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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon premier livre d'une autrice coréenne.

Une criminologue peu expérimentée a l'opportunité d'interroger en prison un tueur en série jusqu'ici récalcitrant à communiquer.
Cette même criminologue se retrouve à devoir élever une petite fille, enfant du premier mariage de son mari.

Un parallèle incessant va être fait entre le meurtrier récidiviste et cette petite fille étrange, renfermée, qui n'a fait que subir les actes de sa mère les premières années de son existence.

Plusieurs choses m'ont sauté aux yeux et m'ont empêché d'apprécier pleinement ma lecture.

L'inexpérience de Seon-gyong est pire que celle de notre chère Clarice internationale et c'en est rageant.

Cette femme intelligente et accomplie ne fait que subir les décisions ou plutôt l'absence de décision de son mari pourtant principal concerné par l'éducation de sa fille.
Elle est l'épouse qui prépare les vêtements du lendemain de son mari et qui pare aux absences professionnelles de ce dernier.

Et enfin elle est criminologue donc ayant fait des études en psychologie. Comment peut-elle être aussi aveugle, obtus concernant l'état psychologique de sa belle-fille ?

L'une des principales trames de ce livre est une situation familiale ce qui en fait un thriller domestique ce dont j'ai horreur.

Je n'ai lu que des retours positifs concernant ce livre donc prière de ne pas tenir compte de mon avis.
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Quand un serial-killer psychopathe et psychologue demanda à voir dans sa cellule une jeune criminologue pour s'épancher sur ses crimes... Je ne te refais pas le pitch qui te ferait croire à un vieux film des années 90, écoute le silence haute-sécurité, des agneaux y dorment, rêvant d'hémoglobine et de sauce kimchi. La serveuse, tout sourire et discrétion m'a ramené à ma table, celle du fond plongé dans une demi-pénombre, une bière et mon bibimbap : le kimchi ne s'est pas révélé aussi épicé que je l'aurais désiré. Je plonge mon regard, dans mon verre, mon bouquin, la serveuse, attendant solitairement le calme du matin.

Seon-Gyeong est à un tournant de sa carrière, de sa vie aussi. Pourquoi cette bête humaine, sanguinaire manipulateur, veut la voir. Les fantômes d'une douzaine de femmes assassinés l'empêcheraient-ils de dormir du sommeil du juste. Une simple requête, pourtant, qu'elle vienne seule et avec une pomme rouge et juteuse. Va trouver toi un verger à cette époque de l'année pour cueillir de belles pommes. Et en plus, la jeune fille de son nouveau mari vient s'installer chez eux, alors qu'elle ignorait tout de son existence. Pauvre petite fille...

Des sirènes de pompier. Il y a des airs qui trottent inlassablement dans la tête, une ritournelle qui martèle l'esprit, comme une chanson des Beatles ou comme un marteau qui s'enfonce dans le crane de cette femme, martèle, martèle, frappe, le sang gicle, le crâne explose, des bouts d'os qui s'effritent... Enfermez-moi, enfermez-moi. Une petite voix qui me dicte, tue-là la, c'est maman, Bonne nuit maman. Tiens, une odeur de fumée... et de corps brûlés. Un ours en peluche dans ses petits bras.

