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4,05

sur 751 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un récit à l'atmosphère gothique qui a révélé pas mal de surprises.

On suit Hazel, jeune femme de haute condition, au XIXe s, qui a pour ambition de devenir chirurgien. Une ambition qui est loin d'être à sa portée, de part se haute naissance ( un chirurgien étant moins bien perçu qu'un médecin à l'époque) et surtout de part sa condition de femmes...

La couverture met en avant la romance. A mes yeux, si cette dernière est présente, elle est loin d'être le point central du roman. C'est plutôt un récit féministe sur les ambitions d'une jeune femme contrecarrées par sa condition. Ses efforts pour parvenir à son but. Son apprentissage d'autodidacte. Sa rencontre avec un résurrectionniste.
Hazel est un protagoniste certes un peu naïf mais qui reste attachant. Par son indépendance d'esprit, elle détonne dans cette société du XIXe s.

J'ai trouvé l'aspect historique très bien traité (jusqu'à un certain points). On est dans une atmosphère très macabre dans cette Ecosse du XIXe s avec les résurrectionnistes, la médecine qui se complexifie. Les écarts de richesse sont marquées avec la haute société et ses préoccupations d'un côté ( sorties, bals, mariage arrangé) et les populations démunies qui vivent en marge et sont victimes de préjugés.

L'intrigue est peut-être le plus surprenant. C'est simple, on ne sait pas trop vers où on va. Est-ce une romance ? Est-ce le récit d'une femme qui réussit en médecine? Est-ce un polar ? On a d'autres choix que de se laisser porter par l'histoire et d'accepter sans sourciller cette fin des plus surprenantes!

Certains m'ont dit que le tome 1 se suffisait à lui-même. J'avoue que pour ma part, je trouve la suite nécessaire, au contraire!
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J'attendais avec impatience de pouvoir me plonger dans ce livre, mais la période ne s'y prêtait pas. Alors à l'approche de l'automne, c'était l'occasion de me lancer et je ne regrette pas ce choix. Ce fut une très bonne surprise !

La première chose que je retiens de cette lecture c'est son ambiance gothique et presque mystique, qui ne peut pas laisser insensible. le mélange de thriller, fantastique et roman historique saupoudré par une aura féministe, apporte un dynamisme et une originalité indéniable. Alors que les pages défilaient, j'avais la sensation de vivre à cette époque aux côtés d'Hazel et Jack, tout m'est apparu fidèlement retranscrit. La plume aidait à s'immerger dans cet univers, je l'ai trouvé très agréable, le vocabulaire et les tournures de phrases m'ont beaucoup plu. J'avais l'impression de pouvoir sentir la décomposition des cadavres, la puanteur des quartiers pauvres, ou encore la froideur des cimetières. Attention tout de même aux âmes sensibles ! Pour ma part, ça ne m'a pas dérangée, on ressent l'inspiration Frankenstein assumée de l'autrice, j'ai aimé cet aspect glauque qui contraste avec ce que j'ai l'habitude de lire et ça fait du bien. En tout cas, on sent que Dana Schwartz a fait de nombreuses recherches pour étoffer et créer son univers dans un contexte historique réel. Et même si je n'y connais pas grand-chose quant à l'évolution de la médecine au fils des siècles, ce récit ne m'a pas semblé rempli d'anachronismes. le fait d'en apprendre davantage à travers des citations et petits détails disséminés dans le roman a rendu ma lecture très prenante en plus d'être instructive. Aussi, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas de longueurs, on entre directement dans le vif du sujet sans que ça soit pour autant bâclé. L'autrice a su imposer un rythme cohérent qui tient en haleine le lecteur, les rebondissements ne manquent pas et même si j'ai vu certaines choses venir, ça n'a pas gâché mon plaisir et j'ai même parfois été prise de court par certaines révélations !
Concernant les personnages, sans être développé en profondeur, ils n'en restent pas moins sympas à suivre. Je me suis attachée à Hazel et sa détermination infaillible, d'autant plus que ce récit se veut féministe alors forcément ce sujet a fait écho en moi. L'héroïne remet en question le patriarcat, je n'avais qu'une hâte c'est de la voir devenir chirurgien et renverser les codes de cette société. Outre la condition de la femme, il y a également une critique ouverte sur le traitement plus que cruel à l'égard des pauvres, et ça me plait beaucoup dans les récits historiques.

