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sur 428 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Garance, jeune fille de seize ans, vit dans le sud de la France avec sa mère prof de danse, Elle même pratique la danse,à haut niveau. . Au lycée, elle rencontre un groupe d'élèves de terminale. Séduite par cette bande de jeunes, beaux, branchés, connectés, elle essaie d'adopter leurs codes et fait tout son possible pour être intégrée jusqu'au moment où elle commet l'irréparable après ça sera la chute, la désillusion, le désamour, le harcèlement.
À travers ce premier roman très maîtrisé, écrit d'une plume aiguisée, poétique par moments, l'auteure fait le portrait de cette jeunesse appelée génération z, qui n'a pas vécu sans internet ni réseaux sociaux. Connectés non stop, ces jeunes ne savent pas ce que c'est que d'attendre des nouvelles de leurs amis, d'attendre un coup de téléphone, une lettre. Leurs amis sont virtuels pour beaucoup, ils conversent par SMS non stop, ponctuent leurs messages de selfies et vidéos, où ils se mettent en scène sans pudeur et ne vibrent qu'au nombre de likes, ils guettent l'approbation des autres, ils ne vivent et n'existent que par les autres. Cela les fragilise et peut engendrer des drames, comme c'est le cas pour Garance. Ces jeunes avec leurs amis virtuels sont assez isolés et vulnérables, ils peuvent se retrouver seuls face à leur téléphone et livrés à la vindicte populaire, comme les gladiateurs au temps de Rome dans l'arène quand la foule d' un simple mouvement de pouce décidait de la mise à mort.
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Garance est belle, tout le monde s'accorde à le dire et y est sensible à Ilarène et c'est la fille d'Ana, professeure de danse classique au Coryphée.
ais elle n'est qu'en classe de seconde. Pourquoi Maud, l'élève la plus populaire et suivie de toutes les terminales l'a-t-elle invitée à sa fête d'Halloween ?

Que de sentiments contradictoires m'ont traversée à la lecture de ce premier roman tout à la fois prometteur et pas totalement abouti.
D'un côté, une intrigue habilement menée, dont les tenants et les aboutissants nous sont dévoilés peu à peu. Des personnages crédibles dans la hiérarchie subtile du monde lycéen. L'univers impitoyable, non pas de Dallas, mais des jeunes accros aux réseaux sociaux et aux applications incontourqui jugent, condamnent et mettent au ban de leur société ceux qui ont failli ou déçu.

De l'autre, des passages lourds et abscons ou l'auteure fait montre de sa capacité à écrire, certes, mais se perd dans des digressions qui n'apportent rien, une propension à vouloir s'immerger toujours plus (trop) dans le psychisme de ses personnages , un abus de langage familier voire vulgaire alors que la plume sait être soutenue.

A trop vouloir embrasser, on finit par mal étreindre. Il en résulte une vision très juste d'une génération qui m'a captivée mais une histoire qui m'a parfois tenu à distance en me laissant sur ma faim.
Une auteure à suivre au demeurant.
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Ouh la la, que cette immersion dans l'univers hyperconnecté des ados est flippante pour les parents ! J'ai senti mon coeur de maman se serrer à la lecture de certains passages du roman.
C'est sans filtre, c'est cash et c'est violent.

Francesca Serra, de sa plume incisive, parvient à dresser un portrait saisissant de la génération des « millennials », à travers l'histoire de Garance et de ses camarades de lycée.
A l'adolescence - cet âge charnière, ce passage si délicat où l'on quitte le cocon protecteur de l'enfance, où l'on se cherche et où l'on se construit au fil de ses expériences, où l'on se sent « grand » mais où l'on se révèle parfois fragile et influençable, et où le regard des autres et le désir d'appartenir à un groupe sont si puissants - le rejet et le harcèlement scolaire sont dévastateurs.
Les erreurs commises se payent cher et le jugement de ses pairs est impitoyable.

Cette problématique du harcèlement scolaire n'est pas nouvelle mais ses effets sont démultipliés avec l'avènement les réseaux sociaux, où la popularité se mesure au nombre de « like » reçus et où l'on peut devenir du jour au lendemain la cible d'un acharnement hors de contrôle.
Il est tellement facile d'être blessant lorsque l'on est anonyme, retranché derrière son écran. La portée des mots peut sembler virtuelle mais les conséquences sont bien réelles et peuvent être dramatiques.
L'auteure décrit avec beaucoup de réalisme ce phénomène de lynchage de masse.

