Alors, maintenant, la commissaire peut se la jouer à la BB, la bouche en coeur, et, de sa voix suave, demander, mine de rien : "Et mon cul, c'est du poulet ? "
Et ça la change drôlement ! Moins revêche mais toujours aussi explosive, on la sent également plus humaine : on s'attacherait presque à ses manières d'ourse mal léchée… les pensées coquines font leur apparition chez celle qu'on imaginait plutôt coincée, et ça donne au tout une consistance bien sympathique !
Ce deuxième opus des enquêtes de la Commissaire Bombardier m'a paru plus dense, plus rythmé que le premier, la plume de Catherine Secq semblant s'être affirmée. le goût pour cette auteure Loirétaine pour les questions environnementales n'est toutefois pas entamé, et le lecteur a droit à ses petites leçons de botanique très pragmatiques au passage !
Cette fois-ci, il est question de fesses grillées, de racisme, de compost et d'homosexualité… un mélange bien réjouissant à lire cet été sur la plage ou bord de sa piscine ! C'est frais, c'est léger, et c'est de chez moi, 100% Loirétain (ou presque) ! Alors je recommande !
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