Il était à prévoir que Olrik ne moisirait pas éternellement à Bedlam Hospice...
Cette magnifique suite à L'onde Septimus, ramène le lecteur captivé à Londres plus que jamais menacé! Un Londres aux couleurs de l'angoisse que Edgard-Pierre Jacobs n'aurait nullement renié.
Blake a failli se faire virer, suite à la destruction d'Orpheus 1, et Mortimer va essayer de sortir Olrik de l'état dans lequel l'avait laissé sa confrontation avec l' alien.
Mais rien n'est terminé, puisque quelques scientifiques appuyés par certains membres du gouvernement, jouent le jeux extrêmement dangereux de réveiller Moloch, dernier survivant d'Orpheus VII!
Et les murs de Londres de se couvrir de signes indéchiffrables, des rayons lumineux s'élèvent au-dessus de Londres tandis qu'une tâche inconnue est apparue dans l'angle nord du triplet apochromatique du télescope de l' observatoire royal de Greenwich.
... Et c'est au sulfureux Olrik que reviendra l le rôle de sauveur de l' espèce humaine!... assisté de son vieil adversaire Mortimer!
By Jove!...
Et, Par Horus demeure!
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Critiquer un Blake et Mortimer n'est jamais simple. Les passionnés y verront à part égale un retour apprécié de leurs héros de légende, et les autres une nostalgie pour les anciens albums qui se traduit parfois par des critiques rudes pour les repreneurs.
Pour ce dernier opus qui fait suite à l'onde Septimus, on retrouve Dufaux au scénario et Cailleaux : un nouveau venu au dessin. le graphisme me parait très fidèle à celui de Jacobs avec un bémol : Mortimer a parfois le front très bombe sur certaines vignettes. Mais c'est vraiment pour aller dans les détails.
On prend un énorme plaisir à cette aventure londonienne, même si les décors sont très centrés sur les docks.
Le scénario qui rend hommage à l'attrait de Jacobs pour la science fiction m'a paru plutôt bon. C'est le premier album où Olrik collabore avec Mortimer. Il fallait amener prudemment ces séquences auprès des lecteurs et c'est chose réussie.
Le morale sur els écrits en fin d'album est un clin d'oeil plein de sens.
Ce cri du Moloch ne sera sans doute pas classé parmi les albums de légendes, mais il reste un très bon cru.
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