J'avoue que je craignais la romance, mais pour mon plus grand bonheur, elle est loin d'être centrale. Au contraire, elle apportait un peu de fraîcheur à cette ambiance particulièrement lourde et glauque. En revanche le petit bémol que j'ai pu ressentir c'est le manque d'alchimie entre Hazel et Jack. Je pense que la relation aurait mérité plus d'approfondissement avec notamment davantage de scènes tendres et complices. Pour moi, cette relation s'est construite un peu trop vite à tel point que j'avais la sensation qu'elle arrivait comme un cheveu sur la soupe. On ne comprend pas comment ils ont pu tomber amoureux, c'est un peu dommage. Cela dit, ça ne m'a pas été empêché d'apprécier suivre leurs aventures, ils se complètent plutôt bien et même si c'est du vu et revu, le fait d'avoir une relation interclasse entre une riche et un pauvre, ça fonctionne toujours aussi bien.
Un dernier point m'a chagrinée, c'est l'âge des personnages, Hazel accomplit médicalement des choses incroyables et acquiers des connaissances qui selon moi sont impossibles à 17 ans. Maîtriser aussi bien l'anatomie, et même la chirurgie (elle accouche une femme seule, elle suture parfaitement des plaies parfois sérieuses et j'en passe…), c'est surréaliste. Même si elle est très intelligente et a toujours le nez plongé dans les livres, j'ai un peu de mal à être convaincue. le roman aurait gagné à exploiter des personnages plus proches de l'âge adulte que des adolescents, mais ce n'est que mon avis.

Quant à la fin, elle est bien emmenée même si je n'ai pas forcément adhéré à la révélation finale, notamment les motivations du « méchant ». J'ai trouvé ça un peu too much. J'attends de voir l'évolution dans le second tome, peut-être serais-je agréablement surprise. En tout cas, ce fut une très bonne lecture, à la fois originale et intrigante, l'ambiance est sans conteste le point fort de ce roman, j'ai été happée du début à la fin. Je ne tarderai donc pas à lire la suite !
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J'avais lu l'an passé, en charmante compagnie, le percutant et stressant Corpse Queen qui m'avait beaucoup plus pour son mélange de thriller et de revendication d'une place égale pour les femmes dans un décor historique XIXe. J'étais donc enthousiaste à l'idée de retrouver le même genre d'ambiance avec Anatomy – Love Story de Dana Schwartz, qui fut une lecture plaisant mais un peu plus lisse.

Jeune autrice, la duologie Love Story : Anatomy – Imortality est le titre qui a fait connaître Dana Schwartz. On peut dire que la demoiselle a déjà un certain talent pour mettre en scène une histoire fluide et prenante, pleine d'aventure dans un joli décor saupoudré d'histoire. Ce n'est pas une plume marquante, elle est plutôt simple, mais c'est justement sa force car ça rend la lecture facilement immersive. Elle sait également quoi prendre dans les romans historiques pour doter son histoire du vernis juste nécessaire pour la rendre crédible. C'est bien fait.

Bien sûr, elle ne révolutionne pas le genre. Anatomy offre le désormais classique schéma de la fille de notable qui au XIXe ne veut pas rester coincée dans sa condition et souhaite s'échapper de la cage dorée où elle est. C'est quelque chose qu'on a beaucoup lu dans les romances historiques victorienne et pré-victorienne. Mais ici, le petit plus, c'est que notre héroïne, Hazel, est férue d'anatomie et de médecine, et se rêve en chirurgienne. La voilà donc qui va se grimer en garçon pour aller suivre des cours auprès du fils/petit-fils du grand professeur dont elle dévore le livre depuis toujours.

