Une fin d'arc magnifique qui tient toutes ses promesses.
Les fils du passé et du présent se rapprochent et s'unissent pour reformer la toile complète. La vérité – du moins celle de ce reboot Rebirth, dernier en date, qui vient rabaisser les événements du reboot précédent à un statut de mensonge – est enfin révélée. Elle a un lien avec le sort que l'Olympe a réservé au dieu Arès, avec la quête cruelle de ses fils Phobos et Deimos et avec le véritable rôle des Amazones. Ironiquement, c'est par un message très christique que Wonder Woman parvient à dénouer la situation fomentée par les fils d'Arès.
La « méchante » femme d'affaire Veronica Cale ne parvient que partiellement à se sortir de la tragédie qui la taraude depuis des années. Cela n'améliore guère son caractère. Wonder Woman elle-même ne s'en sort pas sans déceptions. Mais elle se rapproche de Steve Trevor (plus près on peut pas 😊).
Seule déception, ce changement permanent de dessinateur qui entraine trop de contraste d'un épisode à l'autre. La nouvelle,
Mirka Andolfo, a un trait trop « dessin animé » à mon goût. C'est le jour et la nuit avec
Liam Sharp. Je préfère encore
Bilquis Evely. On revoit aussi
Nicola Scott qui raconte la première rencontre de l'Amazone avec Superman et Batman ; avec deux hommes plutôt intimidés devant cette dame qui tout de suite dirige les débats.
Je ne sais pas si je continuerai la série, mais je suis bien content de m'être laissé tenter en tout cas.