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Moins connu que "Les malheurs de Sophie", ce roman a pourtant en commun avec lui de mettre en scène les bêtises, caprices et autres désobéissances d'une toute jeune fille dont le parcours est totalement à rebours d'autres personnages de la chère Comtesse, je pense bien évidemment aux "Petites filles modèles", Camille et Madeleine de Fleurville.

Gizelle de Gerville (ou Gisèle selon les éditeurs) est ce qu'on appelle une "enfant-terrible" qui, gâtée par le manque d'éducation et le laxisme de ses parents, cumule tous les travers : égoïste, menteuse, voleuse, malpolie... en un mot, elle est insupportable !

Parents et proches, domestiques et gouvernante, tous sont prêts à jeter l'éponge et sont dépassés par le comportement de la fillette à qui rien n'a jamais été refusé et surtout qui n'a jamais été punie. Pourtant, tout n'est pas noir dans ce caractère de Gizelle qui est aussi capable de vivre quelques bons moments qui, hélas, ne durent jamais bien longtemps.

Comme toujours chez l'auteur, ce roman se veut d'abord pédagogique et moral ; c'est ce qui lui donne à la fois son caractère délicieusement désuet et son aspect terriblement actuel. L'éducation, la générosité, l'amour du prochain et l'obéissance aux parents sont présentées comme les clés du bonheur. Comme j'en suis moi-même persuadée, je n'ai que du bien à dire de cette lecture !
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Pièce de théâtre de la Comtesse de Ségur, mieux connue pour Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles ou Un bon petit diable. Les Caprices de Gizelle met en scène une petite fille égoïste, impolie, menteuse… Gisèle! Son entourage ne la supporte plus (ses tantes prises en charge par ses parents, sa bonne, le domestique, ses cousins...). Les deux seules personnes qui semblent ne pas se rendre compte de la situation sont ses parents ! Ils sont ainsi plus ou moins la cause du comportement de leur fille puisqu'ils croient tout ce qu'elle raconte aux dépens des autres et de la vérité. Ils la gâtent, ne la punissent jamais pour ses mauvaises actions, l'excuse toujours et punissent ceux qui disent le contraire de leur fille. Gisèle est ainsi de plus en plus méchante et mesquine. Heureusement, Pierre, le frère de Blanche et Laurence (ses soeurs qui sont sous la garde des parents de Gisèle) vient tirer ses soeurs des griffes de cette méchante enfant.
Comme pour les romans de la Comtesse de Ségur, on retrouve dans cette pièce beaucoup de morale et de pédagogie (aspect vieillot qui fait tout de même le charme et l'exotisme de l'auteure aujourd'hui), mais aussi malheureusement beaucoup de réalisme quant aux transpositions actuelles qu'on peut faire du récit (les enfants rois sont encore plus nombreux aujourd'hui qu'à l'époque). C'est un livre qui est certainement davantage destiné aux parents d'aujourd'hui qu'aux enfants.
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Bien mal éduqué qui est punie.
La petit Gizelle, peste égoïste et égocentrique, ne comprend pas le problème de son comportement car elle ne rencontre qu'approbation tandis que les autres sont toujours blâmées. le vide se fera autour d'elle sans qu'elle ne comprenne.
Sa mère apprendra que pour le bien de sa fille, elle doit aussi lui monter un chemin de justesse et ne pas céder aveuglément à tout.

"Allons! du courage, Victor! Profitons de la rude leçon d'aujourd'hui pour devenir ce que nous aurions dû être dès la naissance de Gizelle: des parents tendres, dévoués, mais fermes et justes. "

Une pièce de théâtre très courte, vraiment à lire et à partager.
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Une jolie petite pièce de théâtre de la Comtesse de Ségur. On devrait les faire lire très tôt aux petites filles, je dirais le CP, peut être même bien avant. On se retrouve projeté dans une époque et un langage en un rien de temps. J'avais presque l'impression de coudre des robes et des jupons de poupées avec les personnages. Et pour en venir à Giselle, mon Dieu quelle peste. Bref je ne vais pas spoiler l'histoire, tout ça pour dire que j'aime énormément cette écrivaine.
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Encore un très bon titre regroupant plusieurs nouvelles, idéal pour apprendre aux enfants la bonté, la générosité, le pardon et l'honnêteté. Je continue de penser que ce genre de livres a entièrement sa place dans les programmes scolaires. A notre époque où toutes ces valeurs se perdent et où nos jeunes manquent de repères. Ca profiterait également à certains parents.
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une petite peste que cette Gizelle !!! un livre découvert dans mon enfance que j'avoues sans honte, je relis avec plaisir de temps en temps. On découvre dans ce bouquin, des parents totalement démissionnaires face à leur petite fille tyrannique et que personne n'apprécie. Gizelle grandit, rencontre l'amour....
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La comtesse déserte ici la forme romanesque pour explorer la forme théâtrale. Cette incursion est assez réussie avec cinq comédies où les enfants ont une place dominante. Les trois meilleures sont sans doute "Les caprices de Gizelle", "On ne prend pas les mouches avec du vinaigre" et 'le petit de Crac".
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J'ai commencé ma journée de ce dimanche 11 avril par la lecture de Les caprices de Gizelle, un très court roman, écrit comme une pièce de théâtre en deux actes, et qui précède Quel amour d'enfant, dont je vous ai déjà fait part de mon avis. C'est toujours un plaisir de se replonger dans les classiques pour enfants, dont les oeuvres de la Comtesse de Ségur font partie.
Dans Les caprices de Gizelle, nous découvrons ce tyran de 5 ans qui mène son monde par le bout du nez, sans honte ni remords. Mais plus que Gizelle, ce sont ses parents et un certain entourage hypocrite qui nous sortent par les yeux, car ce sont eux qui ont créé ce monstre qui renvoie la célèbre Sophie au rang d'amatrice. On réfléchit d'autant plus au vrai rôle des parents dans l'éducation de leurs enfants, et on s'interroge sur le juste milieu à observer face à sa progéniture. Un aveuglément et un amour démesuré qui confère à la bêtise ne sont certes pas à encourager. Quant à l'entourage de l'enfant, on gagnerait à le vouloir juste et fiable et peu enclin au mensonge pour s'attirer des faveurs, histoire de ne pas créer des Gizelle en puissance. Car, comme le dit si bien un personnage du roman : « Avec Mlle Gizelle le bon Dieu lui-même n'y tiendrait pas. »
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Moins connu que les malheurs de Sophie on retrouve ici une histoire dans la même veine. Une petite fille trop gâtée dans une famille riche. J'avais apprécié à l'époque.
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