- Rien ne va pousser, lui ai-je répété. Le Kaiser a fait tout ce qu’il faut pour.
- Il suffit d’une seule graine, ma chérie, a-t-elle répondu. Une pouce qui fait son chemin dans ma terre, qui y enfonce ses racine le plus profondément possible. Même si je dois planter un million de graines pour trouver celle-là je tenterai ma chance.
- C'est un chemin difficile que celui que les dieux t'ont tracé, mais jamais ils ne t'aurais assigné une tâche que tu ne peux pas accomplir.
Lorsque le monde est sans dessus dessous, lorsque je perds mes repères, tu restes mon ancre. Où que nous soyons, qui que nous combattion, c'est pour toi que je lutte.
La plupart du temps, ma mère était mienne. Une fois sur le trône, elle appartenait à tous.
Je suis morte reine de la paix et la paix a succombé avec moi, m'a dit ma mère. Mais tu es, toi, reine des flammes et de la colère, et tu embraseras le monde.
Mais il y a des gens qui se fraient un chemin vers votre cœur sans que vous le demandiez. Et quand ils s'en vont, le vide est impossible à combler.
J'ai vécu assez pour comprendre que la haine est quelque chose que l'on apprend, et non un trait de personnalité.
C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité descendre dans la mine, le pouvoir que j’ai sur le feu, conséquence de mon empoisonnement par Cress. Ce pouvoir était insuffisant et je me suis risquée dans les profondeurs pour le renforcer, dans l’espoir d’avoir assez de magie en moi lorsqu’il me faudra affronter Cress, le temps venu.
Respirer me fait mal - un mal atroce - mais cela me rappelle que je suis vivante. Alors, vive la douleur !
"lorsque je me suis dressé sur la proue du bateau, lorsque je me suis penché sur l'abîme, lorsque je me suis précipité dans la bataille sachant que je pouvais y laisser ma vie, c'est pour toi que je l'ai fait." P.37 (Blaise)