Cela vous rappellera assurément The Corpse Queen paru un an plus tôt… mais des petites différences sont heureusement venues se glisser rendant l'histoire différente. Nous ne sommes pas vraiment ici dans un thriller haletant comme chez son prédécesseur. Il y a certes un mystère qui va poindre mais assez tardivement sur la même question des corps qui subissent des disparitions, mais également de pauvres hères qui subissent des mutilations. La réponse donnée est sensiblement la même d'ailleurs avec juste l'ajout d'une pointe de fantastique qui peut être prometteur pour qui lira la suite. J'avoue que ce premier volet me suffit en soi. Non, le récit est bien plus simple. On est vraiment sur un récit d'émancipation classique.

J'ai ainsi aimé y faire la rencontre d'Hazel, jeune adolescente bientôt femme adulte, qui se passionne pour ses études tandis que sa mère ne voit que son jeune frère après qu'elle ait perdu son aîné. Hazel est donc bien seule et l'autrice nous en fait quand même le portrait d'une fille soumise qui obéit un peu trop à ses parents et à la société et peine à se rebeller, ce qui peut être agaçant à lire, mais se comprend. C'est sa passion pour la médecine qui va lui offrir une voie d'émancipation et le courage de relever la tête. L'autrice va nous le montrer assez progressivement, au fil des rencontres et des actions de l'héroïne qui va se frotter aux médecins de son milieu ou encore au concours de l'Académie royale pour prouver sa valeur aux hommes de sa vie. Il faudra être patient. J'ai aimé ce cadre légèrement historique donné par l'autrice, notamment à travers la ville d'Edimbourg et surtout le chemin pour s'y rendre depuis le manoir d'Hazel. On sent vraiment qu'on est au XIXe alors.

Dans la même veine, j'ai aimé la peinture faite de la médecine et des connaissances médicales d'alors. Comme dans Corpse Queen, on revient sur la façon d'exercer celle-ci par expérience, tâtonnement et exploration, notamment à l'aide de ces fameux cadavres déterrés et fournis aux étudiants. Mais ici, j'ai eu l'impression d'assister à des scènes plus pointues sur le sujet, notamment lorsqu'elle s'est s'agit une fois d'en disséqué un ou de couper un membre à un autre. C'était bien plus concret, ce qui m'a beaucoup plu. J'ai aimé aussi voir Hazel exercer ses connaissances en soignant des gens du commun. Il y avait quelque chose de concret qui avait manqué à son prédécesseur. En plus, cela s'est fait dans un cadre qui m'a plu, certes un peu « facile », avec ces domestiques qui lui ont apporté leur soutien ou cet ami « résurectionniste » qu'elle s'est fait, mais c'était chaleureux de les voir opérer ensemble du coup.

Alors pourquoi ai-je moins aimé que The Corpse Queen ? Parce que comme j'avais déjà lu ce dernier, tout m'était prévisible. Je connaissais déjà le décor historique, les mécanismes autour de la médecine et du portrait de cette femme ayant envie d'émancipation. La romance est venue aussi s'ajouter sans surprise entre ceux que j'attendais. Les gentils étaient gentils. Les méchants étaient méchants. Tout était assez lisse et totalement prévisible, sans réelle aspérité en dehors des une ou deux scènes un peu détaillées sur la pratique de la chirurgie alors. Ça fait peu…