J'ai moins aimé la dernière partie du livre, que j'ai trouvée un peu trop longue et manquant de cohérence avec le reste de l'histoire, mais dans l'ensemble, cette plongée au coeur du quotidien des adolescents est très réussie.
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Un très bon premier roman de cette rentrée littéraire 2020.
C'est un roman très contemporain, qui ressemble à un de ces faits divers que l'on peut lire de temps en temps et qui font froid dans le dos.
L'action se passe de nos jours dans une petite ville balnéaire du sud de la France. Garance Sollogoud a 15 ans, elle est en seconde. Sa mère l'élève seule, elle est prof de danse. Garance est très belle et mène une vie d'adolescente comme les autres, c'est-à dire qu'elle est très active sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Twitter. Elle vient de s'inscrire à un concours de mannequinat qui a lieu dans sa ville.
Sa vie va changer le jour où elle reçoit une invitation à une fête déguisée pour Halloween, fête donnée par une élève de terminales, Maud. C'est la fête de l'année, celle à laquelle il faut absolument être et elle n'en revient pas de sa chance. A partir de cette réception, sa vie va changer. Garance va petit à petit s'éloigner de sa mère et de sa meilleure amie Souad, elle va tout faire pour s'intégrer dans la bande d'amis de Maud, pour le meilleur et pour le pire...
Je n'en dirai pas plus.
Ce roman évoque de façon très juste le milieu des adolescents d'aujourd'hui, ceux qui sont nés avec Internet et dont la vie doit être sur Internet, ils se sentent exister à travers les commentaires sur les réseaux sociaux et les like. Il est question de cyber-harcèlement, des rumeurs, des réputations.
C'est effrayant mais aussi très intéressant et bien écrit.
Je le recommande vivement.
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Un concours de mannequins s'annonce dans une ville du Sud est de la France peu animée d'habitude animée que l'été .Garance, favorite du concours, attire l'attention d'une bande d'adolescents avec lequel elle avait toujours revé de trainer.

Pour se faire accepter de la meute, elle devra consentir à queleques sacrifices.
Avec ce roman qui semble nous amener en terrain familier pour mieux nous emporter un peu ailleurs, Francesa Serra livre une passionnante fresque héroïque dédiée à la génération des milléniaux.

Son récit, parfois cruel, parfois tendre, s'interroge sur le fait de savoir quelle influence le monde numérique a t- il sur l'évolution du langage et comment la société de l'hyper connexion semble toujours s'accrocher à une mélancolie de ce qui est déjà passé..

Une belle réussite pour mieux comprendre notre jeunesse actuelle
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Interpellée par les critiques dithyrambiques à sa parution, je m'étais procuré ce roman peu de temps après sa parution. Puis j'ai laissé reposer, préférant me débarrasser des chroniques que j'avais pu lire ici et là.
Il se trouve que le cyber-harcèlement scolaire est d'une actualité brûlante ces dernières semaines et que certains faits divers mettent en avant les agressions que subissent certains élèves, agressions qui n'ont pas attendu les réseaux sociaux pour s'exprimer.
C'est donc un roman nécessaire, qui se met à hauteur des adolescents, qui décortiquent leur mode de fonctionnement. La reproduction des échanges de messages en dit long sur la cruauté des uns mais aussi sur le mode de langage et de communication de tous. C'est aussi pour ça que cette communauté est si difficile à pénétrer pour les adultes.
Et c'est cela qui m'a séduit, j'ai eu l'impression de lire un mode d'emploi à destination des adultes tout en étant dans les préoccupations des adolescents avec leurs mots et leurs codes.
Le roman est conduit comme un thriller puisque l'on comprend assez vite que la jeune Garance, « héroïne » de l'intrigue a disparu. La narration s'appuie sur des flash-back qui créent la tension même si le sujet est suffisamment poignant pour se suffire à lui tout seul.
En revanche, je reste perplexe sur les intentions de l'autrice dans la dernière partie. Elle confère à Garance un statut qui l'éloigne du commun des mortels. Il me semble que la laisser dans un réel moins onirique aurait définitivement permis aux jeunes lecteurs de s'identifier au personnage.
Maladresse de primo-romancier ? Je lui pardonne bien volontiers car ce roman reste percutant et amène à une réflexion plus large sur la société qui « permet », à moins que cela lui échappe, ce genre de dérive.


