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Hal Jordan - Green Lantern tome 2 sur 4

Liam Sharp (Autre)Steve Oliff (Autre)Grant Morrison (Autre)Benjamin Viette (Traducteur)
EAN : 9791026819035
208 pages
Urban Comics Editions (12/06/2020)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Un traître travaillant pour la mystérieuse faction des Blackstar oeuvre au sein du Corps des Green Lantern.
Afin de le débusquer, les Gardiens demandent à Hal Jordan de renier le Corps et d'infiltrer Blackstar afin de découvrir la vérité. Mais au cours de sa mission, pour empêcher une bombe-U d'exploser, Hal Jordan disparaît dans les limbes de l'Univers...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Hé bé, Grant Morrison et Liam Sharp en font voir de toutes les couleurs à leur Hal Jordan, lui qui n'aime que le vert.

C'est plutôt humoristique, voire loufoque en fil rouge. Sinon on touche à tout.
On a un conte écrit d'une prose sonnant médiéval, avec dame en détresse et grand vilain ténébreux méchant. On a une équipe de Green Lantern issus de divers univers parallèles ; dans l'un le Lantern est Batman, dans un autre c'est un pur hippie. On a une espèce d'anti-multivers avec des personnages allongés (je veux dire, étirés vers le haut et tout minces) qui parlent un charabia. On a une collaboration entre les deux potes Verts : Lantern et Arrow, qui fonctionne super bien même s'ils jouent dans des cours différentes en général.
On a des Green Lantern qui jouent les flics en demandant aux civils d'une ligue de super héros de s'éloigner s'il-vous-plaît, c'est dangereux par ici.
Et au final, on a une situation pas du tout contrôlée par ces flics qui en prennent plein la gueule. L'ennemi, Blackstar, semble avoir tout prévu. Il use, érode la volonté de fer de Hal.
Bref ça sent mauvais.

Et au milieu, un annual familial très amusant où la famille de Hal règle ses comptes au milieu d'êtres faits d'électricité tout abasourdis.

Je me suis bien amusé. Les auteurs aussi.
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Ce tome fait suite à Hal Jordan : Green Lantern, Tome 1 : Shérif de l'espace (épisodes 1 à 6) qu'il faut impérativement avoir lu avant. Il comprend les épisodes 7 à 12 et l'annuel 1, initialement parus en 2019, écrits par Grant Morrison, dessinés et encrés par Liam Sharp, avec une mise en couleurs réalisée par Steve Oliff. Giuseppe Camuncoli a réalisé le découpage et les esquisses du numéro annuel, et les finitions ont été réalisées par Trevor Scott, la mise en couleurs ayant été réalisée par Steve Oliff. Ce tome contient les couvertures originales de Sharp, ainsi que les couvertures alternatives de Emanuela Lupacchino, Toni Infante, Jeff Dekal, Kaare Andrews, Paul Pope, Riley Rossmo. L'histoire se poursuit dans la minisérie The Darkstars, par Grant Morrison & Xermanico, avant de passer à la saison 2 de The Green Lantern par Sharp & Morrison.

À la fin du tome précédent, Hal Jordan, en costume de Green Lantern suivait les indications d'une sorte de gnome lui disant d'aller dans les sables d'émeraude pour rencontrer ceux qui s'y trouvent, et leur dire qu'il vient de la part de Myrwhydden, un sorcier. Dans cette grande étendue sablonneuse, les sinistres ministres de Myrwhydden font régner l'ordre en exigeant un silence absolu de la part des rares êtres vivants. Pengowirr s'est arrêtée et retient sa respiration : elle laisse passer 2 ministres de Myrwhydden en espérant qu'ils ne la verront pas. Ses pas finissent par l'amener devant une silhouette étendue sur le sol : Hal Jordan gisant inconscient. Trois ministres de Myrwhydden les ont sentis : Hal Jordan bondit sur ses pieds et les attaque pour se défendre, aidé par Pengowirr. Dans l'espace normal, sur la planète Hadea-Maxima, une planète où le meurtre n'est pas un crime mais la loi de la nature, Brotorr engage le mystérieux monsieur Azmomza pour éliminer Glorigold. Ce dernier a mis au point un nouveau type de drogue qu'il fait fabriquer sur Terre puis qu'il revend sur Hadea-Maxima, ce qui a fait perdre des parts de marché à Brotorr. Sur Terre, deux superhéros sont déjà en train d'enquêter pour trouver la source de cette nouvelle drogue : Green Arrow (Oliver Queen) qui croise la route de Green Lantern (Hal Jordan). C'est l'occasion pour eux de refaire équipe comme au bon vieux temps.

