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Citations sur Oscar et la dame en rose - Monsieur Ibrahim - Milarepa (26)

- Faut pas tirer une tête pareil, docteur Düsseldorf. Écouter, je vais vous parler franchement parce que moi, j’ai toujours été très correct sur le plan médical et vous, vous avez été impeccable sur le plan maladie. Arrêtez les airs coupables. Ce n’est pas votre faute si vous êtes obligé d’annoncer des mauvaises nouvelles aux gens, des maladies aux noms latins et des guérisons pas possibles. Faut vous détendre. Vous décontracter. Vous n’êtes pas Dieu le Père. Ce n’est pas vous qui commandez à la nature. Vous êtes juste réparateur. Faut lever le pied, docteur Düsseldorf, relâcher la pression et pas vous donner trop d’importance, sinon vous n’allez pas pouvoir continuer ce métier longtemps. Regardez déjà la tête que vous avez. (p. 92-93)
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Il faut distinguer deux peines, mon petit Oscar, la souffrance physique et la souffrance morale. La souffrance physique, on la subit. La souffrance morale, on la choisit.
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-J'ai l'impression, Mamie-Rose, qu'on a inventé un autre hôpital que celui qui existe vraiment. On fait comme si on ne venait à l'hôpital que pour guérir. Alors qu'on y vient aussi pour mourir.
-Tu as raison Oscar. Et je crois qu'on fait la même chose avec la vie. Nous oublions que la vie est fragile, friable, éphémère. Nous faisons tous semblant d'être immortels.
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Tu sais Oscar, il y a toujours une solution, il y a toujours un sac de farine.
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[À Dieu] PS: Les trois derniers jours, Oscar avait posé une pancarte sur sa table de chevet. Je crois que cela te concerne. Il y avait écrit : « Seul Dieu a le droit de me réveiller. »
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Et c'est là que j'ai compris que mes parents étaient deux lâches. Pire: deux lâches qui me prenaient pour un lâche !
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Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s’incrustent, qui t’alourdissent, qui t’immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas.
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–J’ai l’impression, Mamie-Rose, qu’on a inventé un autre hôpital que celui qui existe vraiment. On fait comme si on venait à l’hôpital que pour guérir. Alors qu’on n’y vient aussi pour mourir.
–Tu as raison, Oscar. Et je crois qu’on fait la même erreur pour la vie. Nous oublions que la vie est fragile, friable, éphémère. Nous faisons tous semblant d’être immortels.
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Cher Dieu, Merci d'être venu. [...] j'avais quatre-vingt dix ans et j'ai tourné la tête vers la fenêtre pour regarder la neige. Et là j'ai deviné que tu venais. C'était le matin. J'étais seul sur la Terre. Il était tellement tôt que les oiseaux dormaient encore, que même l'infirmière de nuit, Madame Ducru, avait dû piquer un roupillon, et toi tu essayais de fabriquer l'aube. Tu avais du mal mais tu insistais. Le ciel pâlissait. Tu gonflais les airs de blanc, de gris, de bleu, tu repoussais la nuit, tu ravivais le monde. Tu n'arrêtais pas. C'est là que j'ai compris la différence entre toi et nous : tu es le mec infatigable ! Celui qui ne se lasse pas. Et voilà du jour ! Et voilà de la nuit ! Et voilà le printemps ! Et voilà l'hiver ! Et voilà Peggy Blue ! Et voilà Oscar ! Et voilà Mamie-Rose ! Quelle santé ! J'ai compris que tu étais là. Que tu me disais ton secret : regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois. Alors j'ai suivi ton conseil et je me suis appliqué. La première fois. Je contemplais la lumière, les couleurs, les arbres, les oiseaux, les animaux. Je sentais l'air passer dans mes narines et me faire respirer. J'entendais les voix qui montaient dans le couloir comme dans la voûte d'une cathédrale. Je me trouvais vivant. Je frissonnais de pure joie. Le bonheur d'exister. J'étais émerveillé.
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Milarepa :

Tu t'appelles Svastika. Tu parcours les montagnes des songes depuis des siècles en essayant de purger ton âme. Tu voudrais te libérer de la haine. Tu n'y arriveras qu'en racontant l'histoire de celui que tu combattis, l'histoire de Milarepa, le plus grand des ermites. lorsque tu l'auras racontée cent mille fois, tu échapperas enfin au samsara, ta migration circulaire et sans fin.

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran :

-Tu n'as pas de bonnes chaussures Momo. Demain, nous irons acheter des chaussures.
- Oui, mais...
- Un homme, ça passe sa vie dans seulement deux endroits : soit son lit, soit ses chaussures.
- J'ai pas l'argent, Monsieur Ibrahim.
- Je te les offre. C'est mon cadeau...

Oscar et la dame rose :

Cher Dieu,
Aujourd'hui j'ai eu de quarante à cinquante ans et je n'ai fait que des conneries.

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