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Citations sur L'autre reflet (4)

On passe pas nos journées à errer en attendant d’être touché par la Grâce ou de ressentir une pulsion incontrôlable pour créer… Non : on respecte un horaire rigoureux, on se plante devant notre ordinateur et on travaille! Et si rien ne sort, on reste assis là et on se botte le cul jusqu’à ce qu’on trouve quelque chose.

(Alire, p. 283)
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- Le milieu littéraire est sûrement la dernière institution culturelle qui est restée pure.
Elle ricane en s'étirant.
- Et c'est exactement son problème ! Un écrivain qui vend trop, c'est louche ! Créer des produits dérivés à partir d'un roman, c'est méprisable ! Faudrait que le monde de l'édition s'ouvre un peu plus à la réalité d'aujourd'hui ...
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Trop de gens croient qu'ils peuvent écrire maintenant ; trop d'apprentis écrivains se pensent bons. Même ceux qui ont été refusés par tous les éditeurs sérieux sont convaincus qu'ils sont incompris, et ils veulent tellement être lus qu'ils se publient eux-mêmes ou, pire, ils acceptent de payer de leur poche des éditeurs profiteurs.
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En effet, mis c'est la façon la plus romantique, la plus poseuse, celle qui fait de bonnes entrevues et qui mythifie l'auteur, mais ce n'est pas la vraie façon de parler. La vraie, c'est celle-ci: écrire c'est un job, comme n'importe quel autre job. On passe pas nos journées à errer en attendant d'être touché par la Grâce ou de ressentir une pulsion incontrôlable pour créer....Non: on respecte un horaire rigoureux, on se plante devant notre ordinateur et on travaille ! Et si rien ne sort, on reste assis là et on se botte le cul jusqu'à ce qu'on trouve quelque chose. Et ce qui rythme notre emploi du temps, c'est pas la disponibilité de nos personnages, mais le nombre de mots qu'on veut atteindre par jour, ou le nombre d'heures qu'on s'oblige à abattre. Et quand on écrit, on parle pas avec un protagoniste qui existe pas, on s'engueule pas avec lui parce qu'il refuse de nous obéir: on bûche, on réfléchit, on construit la meilleure scène, on peaufine notre personnage, on clarifie la narration, et on décide ! Et tout vient de nous. Sinon on est pas des auteurs mais des schizophrènes.
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