du mal du pays jusqu'à l'érotisme, du désir mélancolique jusqu'à l'aspiration vers un ailleurs ....

* Les mots font un infarctus sans me prévenir !

G. Danoux (Tandarica)
les a intitulés - Poèmes "Au gré du vent"

- Miraculeuse rencontre de l'homme avec son soi-même.

- J'avais l'arc-en-ciel dans l'âme

- Je faisais souvent des petites barques en papier
les laissant s'en aller sur l'océan imaginaire
le ciel s'ouvrait de plus en plus pour que je puisse
y compter les ombres des pas.

- Si tous les matins
le soleil se lèverait sous forme de papillon
j'aurais des ailes de lumière
pour voler l'au-dessus des nuages
pour attraper l'arc-en-ciel
dont jaillit l'amour.

- L'amour en forme d'oiseau
prend son envol chaque nuit
depuis une étoile.

- Et regarder vers l'horizon
comme si tu cueillais lentement le pappus des pissenlits
qui recouvre les étoiles.

* Je bois mon café allongée sur la balançoire
et j'écoute le chant de la grenouille cachée
quelque part à la racine des chrysanthèmes
en essayant de me figurer la vitesse à laquelle
passe quotidiennement le train du temps
à travers mon coeur ....

Enfin, pour clore ces magnifiques phrases ceci, encore

Dans la poésie d'amour George Schinteie
hisse l'idée d'amour incompris
au rang de la béatitude.


(un grand merci à cette traductrice pour avoir partagé
généreusement de si jolis poèmes Roumains et ne pas les
laisser tomber dans l'oubli - à grapiller et savourer !)


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Un superbe recueil de poèmes que j'ai découvert grâce à Gabrielle Danoux (Tandarica)
Je profite de l'occasion pour la remercier chaleureusement.
Ces poèmes m'ont fait passer des moments agréables de lecture lors de mon voyage en avion. Je me suis arrêtée souvent au cours de la lecture pour savourer les mots, apprécier leur beauté, réfléchir, prendre des notes...Il y a de la nostalgie dans la poésie de George Schinteie, il parle des souvenirs de l'enfance : 'Dissimulé dans une étoile', du temps qui passe : 'Temps malade', 'Conclusion', de l'amour, des saisons...
J'aime particulièrement la poésie 'Désir' :
si tous les matins
le soleil se lèverait sous forme de papillon
j'aurais des ailes de lumière
pour voler au-dessus des nuages
pour attraper l'arc-en ciel
dont jaillit l'amour
si par une nuit tu compteras les étoiles
et que tu constateras qu'il en manque une
ne t'attriste pas
c'est dans mon coeur qu'elle s'est réfugiée
pour éclairer l'amour.
Je tiens à souligner le travail extraordinaire de la traductrice. Je pense que traduire des poèmes demande plus de travail que de traduire de la prose.
Merci Tandarica pour ce beau cadeau.