Sur une lointaine planète, les superhéroïnes Strong-Woman (Marta of Thronn) et Luma Lynai constatent l'ampleur de la destruction engendrée par une entité cosmique inconnue. Sur la planète Kranaltine (le monde-trône du secteur 2814), l'équipe Superwatch fait le point sur la situation : 10 superhéros sont morts, et la planète est perdue, ainsi que son opération minière d'antimatière. Sur la planète Athmoora, également dans le secteur 2814, les armées esprits de Ah-Bah-Nazuur marchent droit sur les chevaliers Dom-Na-Vale, sur Vekk et sur Sir Hal de la Lanterne. Pendant que les chevaliers retiennent l'armée des esprits, Hal de la Lanterne et deux guerrières atteignent les contreforts de la citadelle de Ah-Bah-Nazzur, perchée sur un piton rocheux. Ils s'apprêtent à avancer, quand un énorme dragon vert fond sur eux. Grâce à la puissance de son anneau, Sir Hal s'élance dans les airs et se retrouve bientôt sur le cou du dragon pour essayer de le chevaucher et de le dompter. Cela s'avère plus ardu que prévu.

Le lecteur était ressorti du premier tome pas forcément très impressionné. La narration visuelle de Liam Sharp était divertissante par son inventivité visuelle, et bien étoffée par la mise en couleurs du vétéran Steve Oliff. Grant Morrison proposait une version d'Hal Jordan, en Green Lantern très professionnel et très expérimenté, devant remonter une filière de crimes et de vols le menant à un groupe appelé Darkstars, mené par la comtesse Belzebeth et le contrôleur Mu. Il avait même dû en passer par leur épreuve d'intégration, pour le coup, vraiment impressionnante. Mais lors du dernier épisode, tout semblait réglé par Hal Jordan qui réussissait à neutraliser l'arme de destruction massive des Darkstars, même s'il disparaissait mystérieusement à la fin. Pas forcément très enthousiaste, le lecteur entame l'épisode 7, un peu à reculons au départ parce qu'il est raconté avec des dessins sans beaucoup de décors, et un texte en forme de conte. le découpage des cases arbore une forme bizarre qui ne fait pas sens, et l'enjeu est assez nébuleux. Steve Oliff s'amuse bien à décliner toutes les nuances possibles de vert foncé, et Liam Sharp se concentre surtout sur les personnages. Une fois qu'il a entamé ce tome et donc cet épisode, le lecteur sait qu'il ira jusqu'au bout pour ne pas rater une marche, ou même plusieurs. Arrivé à la moitié de ce premier épisode, les pièces du puzzle commencent à s'assembler, le lecteur a l'impression de pouvoir distinguer la direction générale de cette intrigue, la bizarrerie des découpages fait sens, et le tout forme un récit particulièrement bien tourné et passionnant.

Du coup après ce début exigeant, le lecteur a retrouvé toute confiance dans les auteurs et débute l'épisode 8, se retrouvant tout aussi désorienté que dans le précédent, mais sachant que tout finira par faire sens. Il éprouve également la sensation que c'est reparti pour une histoire en 1 épisode, n'ayant pas forcément de conséquence pour la suite. Il repère aisément l'hommage explicite à la période où les 2 héros partageaient la même série et collaboraient pour des aventures teintées de social (par Neal Adams & Dennis O'Neil), dont celle où Speedy (Roy Harper, assistant de Green Arrow) se droguait. Au bout de quelques pages, il sourit en voyant les 2 amis se lancer des piques sur cette époque révolue. Il se demande si le scénariste n'en fait pas un peu de trop quand Green Arrow et Green Lantern découvrent un chapeau du premier mais de la taille d'un camion, comme si cette aventure les ramenait à l'époque où Batman était piégé sur une machine à écrire géante, à la fin des années 1940, début des années 1950. Comme dans les épisodes précédents, Liam Sharp se focalise surtout sur les personnages, avec de nombreuses cases dépourvues d'arrière-plan, mais bien mises en couleurs, avec des angles de vue pouvant faire penser aux cadrages de Neal Adams, et avec un encrage aux contours plus irréguliers apportant une touche abrasive. Comme à son habitude, l'artiste sait aussi construire sa page avec des angles de vue venant ajouter de la tension : il apporte ainsi la dramatisation nécessaire pour l'incroyable tir de précision sur une immense distance, de Green Lantern aidé par Green Arrow. le divertissement fonctionne très bien malgré des composantes référentielles et loufoques.