Sans surprise, voici une fiction à l'habillage historique et « féministe » qui se lit très bien et plaira à son public. La plume est accessible, le décor bien exploité, l'aventure bien ficelée. On passe donc un bon moment à suivre Hazel dans son désir de devenir médecin et sa lutte pour se faire reconnaître comme individu et non simplement comme femme. Mais c'est extrêmement lisse, prévisible, déjà vu et presque calqué sur The Corpse Queen, ce qui interroge quand même. Il lui manque en plus cette petite originalité, ce petit twist, en dehors du final qui est, quand même, bien tiré par les cheveux malgré les indices disséminés ^^!
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Hazel, fille de bonne famille, rêve de devenir chirurgienne et de sauver des vies. Rêve d'autant plus réalisable qu'elle est une femme et que les deux états ne sont pas compatibles. Mais, douée d'une grande imagination, d'un réel sens de la débrouillardise et d'une situation familiale qui lui lasse beaucoup de liberté pour aller où bon lui semble, Hazel va réaliser plus de choses qu'elle n'avait imaginé.

J'ai bien apprécié la description du personnage de cette jeune fille attachante et volontaire. J'ai bien aimé l'idée de l'intrigue qui mêle un début de romance et un côté médical. J'ai nettement moins aimé le côté fantastique de la fin de ce premier tome.

A noter la très belle couverture.




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Un premier tome assez prometteur.

Vous commencez à me connaître et les histoires d'amour, ce n'est vraiment pas mon truc… J'ai été mitigée, du coup, entre « Love story » et « gothique, macabre ». J'ai finalement craqué !

Et je suis loin d'être déçue, l'élément central est ailleurs pour ma part.

On est cette jeune fille qui rêve de devenir chirurgienne et non une épouse parfaite comme le voudrait son rang en 1817.

On est ce jeune homme qui se bat au quotidien pour survivre en bravant l'interdit et devenant voleur de cadavres pour le compte de l'Université.

On est Edimbourg au XIXème siècle, cette ville fascinante et sombre à la fois.

On est féminisme. On est chirurgie. On est gothique.

« Toute science n'est-elle pas de la magie pour qui ne la comprend pas ? le problème, avec la connaissance, c'est qu'elle rend le monde mécanique. »
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Cela faisait des mois que ce livre me tentait beaucoup et c'est seulement maintenant que je me suis jetée à l'eau. Et quelle belle surprise !

Amoureux de gothique, dark academia, féminisme et Ecosse, ce livre est fait pour vous !

Anatomy, c'est l'histoire d'Hazel, jeune femme de la bourgeoisie écossaise, fiancée à son cousin depuis son plus jeune âge. Pourtant, loin de rester au chaud dans son foyer, elle préfère rêver d'un autre futur, dans lequel elle pourrait librement devenir chirurgienne malgré les diktats de la société.

Son destin est bousculé lorsqu'elle croise la route de Jack, jeune résurrectionniste qui vole des cadavres pour les revendre à des médecins. Très vite, les deux jeunes vont collaborer et s'attacher. Mais les pressions sociales sont partout et risquent de les séparer de manière plus tragique que prévue...

Cette romance est loin d'être gnangnan et dégoulinante d'amour rose bonbon. Hazel est une fille attachante, motivée et ingénue, qui n'hésite pas à contourner les règles et se travestir pour réaliser ses rêves. Quant à Jack, enfant des rues se battant pour survivre, j'ai beaucoup apprécié sa psychologie et ses valeurs.