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LE DÉSERT DE QUARTZ - George SCÎNTEIE*****
(poèmes traduits du roumain par Gabrielle DANOUX)
Une première lecture en français et l'immersion fut instantanée dans une atmosphère, un univers du disparu où la nostalgie me guide en aveugle, éveille un à un mes autres cinq sens les démultipliant en brises, vents, sources, rivières et torrents. Effet paralysant par endroits, douloureux des fois, baume souvent nourrissant, comme une drogue, comme une chimère baudelairienne agrippée à mon dos l'air de rien.
Une deuxième lecture en roumain et une histoire ancienne s'ouvre en grand, les mots, leur chant, leurs sens cachés et la musique que j'entends s'imposent comme une évidence de la langue que j'ai eue en naissant. La musique est différente, chaque mot résonne avec sa charge d'influences que la langue a accumulées dans le grand carrefour de l'histoire des passages.
Le « dor », ce mot roumain qui touche la nostalgie mais dont les sens, très subtiles, sont multiples et dont parle si bien Gabrielle Danoux dans son texte introductif, ce dor, disais-je est une présence qui accompagne depuis toujours l'esprit roumain, comme une respiration qui lui est propre, comme un temps aux ailes multiples, des désirs d'un passé ou d'un présent inachevés ou bien timides pour un avenir en traits à peine esquissés. « Nostalgie » est son équivalent en français dans la remarquable traduction sensible et très inspirée de Gabrielle Danoux, un compagnon, complice, compère de route, un autre soi-même.
« Quelque part au loin
le vent court dans mon âme
tel un enfant après des papillons
il fait voler en éclats tout ce qu'il rencontre sur sa route
les âges de la jeunesse la buée de la félicité
les nuages des sourires et l'ombre des réussites
les joies s'étant discrètement glissées dans
un trop plein de tristesses
les saisons de l'amour et les nuits des échecs
la lumière de la lune des nuits d'attente
qui toujours tombait de travers... »p.167
Désert de quartz, précieux par ce qu'il cache et par ce qu'il nous dévoilera seulement après la traversée, après l'épreuve du vécu, ou au seuil d'un nouveau début d'une fin annoncée, précieux aussi par l'immense étendue de ses possibilités entrevues, devinées, inespérées et par le drôle d'oxymore qu'il devient.
« La vie comme une arche de Noé
Les années se poussent dans une arche brisée
et chacune oublie sa propre gloire
ignore l'importance et l'intensité
des états vécus dans l'anonymat
et ne s'enquérant pas ...
...de quelle terre des illusions sera leur nouvelle carte
elles observent paisiblement ce début de désert…..
et je ne m'étonne guère que tant d'ombres demeurent
comme les traces d'escargot sur la planète
le monde commence à se dessiner autrement...
tandis que des vagues plus hautes que l'amour
enveloppent de lumière le silence... »p.165
Chaque vers, chaque mot dans son nouvel habit de soie, de maille, de velours ou de raphia né de la plume de George Scînteie vient avec sa part de beauté dans la construction d'un miroir, reflet philosophique et émotionnel du poète.
« j'avais quitté mon moi-même
dans une saison de l'aube
et dans mon sillage les paroles
sanctifiaient un bonhomme de neige dans le désert
avec toutes les plaies de l'instant enveloppées
dans l'aluminium invisible de la vie…
il me semblait que le monde est un oiseau
de paroles sorti d'un sablier
délivré par le temps
moi je suivrais l'ombre de la signification
de chaque pas d'un comptage précis
jusqu'au cercle du destin
désorienté par la direction »p.166
L'homme grain de sable, feuille jaunie par le temps, emportée par le vent, s'accroche à une étoile fait corps commun avec elle, s'identifie au cosmos tout entier et tente désespérément de faire un pied de nez au temps.
« doux infini
pour te toucher
je me suis mis en route...
je suis boiteux et j'ai mal aux étoiles
tuées dans le sable sous la semelle
de la sandale
mais je prends appui sur la lune et je me raidis
au maximum pour empêcher les roues du temps
de m'accorder un instant de finitude...»p.171
Paroles symboles, paroles mystère et métaphores, mouvement perpétuel des départs et retours des verbes à la recherche d'un temps, toujours lui, des questions suspendues en attente d'une réponse qui tarde à venir comme d'habitude, passé, présent, futur perdent une identification pour en gagner une autre à la fin.