Intrigant. La serveuse revient, je lui demande une nouvelle bière et lui suggère la prochaine fois de corser son kimchi, comme au pays du matin calme.
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Byeong-do, un jeune tueur en série qui a assassiné plus d'une dizaine de femmes, décide de révéler des informations sur ses crimes et c'est sur une jeune criminologue, Seon-gyeong qu'il porte son choix, à la grande surprise des pairs de la jeune femme et du personnel pénitentiaire qui se méfie de ce détenu pervers qui risque de se jouer de la jeune criminologue. Cette dernière doit également gérer une situation personnelle déstabilisante...Son mari doit s'occuper de Ha-yeong, sa jeune fille de 12 ans, dont la mère s'est suicidée l'année précédente et qui vient d'ėchapper à un incendie qui a vu la mort de ses grands-parents. La petite fille a un comportement étrange entre fragilité, cruauté, changements d'humeur et nombreux signes inquiétants d'insensibilité. Seon-gyeong a du mal à résister à ces deux pressions et aux manipulations tantôt du jeune tueur et de la jeune Ha-yeong.
Un thriller qui met du temps à se mettre en place et des personnages assez bien dessinés avec en tête une jeune criminologue qui gère plus facilement les relations perverses avec le dangereux tueur en série qu'avec une petite fille dont elle ne sait rien et avec laquelle elle multiplie les maladresses. Des maladresses sitôt exploitées par une enfant qui se retranche derrière son père et qui semble bien plus forte et retorse que son physique ne le laisse supposer.

Bonne nuit maman est une lecture un peu lente; même si le sujet est intėressant, les situations sont quelque fois extrêmes et pas toujours crédibles. Ce roman est le premier d'une trilogie à venir, mais je ne suis pas sûre de lire les deux autres opus.

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The only child (ou Bonne nuit maman en français) fait partie des sorties littéraires de février que j'attendais avec impatience. Je viens tout juste de refermer la dernière page de ce livre et il m'est difficile de dire si j'ai aimé ou pas. Il y a du pour et du contre qui me laisse perplexe.

On suit Seonkyeong, criminologue qui est appelé par un serial killer qui est sous les verrous. Il souhaite lui parler uniquement à elle. En parallèle, on découvre la vie de notre criminologue qui se voit charger de s'occuper de la fille de son époux après un grave incendie.

Tout d'abord, c'est un roman très noir comme on peut s'en douter a la lecture du résumé. Là-dessus pas de tromperie sur la marchandise. Là où réside le problème, c'est qu'il n'y a aucun sentiment. Les asiatiques sont pudiques et ne montrent rien, mais ici impossible de s'attacher aux personnages, d'éprouver quelque chose pour eux. On reste un spectateur de marbre tout comme les protagonistes de l'histoire : Seonkyeong par exemple et sa relation avec son mari qui donnent l'impression de voir deux colocataires plutôt qu'un vrai couple.

Il y a aussi un problème de style dans la version originale ou dans la traduction anglaise qui donne des répétitions constantes ou le texte aurait pu être allégé. Il faut parfois quatre phrases ou il pourrait y en avoir qu'une seule. Tout ça alourdit le texte et ralentit énormément le rythme du roman.

Au final, le roman est très accès sur les personnages et moins sur l'intrigue et je m'attendais à autre chose. En savoir plus sur ce fameux serial killer qui ne sert que de prétexte et n'apporte rien à l'histoire si ce n'est détourner l'attention du lecteur du véritable danger qui se trame.

En tout cas, le suspense est omniprésent et on sent la tension monter petit à petit. La fin est complétement renversante et j'adore ce genre de twist que l'on n'a pas vu venir. C'est apparemment le premier tome d'une trilogie et je suis curieuse de voir la suite même si je reste partagée sur ce premier roman.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Le refrain
La couverture annonce la couleur : le silence des agneaux coréen. Waou ! La barre est haute ! Trop haute ?
Le point commun entre les deux thrillers : tout comme Clarice Sterling, Seon-Gyeong une jeune criminologue (surnommé d'ailleurs Clarice Sterling depuis qu'elle a fait un stage de deux semaines au FBI), va rencontrer un serial killer très intelligent et hautement manipulateur, dans sa prison. Ça s'arrête là. le reste est totalement différent.
En fait, le propos du thriller n'est pas totalement axé sur les relations entre le serial killer et la jeune femme. L'intrigue tourne plutôt autour de la petite Ha-yeong, fille du mari de Seon-Gyeong, qui va, à la suite d'un drame, venir vivre avec son père et sa belle-mère. Cette gamine, d'emblée, on ne la « sent pas »… On se doute assez vite qu'elle va révéler une personnalité toxique et qu'elle va faire des dégâts dans la famille…
Mon avis est donc assez mitigé : j'ai lu assez vite ce thriller noir, mais sans qu'il m'apporte grand-chose finalement… J'espérais que si le volet polar n'était pas suffisamment développé (c'est hélas le cas), je trouverai mon compte dans la description de la société coréenne. Oui… mais pas assez… Je ne me suis pas totalement ennuyée, mais j'espérais beaucoup plus. Je ne suis pas certaine de lire les deux autres tomes de la trilogie (le suivant C'est un secret est paru aux Editions du Matin Calme en 2021).
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Bonne nuit maman est ma première rencontre avec la littérature coréenne. Je ne savais donc pas forcément à quoi m'attendre et cela a été une agréable surprise.