Anatomy est un livre qui fait du bien, qui retrace le destin d'une femme médecin en avance sur son temps, dans un contexte misogyne sombre et rongé par la peur de la peste romaine.
Je cours m'empresser d'acheter le tome suivant pour découvrir la suite des aventures d'Hazel ;)
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Je me méfie toujours des romans que l'on survend sur les réseaux sociaux (un en particulier). Mais celui-ci m'a directement tapé dans l'oeil rien qu'en découvrant sa couverture que je trouve particulièrement sublime.
Vendu parfois comme une romance sur fond gothique, "Anatomy" est un peu plus compliqué que cela à classer. Roman "young adult", Anatomy mélange les styles et les références ce qui le distingue bien des romances classiques ou des imaginaires fantasy qui font légion dans ce style littéraire. L'ambiance victorienne et gothique est bien présente mais sans être trop dure non plus (young adult oblige). J'ai immédiatement apprécié Hazel, le personnage principal, jeune fille qui souhaite s'affranchir des conventions sociales que son rang lui impose et qui se rêve médecin dans une époque où la place de la femme se limite à se marier et faire des enfants. le personnage est très moderne cependant cela ne jure par avec l'univers du roman. L'intrigue est pour le moins originale puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que de l'association d'Hazel qui souhaite pratiquer la médecine avec celle de Jack, jeune homme qui gagne sa croûte en déterrant des cadavres. C'est vraiment le gros plus de ce roman: les thématiques traitées et le cadre dans lequel les protagonistes évoluent. L'écriture est simple sans être mièvre. J'ai cependant trouvé la fin un peu trop rapide quand bien même celle-ci m'a beaucoup surprise, en commençant le roman je ne pensais pas qu'il allait se terminer sur un registre complètement différent de ce qui est annoncé. Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la surprise finale. je pensais qu'il s'agissait d'un one shot mais la fin amène à une suite ce qui est confirmé par la parution récente du tome 2. Anatomy Love Story comme son nom ne l'indique pas, n'est donc pas vraiment une romance si c'est cela que vous cherchiez. L'intérêt est ailleurs et pour ma part, c'est tant mieux. Ce fut un agréable moment de lecture malgré le dénouement un peu trop rapide, je pense que je me laisserais tenter par la lecture de deuxième tome.
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Sur les conseils avisés de l'une de mes abonnées d'Instagram (qui m'avait également fait découvrir « the Corpse Queen » que j'avais adoré), j'ai lu « Anatomy love story » de Dana Schwartz aux Éditions Albin Michel.

1817, Hazel issue d'une famille noble et déjà promise à son cousin a d'autres ambitions : devenir chirurgienne.
Jack, lui, baigne dans la pauvreté et pour s'en sortir, il est résurrectionniste, à savoir, il déterre des cadavres afin de les vendre à des médecins.
Alors lorsqu'Hazel rencontre Jack, elle y voit le moyen parfait pour se procurer des cadavres afin de s'entrainer. Mais entre la fièvre romaine qui fait son grand retour, les résurrectionnistes qui disparaissent mystérieusement et des cadavres mutilés, ils vont devoir faire face à un plus grand danger encore.

Nous sommes, dès les premières pages, plongés dans les années 1800 et alors qu'habituellement, l'historique n'est pas un genre que j'apprécie particulièrement, ici, j'ai adoré me retrouver en immersion totale dans cette époque.

J'ai eu un gros coup de coeur pour nos personnages, que ce soit Hazel ou Jack, je m'y suis rapidement et profondément attachée. À première vue, ils n'ont rien en commun et pourtant, ils vont pourtant rapidement devenir très proches. D'ailleurs, si la couverture nous annonce « une romance gothique... », ce roman est bien plus que ça ! Je dirais même que ce n'est qu'une petite partie du récit, même si le dénouement m'a beaucoup touché.

Si j'ai rapidement deviné certains éléments de l'intrigue, cela ne m'a pas empêché de vouloir savoir ce qu'allait devenir nos protagonistes.

Une fois encore, je me rends compte que prendre le risque de changer de genre de lecture a parfois du bon, puisque c'est une réussite.

