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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Publié il y a sept ans, L'onde Septimus proposait une suite, qui n'en était pas vraiment une, à l'un des grands succès d'EP. P. Jacobs : La marque jaune. Il aura fallu être particulièrement patient pour lire la suite qui doit être impérativement lue après. La condition impérative s'appliquant à l'ordre de lecture, car pour être honnête, cet album est dispensable.

Si le volume précédent s'inspirait beaucoup de Magritte, le nouveau volume regarde davantage vers la science-fiction du milieu du XXème siècle, ainsi que, bien entendu, vers le célèbre roman, La guerre des mondes.

Il nous est proposé une conclusion, qui tourne ici beaucoup, autour des envahisseurs extraterrestres et qui offre au colonel Olrik l'occasion de dépasser sa condition de victime des événements pour devenir l'un des personnages les plus importants. Bien qu'intéressant, ce positionnement n'est pas vraiment une surprise… or, il s'agit là l'un des temps forts de l'album.

Dans l'ensemble, celui-ci se révèle assez décevant. S'il apporte un terme à une aventure qui n'en appelait pas forcément une (surtout après un délai d'attente aussi long), il reste le plaisir de suivre nos deux compères dans une nouvelle aventure.

Or, là aussi il y a des choses à redire. A certains, moments, il est difficile de reconnaître le professeur Mortimer et le capitaine Blake. Les deux autres pépites (l'apparition d'un personnage historique) n'apportent pas grand-chose à l'ensemble.

Le cri du Moloch est donc un album plutôt décevant. Mais peut-être parlera-t-il davantage aux adeptes de science-fiction…
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Cet opus est la Nème prolongation de la série inaugurée par E.-P. Jacobs. Dans les albums récents, il y a du bon et du mauvais. A mon avis, celui-ci fait partie des plus médiocres. Il se présente comme la suite de "L'onde Septimus" qui lui-même faisait directement référence au « génie du mal » apparu dans l'inoubliable "La marque jaune". Toutefois, il y a maintenant une nouveauté radicale: Olrik n'est plus le méchant héros imaginé par Jacobs. Complètement brisé à la fin de la précédente aventure et interné dans un asile psychiatrique, il accepte de coopérer avec Mortimer afin de mettre en échec « Moloch », l'occupant du vaisseau spatial extraterrestre Orpheus enfoui dans le sous-sol londonien. le professeur Scaramian a espéré extorquer de Moloch ses connaissances, qui dépassent de loin celles des humains. Cette initiative se révèlera être un tragique fiasco, car Moloch échappe à tout contrôle. Il devient insaisissable, car il peut prendre n'importe quelle apparence physique - y compris celle de Scaramian ! Sur son passage, d'innombrables signes cabalistiques, qu'on ne sait pas interpréter, apparaissent partout. Alors que la catastrophe finale allait s'abattre sur Londres, Moloch sera neutralisé grâce au duo Mortimer-Olrik.

Ce scénario n'est pas plus mauvais qu'une autre. Mais je n'ai pas eu un vrai plaisir à lire cet album. En outre, je n'aime pas le travail des dessinateurs. Je trouve que les visages des personnages sont mal dessinés. le portrait de Sa Gracieuse Majesté, en particulier, me semble vraiment bâclé.
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Inconditionnel au-delà du possible de « La Marque Jaune », j'avais abordé « L'Onde Septimus » avec un brin d'appréhension mais au final une certaine satisfaction. Ma critique en témoignait longuement.
Je serai moins disert sur la suite (et fin ?) de ce qui est devenu un triptyque. Bien sûr le “deuxième” tome laissait la porte ouverte à une nouvelle aventure qui aura mis 7 ans environ à sortir. Je passerai sur le dessin qui globalement ne m'a pas choqué outre mesure, contrairement à d'autres lecteurs, mais le scénario mérite de s'y attarder davantage.
Un certain nombre d'albums signés d'Edgar P. Jacobs ont fait plus que flirter avec la science-fiction à commencer justement par La Marque Jaune, L'Énigme de l'Atlantide ou SOS Météores. L'intérêt, voire l'inspiration, de Jacobs pour Wells n'étant plus à remettre en cause, l'auteur s'y adonnait avec délices pour mettre ses héros dans des situations rocambolesques et rebondissements inattendus. Cette folie créatrice avait toute sa place après guerre quand on avait besoin d'une évasion originale. Cette époque est révolue et la S.F. a pris des directions et des atours différents. Voilà ce qui me gêne dans ce troisième épisode qui paraît encore plus décalé que les autres. Entre les superbes pseudo-hiéroglyphes qui se multiplient sur les bâtiments et les monuments londoniens et le monstrueux “Moloch” qui frise le ridicule, on peine à suivre les héros qui sont eux-mêmes ballottés d'une page à l'autre. Quand au rapprochement entre Olrik et Mortimer, je me demande s'il ne vont pas habiter bientôt ensemble chez Mrs Benson au 99, Park Lane...
Non sincèrement je suis très déçu et presque fâché avec les scénaristes qui ont commis ce dernier (j'espère) opus.
Dommage. (M)
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Je n'avais pas aimé l'Onde septimus. Justement, car j'avais l'impression de bâcle et qu'un deuxième tome aurait été nécessaire… Il suffisait donc de demander ! Car le cri du Moloch est bien le tome deux de l'Onde septimus.
Donner une suite à la Marque jaune, c'était casse-gueule… je le maintiens.
Si ce tome me permet de redorer un peu l'Onde septimus, puisque l'histoire est d'un coup plus cohérente, il n'en reste pas moins que ce deuxième tome est assez décevant.
Il se lit bien, il n'est pas trop pesant en lecture comme peut l'être la Vallée des Immortels. Cependant, l'intrigue est trop linéaire, sans suspense ni action. le retour d'Olrick à la raison est un peu facile à mon goût et le sentiment de « rapidité » qui en découle est décevant.