Même s'il faut un peu de temps, les épisodes suivants reviennent directement à l'intrigue principale qui finalement n'était pas bouclé à a fin du premier tome. Il faut également un peu de temps au lecteur pour comprendre ce qui se passe : plein de nouveaux superhéros, une entité cosmique, le retour d'Abin Sur. Tout s'éclaire quand dans l'épisode 9, il est fait mention de la Terre 36, puis de la Terre 47, puis de la Terre Zéro. Pour pouvoir suivre, il faut que le lecteur soit familier du principe des Terre parallèles dans le multivers partagé DC. Pour pouvoir tout apprécier, il vaut mieux qu'il soit familier de Multiversity (2014/2015) et du concept du planétaire observé par les Moniteurs dans Final Crisis (2008), deux récits écrits par Grant Morrison. Ce que le lecteur pouvait présumer depuis le début se produit : le récit prend de l'envergure, les différentes pièces s'emboîtent et il est difficile de se dire qu'il faut attendre la saison suivante. Au vu du nombre de personnages présents, les talents de conteur de Liam Sharp apparaissent mieux : la capacité de leur donner une apparence spécifique permettant de les identifier au premier coup d'oeil, la mise en scène qui permet qu'ils ne se marchent pas sur les pieds, le sens du spectaculaire qui donne de la consistance aux concepts cosmiques, à la force destructrice des décharges d'énergie, bien nourrie également par la mise en couleurs de Steve Oliff.

Pour cette deuxième moitié de première saison, il faut que le lecteur renouvelle sa confiance dans le scénariste pour y trouver de l'intérêt. Il faut qu'il dépasse ses a priori contre une narration sous forme de texte courant sur des cases aux formes tarabiscotées. Il faut qu'il accepte que la réunion de Green Arrow et Green Lantern n'est pas qu'un hommage facile et gratuit à des comics des années du début des années 70, ou à ceux des années 1950 avec le chapeau géant. Enfin, il vaut mieux qu'il soit consentant au concept de multivers, sinon, il risque de jeter son tome à travers la pièce. Sous ces réserves, il retrouve Grant Morrison au meilleur de sa forme, mettant à profit toute la richesse de l'univers partagé DC, y compris les éléments que les autres auteurs préfèrent oublier comme s'ils n'avaient jamais existé, pour une histoire de grande envergure, à laquelle Liam Sharp et Steve Oliff savent donner l'ampleur visuelle nécessaire, ainsi que la peupler de personnages hauts en couleurs.

Numéro annuel 1 - Hal Jordan se reprend conscience dans la baignoire de la maison de son oncle Titus pour la réunion annuelle de la famille Jordan. Il descend dans le salon et trouve tous les adultes allongés par terre, sans connaissance. Seuls les 3 enfants sont encore conscients. Ils emmènent Hal Jordan à la porte de devant : tout est normal, elle s'ouvre sur une rue de banlieue. Puis ils l'emmènent à la porte de derrière : elle s'ouvre sur une autre planète désolée baignée d'une lumière pourpre.

Le lecteur ne va pas bouder son plaisir à lire une histoire auto-contenue écrite par Grant Morrison. Les dessins du tandem Camuncoli & Scott sont moins sombres que ceux de Liam Sharp, de bonne facture, eux aussi plus concentrés sur les personnages et les énergies, que sur les décors. le scénariste pioche à nouveau dans le riche vivier de personnages DC, pour créer une nouvelle version d'un superhéros ayant très peu d'apparitions à son actif. L'histoire est sympathique facile à suivre, divertissante, mettant à nouveau en avant la solide expérience d'Hal Jordan.
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critiques presse (1)
LesComics
22 février 2021
L’annual est également un parfait exemple, avec un récit original et très intéressant mais traite encore une fois avec trop de complexité !
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
— Je pourrais être ton acolyte, comme Batman et Robin.
— J'avais pas envie d'entendre ça. Si tu crois qu'être un super-héros, ça veut forcément dire que la fille de tes rêves va, du jour au lendemain, se dire que t'es trop cool... Alors t'as raison mais...
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