En résumé, si cette fois, je ne vais pas jusqu'au coup de coeur, il n'empêche que ce roman m'a fait passer un excellent moment.
Lien : https://onparlelecture.wordp..
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J'aime les livres qui ont trait à une autre époque : check! J'aime le 19eme : check! Je suis féministe alors forcément, une femme empêchée de de réaliser : check! J'aime les belles couvertures : check!
C'était un bon début pour me tourner vers ce livre. Par contre je n'avais pas vu le sous titre du livre " love story"... Non pas qu'une dose d'amour dans un livre me dérange mais je ne suis pas très portée sur le fleur bleue un peu guimauve. du coup, j'ai eu un peu "peur" de m'être trompée de choix.
Et bien pas du tout ! J'ai passé un excellent moment de lecture, un poil court car il se lit très vite et très bien. Les personnages principaux sont très attachants. C'est bien écrit et le rythme est bon. On a une bonne histoire mi policière, mi gothique et de bons rebondissements. La romance ne gêne en rien, bien au contraire car elle apporte un petit plus sans prendre le dessus sur le fond du livre.
Vraiment bien. Je m'interroge sur la fin qui semble appeler une suite... A voir...
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Je ne peux m'empêcher de construire cette critique à partir d'une comparaison avec un autre titre que j'ai lu très peu de temps auparavant , « The corpse queen » proposant presque la même intrigue. A savoir une plongée dans le monde des apprentis chirurgiens où le commerce de cadavres et les dangers qui lui sont rattachés sont rois.
La seule différence est que « Anatomy » met a priori l'accent sur une histoire d'amour, tout du moins, c'est ce que le titre nous suggère. Je vais donc m'arrêter sur ce point là en priorité. Je n'ai pas trouvé cette histoire d'amour transcendante, l'autrice n'étant pas parvenue, selon moi, à rendre crédible l'attachement existant entre les deux protagonistes. J'ai cru à l'attirance entre les deux mais pas vraiment aux sentiments. Les deux personnages ont en effet trop peu de scènes ensemble leur permettant d'approfondir leur relation. On tombe donc dans le travers « on nous dit qu'ils s'aiment  mais on ne nous le montre jamais vraiment ». J'ai pourtant voulu m'attacher à cette histoire mais je n'y suis pas vraiment arrivée. Je peux comparer ce point de l'intrigue avec celui de l'autre roman, qui propose aussi une histoire sentimentale sans forcément mettre l'accent dessus. Et c'est le roman qui ne promettait pas une grande histoire d'amour dans son titre qui m'a le plus convaincue. Je ne saurais mettre exactement le doigt sur ce qui m'a le plus plu dans l'autre roman mais on va dire que j'ai cru à l'alchimie existant entre les deux personnages dans celui-là quand, ici, on avait beau me dire qu'ils s'aimaient, je n'arrivais pas trop à le croire.
Concernant l'ambiance générale du récit, on retrouve également une atmosphère sombre due aux activités de notre personnage principal, Hazel, qui dans son désir de devenir chirurgienne sans pouvoir accéder aux études au même titre que les hommes, va se retrouver mêlée au commerce de cadavres pour pouvoir étudier. Nous avons donc une grande partie du roman consacrée à la médecine du début du XIXe siècle et je dois avouer que ce point est plutôt bien mené et intéressant à découvrir. Cependant, le titre avait pour vocation de nous proposer une romance gothique dans l'Ecosse du début du XIXe siècle. Et même si j'ai retrouvé quelques éléments propres à ce genre gothique (le château, les éléments macabres), cela ne suffit pas à créer une atmosphère digne des plus grands romans du genre. Si je devais résumer ce paragraphe, je dirai donc que le roman propose une ambiance glauque due aux activités de l'héroïne mais que cela ne suffit pas, à mon humble avis, pour créer une atmosphère brumeuse, angoissante et pesante digne de ce nom.
Enfin, tout comme dans l'autre roman (je vous avais dit qu'il y avait beaucoup de points communs), il y a également une petite intrigue policière mais elle n'est pas vraiment prédominante. L'autrice n'a pas cherché à développer cet aspect et cela se ressent, la résolution de l'énigme n'ayant rien de bien original.
Pour conclure, je pense que si j'avais lu Anatomy avant Corpse Queen, j'aurais peut-être été plus convaincue, notamment par l'ambiance générale du roman. Ici la comparaison tourne à la défaveur d'Anatomy. Il n'en reste pas moins que ce roman reste plaisant à découvrir, notamment grâce à son personnage principal qui est agréable à suivre. Ainsi, je me lancerai sans doute dans la suite en espérant que la romance promise me fasse plus vibrer.
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