Je n'aurais pas fait référence au Silence des agneaux pour décrire le livre, mais j'aurais insisté sur le côté très psychologique de l'histoire. La narratrice, criminologue, doit interroger un tueur en série et comprendre pourquoi il a agit ainsi. Dans le même temps, elle se voit obligée de recueillir la fille de son mari, qui vient de perdre ses grands parents dans un incendie. Cette petite fille est assez étrange, et la relation qui se construit entre l'enfant et la narratrice est centrale dans ce livre (plus qu'avec le criminel d'ailleurs).

J'ai trouvé l'histoire très fluide, bien menée, avec des personnages ayant plusieurs facettes, mais bien creusés. J'ai aimé la dualité entre la fillette et l'assassin dans leur relation avec la narratrice, cet effet miroir était réellement très intéressant.

En plus de cette lecture, j'ai eu de la chance de découvrir une toute jeune maison d'édition très agréable et très engagée dans son projet. Merci à Matin Calme et à Léa du Hanbook Club pour cette rencontre.
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Bonne nuit maman est un roman noir coréen publié en 2021, qui a bonne presse et qui de ce fait avait attiré mon attention.

Lors d'un incendie une petite fille s'extrait des flammes et apparaît saine et sauve devant les pompiers et policiers qui encadrent la tragédie. Elle réclame son père qui vient la récupérer sans tarder.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. le début du roman s'étire en longueur et l'intrigue se positionne tardivement. En effet, la scène avec la fillette est mise de côté au profit de Sein-Gyeong, une criminologue qui est sollicitée par un serial killer mutique depuis son arrestation. Cette entrevue est cruciale car elle peut mener à d'autres victimes et permettra peut-être de comprendre la démarche du meurtrier.

Le thème me plaisait mais la magie n'a pas opéré. Beaucoup de mal à rester concentrer sur ma lecture et j'ai trouvé le comportement de la fillette incompatible avec son âge. Elle est sensée avoir onze ans mais se conduit d'avantage comme un enfant de six sept ans sur une bonne moitié du roman.
Peu de surprise, pas de connexion avec les personnages…déçue.