Sublime manière de mettre l'éphémère dans l'éternité et le doute dans la certitude, d'accepter le jeu cruel du temps dans une tentative de l'apprivoiser mais pas pour l'assujettir mais pour l'avoir à son côté comme compagnon de route, comme appui dans des moments de faiblesse. L'échec est, peut-être, d'avance envisagé, mais il garde son inégalable éclat, son élégance et sa splendeur.
« pendant mon enfance
je me cachais en catimini dans une étoile
surtout les nuits d'été
après les pluies rapides qui me surprenaient dans les champs
j'avais l'arc-en-ciel dans l'âme
je le gardais précieusement à l'endroit du coeur
pour ressentir les battements des couleurs
comme un éventail du temps……………..
à présent je n'ai de cesse de la chercher et je ne la retrouve plus
peut-être m'a-t-elle abandonné
peut-être ai-je changé
ou bien elle s'est cachée comme moi en catimini dans
une autre enfance
dans laquelle sans cesse et confiant je me suis glissé
en m'évertuant à vivre l'éternité... »p.170
Sable fin d'un riche désert, fleuve immense refusant de se soumettre aux points, virgules et capitales, à la rigueur des rimes trop serrées, il coule lentement sans entrave et emmène dans son sillage la poésie son désespoir sa liberté et son retour sans fin.
L'immense plaisir de cette lecture a été nourri page après page par la belle musique des deux langues symphonie ignorant les frontières, par la traduction de Gabrielle Danoux travail de grande sensibilité et finesse et par la découverte d'un poète de valeur.
Moult citations des poèmes de George Scînteie sillonnent mon billet et se font accompagner par une émotion qui, se mettant dans l'ombre, a ouvert en grand les portes pour accueillir le poète.
Un très grand merci Gabrielle pour ce beau cadeau.
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Le désert de quartz est un recueil de poésies composée par George Schinteie.
Il m'a été généreusement offert par Gabrielle Danoux, qui en est la traductrice. Encore mille mercis !
Nous avons ici tout d'abord un merveilleux objet, un livre avec des illustrations suggestives. D'abord la version originale en Roumain, ensuite nous trouvons la traduction qui démarre à la page 145.
Écrits en vers libres, les poèmes de Georges Schinteie exigent du lecteur une certaine attention, un petit effort au niveau de la lecture, car sans aucune ponctuation, il faut en premier lieu trouver le début de chaque phrasé (j'utilise ici ce terme car il y a une certaine musique dans ces mots). Pour cela, en tout cas, pour moi, il a fallu que je puisse les lire de manière silencieuse, sans que quelqu'un ne puisse me déranger, pour en apprécier toute la valeur poétique.
Aussi, ce n'est pas de la poésie à conseiller à un lecteur ou une lectrice dilletante de ce genre.
Ces poèmes à travers leurs métaphores filées, m'ont laissé des impressions, ont fait dériver mes pensées, avec une certaine nostalgie - ce dor auquel Gabrielle Danoux alias Tandarica, nous fait part dans sa postface - vers une réflexion sur le temps qui passe, qui transforme les souvenirs que l'auteur a vécu, aurait vécu?... avec une certaine détresse face à la solitude, lorsque la fin de sa vie approche.
Ce sont des poèmes autobiographiques, où l'auteur joue et associe des mots avec une grande maîtrise, et ils représentent une sorte de testament.
Pour conclure, j'aimerais revenir enfin sur la préface de la professeure Cristina Sava qui offre des pistes pour mieux comprendre les vers de George Schinteie, ainsi que la postface de Marian Odangiu qui explique le contexte historique de l'auteur ce qui aide à décrypter parfois des sentences assez hermétiques.
Enfin, je ne peux oublier la postface de Gabrielle Danoux qui par deux exemples de traduction démontre toute la finesse et l'exigence que représente le travail de traduction en particulier lorsqu'il s'agit de poésie.
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Un grand merci à Gabrielle Danoux de m'avoir fait découvrir la poésie de George Schinteie dans la traduction qu'elle en a faite parue en 2023 à Timişoara.
C'est grâce à l'existence de telles traductions que nous pouvons découvrir la littérature et plus spécifiquement la poésie roumaine -bien trop méconnue en France.
Cette édition entièrement bilingue roumain-français est une anthologie qui reprend des poèmes de George Schinteie extraits de sept de ses principaux recueils. Elle est enrichie d'une préface et d'une postface, sans oublier la note de la traductrice.