Globalement ce diptyque n'est pas vraiment passionnant. La suite de la Marque jaune est donc un échec.
J'espère retrouver une bonne aventure dans les prochaines sorties de Blake et Mortimer, car les deux dernières, L'Onde septimus et la Vallée des Immortels, ont été décevant.

Lien : http://anaiscience.eklablog...
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Pour ma part, et au contraire des précédents albums édités depuis la mort de ce génial Jacobs, j'ai été déçu par le dessin, loin de la fidélité et de la rigueur de son auteur d'origine. Je trouve les personnages difficilement reconnaissables. Ce qui m'a gâché quelque peu sa lecture. Je suis sévère sans doute, car je ne conçois pas de dérogation à la ligne claire de Jacobs (ça reste bien évidemment que mon avis). le scénario de Dufaux, déjà scénariste de "L'onde Septimus", reste à la hauteur, ce me semble, dans la lignée de l'oeuvre.
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Pauvre Jacobs ! Déjà que l'album dont "Le Cri du Moloch" est sensé être la suite était franchement mauvais en plus d'être prétentieux ("L'onde Septimus"), eh bien là les choses ne s'arrangent pas : voilà un album dispensable, confus et passablement improbable. Sans parler de confusions élémentaires qui amènent les auteurs à désigner comme hiéroglyphes des hiérographes, et croire que Big Ben et la tour de l'horloge sont des synonymes. Consternant !

Côté dessin non plus ce n'est pas au niveau du maître. Nos personnages favoris sont même parfois difficiles à reconnaître, un comble ! Heureusement que décors et couleurs fonctionnement bien.

Finalement, le lecteur se dit qu'un jour il redonnera sa chance à l'album en relisant "L'onde Septimus" juste avant. Un jour, peut-être...
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Le scénario est correct mais en dessous de la machination Voronov, par exemple, et très loin du Bâton de Plutarque, entre autres.
Mais le pire, c'est le dessin. Approximatif, proportions mal maîtrisées, visages perdant leur expression d'une case à l'autre. Un album bâclé. Dommage.
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« L'onde Septimus », après un début prometteur, m'avait laissé perplexe avec l'apparition dans la seconde moitié de l'histoire d'un vaisseau spatial extra-terrestre qui à mon sens faisait partir le récit dans une direction différente, abandonnant le récit du savant fou et de ses émules vers un pur récit de science-fiction.
Le scénario initial était original avec cette sorte de compétition secrète entre quatre aventuriers aux personnalités différentes dont le sombre dessein ne faisait guère de doute et le professeur Mortimer qui lui aussi avait cédé à la tentation de reprendre les travaux de Septimus, sans en informer son ami Blake.
Pour cette suite, Jean Dufaux nous propose donc un vrai récit de science-fiction, qui bien qu'ayant l'apparence de Blake et Mortimer n'est vraiment plus du Blake et Mortimer.
Les personnages défilent sans grand lien, au fil des pérégrinations séparées de Blake et Mortimer : La reine d'Angleterre intervient en faveur de Mortimer qui aurait été lâché par Churchill (surprenant ?), Lady Rowana s'est réfugiée chez son père pour sortir de cette histoire (quel intérêt sinon nous faire quelques pages sur les nostalgiques anglais du fascisme !) alors que dans le même temps le récit hésite entre « Alien » et « l'invasion des profanateurs de sépulture » pour finir comme dans un Comics avec Olrik (il ne lui manque que la cape) dans le rôle de Superman sauvant la Terre d'une invasion extra-terrestre….
Dommage que la bonne idée d'une alliance de circonstances entre Olrik et nos héros ne soit pas servie par un meilleur scénario !
Heureusement le travail de Christian Cailleaux et d'Etienne Schréder est à la hauteur tant au niveau du dessein que du découpage.
Mais bon, j'ai passé clairement un meilleur moment en lisant les 2 tomes de « la vallée des immortels ».
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Par où commencer, et bien d'abord, par les dessins, qu'est ce que c'est moche, autant dans les couleurs que le trait, ensuite l'histoire est, je trouve d'un ridicule, ceux qui ont écrit ce scénario ne doivent pas être très friands de SF, il s'agirait de vite passer le flambeau parce que 16 pour ça c'est du vol
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