À l'envers des nuages, il y a toujours un ciel.
"Je souffrais d'allergie. J'étais devenu intolérant à la terre entière. y compris à moi. Un sujet captivant pour la médecine si elle s'était penchée sur mon cas: je faisais de l'allergie universelle. Rien ne m'attirait, tout me répugnait, vivre me provoquait des démangeaisons, respirer mettait mes nerfs en pelote [...]observer les humains me filait la nausée, subit leur conversation couvrait ma peau d'eczéma, approcher leur laideur me secouait de frissons, les fréquentait m'ôtait le souffle; quant à les toucher, à cette seule idée, je pouvais m'évanouir. "
"Le but, ce n'est pas le bout du chemin, c'est le cheminement."
"Ma volonté ne dirigeait pas le navire, elle restait un marin enfermé dans la cale dont personne n'écoutait les avis."
"D'ordinaire, la compassion, ça tue un japonais, car il n'existe pas plus humiliant."
Ce qu’on refoule pèse plus lourd que ce qu’on explore.
- Tu penses trop car tu interposes de la pensée entre le monde et toi ; tu bavardes plutôt que tu n'observes ; tu projettes des idées préconçues davantage que tu ne saisis les phénomènes. Au lieu de regarder la réalité telle qu'elle se présente, tu la vois à travers les lunettes teintées que tu te poses sur le nez ; évidemment, derrière des verres bleus, l'univers est bleu ; derrière des jaunes, le jaune domine ; derrière des rouges, l'écarlate tue les autres couleurs ...
On peut parler d'autre chose ?
- On peut ne rien dire, aussi