Un magnifique recueil empreint d'une profonde nostalgie face au temps qui passe et à l'amour perdu, à la fragilité de l'instant et de toute réussite.

Parmi tous les poèmes, difficile d'en choisir un. Je me décide finalement pour :


Disparition entre les étoiles (p. 223)

Je jouais avec un papillon mauve dans la main
à la saison de l'enfance inoubliable
j'avais des larmes aux yeux de peine
et j'essayais avec elles de soigner
sa petite patte pendante comme un hameçon
toutes les prières oubliées me revenaient en tête
toutes les implorations prononcées en promettant
à ma mère que plus jamais je ne referai
pour qu'elle ne me punisse pas et qu'elle me pardonne
après quelque bêtise commise
se tenaient à présent bien droites mes lèvres
tandis que je ne parvenais guère à redresser la petite patte brisée du papillon mauve
et soudain un rayon de lune me l'arracha
comme un coup de vent

mes pleurs d'enfant coupable
arc-en-ciel devinrent
et il disparut entre les étoiles
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Chroniquer de la poésie ? Comment dire l'indicible, comment parler de ces sourires qui fleurissent sur mes lèvres, de ces larmes qui perlent, de ces coups de poing dans le ventre ou du coeur qui s'emballe, comment parler du pouvoir des mots, de leur musicalité, du rythme qui s'impose et du balancement lié à l'absence de ponctuation.
Un immense merci à la traductrice Gabrielle Danoux pour m'avoir offert des moments de grâce
"Ineffable
L'amour en forme d'oiseau
Prend son envol chaque nuit
Depuis une étoile"
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Ce recueil de poèmes, écrits par George Schinteie, est une symphonie musicale aux tonalités mélancoliques qui laisse une saveur douce-amère au bord des lèvres. de même que la « saudade » donne son timbre nostalgique et sensuel au fado, les partitions du poète interprètent l'amour et l'espérance, teintés d'un vague à l'âme profond, mêlant des sentiments un peu abstrus, à la fois tendres et douloureux.

Au-delà du silence et d'une certaine quiétude ambiante, la violence de certains mots révèle peut-être une période difficile vécue par George Schinteie au cours de son existence. Les pensées exprimées oscillent entre le calme et la tempête, elles me font penser aux mouvements de la marée, tel le flux et le reflux des vagues, on imagine un esprit torturé par une mal-être tenace, et qui tente de s'en échapper en se noyant dans le rêve, fuyant ainsi un quotidien morose (cf. le poème « le désert »).
Les éléments de la nature (la terre, l'air, l'eau, l'espace) sont omniprésents dans l'oeuvre du poète qui en exalte toute la quintessence dans une représentation très symbolique. Il en va de même pour la lumière, le soleil, les couleurs de l'arc-en-ciel, toutes ces ondes lumineuses qui irradient chacun de ses poèmes, tout comme l'éclatante transparence du quartz dont la principale vertu est de rétablir l'harmonie en combattant l'anxiété.
L'expression du temps qui passe marque également un tempo déterminant.

Dans une représentation proche des "Quatre saisons" de Vivaldi, la temporalité saisonnière est sublimée. Elle se fait plus triste à l'évocation de l'arrivée prochaine de l'automne puis de l'hiver, symboles de l'avancée en âge.
Il est très difficile de traduire des poèmes, empreints d'une telle profondeur de sentiments, aussi je félicite Gabrielle Danoux pour son expertise indéniable dans la réalisation de cet immense travail de traduction. Elle restitue talentueusement toute l'intensité, l'inflexion et l'intonation des courants de pensées que le poète roumain a voulu insuffler en écrivant ces magnifiques textes. Je la remercie de m'avoir proposé gracieusement la lecture de cette oeuvre littéraire. C'est une belle découverte dont on ne sort pas indemne… Merci infiniment, Gabrielle.
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