Pour celles et ceux qui l'ont lu et apprécié, il existe une suite Chut, c'est un secret et un troisième opus est prévu.
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Le sujet m'attirait, mais je n'ai pas du tout accroché, tout dans ce thriller psychologique m'a paru peu crédible et/ou mal expliqué. le personnage principal est une jeune criminologue qui rend visite à un tueur en série en prison, à sa demande à lui. Au final, c'est sans grand intérêt, on apprend sur ce serial killer ce qu'il veut bien lui dire, et alors… rien, d'autant que c'est basé sur sa seule parole. L'autre versant du livre aurait pu être bien plus prenant : elle se retrouve dès les premières pages avec une enfant qui vient de perdre ses grands-parents dans un incendie après avoir perdu sa mère peu avant. C'est la fille d'un premier mariage du mari de l'héroïne. Cette enfant est très perturbée et perturbante. Mais on se pose bien plus vite des questions que l'héroïne, à se demander si elle n'a pas trouvé ses diplômes de criminologie dans une pochette surprise. du coup on devine la fin très rapidement, c'est décevant, pratiquement sans aucune tension (sauf dans les toutes premières pages, lors de l'incendie). Quand au père de l'enfant, on a envie de le secouer (et l'héroïne aussi qui franchement ferait mieux de le quitter et de le laisser seul avec sa fille).
Ce qui m'interroge, c'est le grand isolement de tous ces personnages, leur manque de communication, est-ce le propre de la société coréenne ? Ou un défaut de ce livre car, il faut bien le dire, les dialogues sont plats, voire sonnent faux.
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Seon-Gyeong, psychologue criminelle, est envoyée par sa hiérarchie interroger un redoutable tueur en série déterminé à ne faire des révélations qu'à elle, et elle seule.
A la fois curieuse et fort inquiète, la jeune femme s'interroge sur ce qui dans l'histoire de cet homme, l'a amené à la choisir.
En parallèle, Seon-Gyeong accueille chez elle la fille de son époux, cette enfant de 10 ans dont elle n'avait jamais entendu parler(!) avait déjà perdu sa mère et vient de perdre ses grands-parents dans un incendie suspect survenu la veille.
La tâche n'est guère aisée pour Seon-Gyeong avec un mari souvent absent et une fillette sautant d'une froideur glaciale à une rage soudaine pour être tout sourires avec son père.

Criminologue chevronnée, Seon-Gyeong est loin d'être à la hauteur de la double tâche qui est confiée : face au tueur elle réagit comme une débutante de façon émotionnelle et peu avisée; face à l'enfant elle veut se prouver qu'elle peut être une bonne mère ce qui lui assure d'en être une déplorable.
L'intérêt du livre se situe du côté de la question sur ce qui induit un homme à devenir un monstre ? Une mère odieuse ? Un père absent ou pervers ? Il semble que toute réponse possible ne soit jamais que circonstancielle sans jamais atteindre l'essentiel, le mystère insondable du Mal
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Le Silence des Agneaux coréen...me fait suivre la loi des séries dans mes récentes lectures...à savoir une accroche racoleuse loin de la réalité.
Seon-gyeong est criminologue, et contactée par ses supérieurs car un serial-killer, incarcéré après son procès, n'ayant jamais voulu donner d'explications quant à ses crimes, souhaite s'entretenir avec elle.
Perplexe, elle accepte, souhaitant approfondir ses connaissances du mal, elle qui est comparée à Clarisse Sterling du "Silence des Agneaux" car elle a effectué un stage au FBI.
Parallèlement, la fille d'un premier mariage de son mari rejoint leur foyer, sa famille ayant été tuée dans un incendie. La rencontre et la cohabitation avec Ha-yeong, onze ans, se passe non sans mal, l'enfant ne cachant pas son hostilité vis-à-vis de sa belle-mère.

En soi, ce n'est pas un mauvais thriller, mais j'ai trouvé certaines incohérences, parfois temporelles, ou dans le comportement de cette criminologue: elle va visiter un tueur en série, et au bout de deux visites, ne peut s'empêcher de s'apitoyer sur son sort car il a eu une enfance malheureuse!?
Je ne sais pas si la retenue entre les personnages , pour moi qui fait une incursion dans la littérature coréenne, est propre à leur culture, mais cela a instillé beaucoup de froideur entre les protagonistes. le personnage du père a été pour moi insupportable.
L'intrigue m'a semblée très convenue, l'auteure agite dès le départ des indices comme un chiffon rouge au nez d'un taureau, donc je me suis doutée dès le début du tour qu'elle prendrait. Et le tueur, Lee-Byeong-do, est loin d'avoir le charisme et le même régime alimentaire que ce cher Hannibal Lecter!...( il préfère...les pommes!😆). Par contre, c'est un roman qui se lit très vite.
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