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On a déjà beaucoup écrit sur ce roman, beaucoup de louanges et il a été récompensé par le tout premier prix littéraire de la saison, celui du Monde. S'y plonger après tout le monde (ou presque) est à double tranchant. On attend du lourd, du fort, du grandiose. Alors mon premier réflexe en le terminant est de tirer mon chapeau à Francesca Serra. Pour un premier roman, le pari n'était pas évident, et il est réussi. Haut la main. Pourtant, il m'a fallu un certain temps pour accepter le style et le rythme de l'auteure, son parti-pris d'insérer des dialogues de messagerie instantanée ou des fils de commentaires Instagram. Mais c'est elle qui a raison. L'immersion est importante pour comprendre ce qui se joue dans les esprits des adolescents qu'elle scrute et dont elle fait les héros d'une histoire d'autant plus tragique qu'elle est à portée de souris de chacun d'entre nous. L'immersion est essentielle et l'auteure l'orchestre de main de maître, sans excès, en prenant le temps de l'exploration psychologique, en creusant les motivations et les failles de tous ses personnages, à l'encontre de la rapidité exigée par le monde moderne. Au bout de quelques chapitres, on est ferré, happé par le destin et le mystère de Garance.

Garance, 15 ans, élève de seconde. Jolie. Très jolie même. Au point d'être l'une des favorites pour l'étape régionale du concours Elite model qui se profile. Flattée d'être enfin remarquée par la bande "star" du lycée. Ils sont plus âgés, elle les admire, les idéalise, intègre leur cercle et finit par délaisser sa meilleure amie et ses anciennes occupations. Jusqu'au jour où elle disparaît brutalement, du monde réel autant que des réseaux sociaux. Que s'est-il passé ? L'enquête menée par une jeune policière oscille entre les deux mondes et met en évidence la violence du harcèlement démultipliée par les écrans.

Francesca Serra nous fait pénétrer dans la vie quotidienne de ceux que l'on nomme les "millenials". Nés avec le siècle et quasiment sur les réseaux sociaux qui font partie intégrante de leur vie. Où tout est montré, mis en scène, commenté, liké, mais aussi moqué. "Il suffit d'un pouce levé pour échapper à l'oubli, pour empêcher les autres de faire abstraction de vous. Un like affirme votre présence au monde". Et elle parvient à démonter le mécanisme par lequel on se perd soi-même à force de multiplier les images et de vivre à travers elles. Elle le fait minutieusement, de façon très fluide, sans décréter, simplement en glissant son lecteur dans les méandres du jeu virtuel et de la façon dont il brouille la réalité. Quand on sait à quel point un ado, sans internet est déjà plutôt embrouillé dans sa tête et son corps, on voit tout l'effet démultiplicateur des vies virtuelles. A cela s'ajoutent le piège de la soi-disant transparence et le sentiment d'impunité offert par l'anonymat de l'écran, porte grande ouverte à tous les excès. On a tous connu la férocité des cours de récréation, la mise à l'écart. Mais sur les réseaux sociaux, le lynchage n'a plus de bornes.

Ce que l'auteure réussit parfaitement, c'est son étude psychologique à large spectre qui lui permet de capter quelque chose d'important d'un point de vue sociétal. A ce titre, ce prix littéraire lui va particulièrement bien. Et on ne peut que recommander cette lecture à toutes les générations.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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C'est la publication sur FB d'un auteur de thriller (Jérémy Fel) s'avouant captivé par la lecture de ce premier roman qui m'a clairement donné envie de le sortir de ma PAL et de le lire. Et effectivement, j'ai trouvé ce récit vraiment bien construit, de manière à ce que les révélations, souvent hallucinantes, s'égrènent au compte- gouttes et éclatent de manière inattendue, à la fin de certains chapitres.

« Sous chaque toit abritant une adolescente, le cérémonial est identique : la parer avant de la lâcher dans le labyrinthe de ruelles et de ragots. Car toutes partagent cet ambigu dessein, façonné par leurs génitrices, qu'elles transmettent à leurs descendantes et qui tient en un ordre tacite : "Tu seras une pute, ma fille." Garance, quinze ans, vit avec sa maman, Ana, directrice de l'école de danse classique réputée nommée « le Coryphée », à Ilarène, ville du sud-est de la France. Les deux femmes ont longtemps été fusionnelles, sans homme dans leur horizon. Ana a la réputation de tenir les filles « droites », de corps comme d'esprit. Un maintien digne des étoiles de l'Opéra, et qui a ancré sa marque de fabrique dans l'esprit des habitants d'Ilarène, à l'aube du XXIe siècle. Mais à l'entrée de Garance en seconde, la modernité de l'époque va rattraper cette maman idéaliste…

« A dater de ce soir, la peur que la vérité surgisse l'accompagnera partout, tout le temps. » Garance, grandit vite. Trop vite. Plus vite que Souad, son amie d'enfance. Ses regards, ses envies se tournent vers un trio d'élèves de Terminale qui « font le buzz » sur les réseaux : Maud, Salomé, et Greg. A ces trois- là s'ajoutent deux garçons plus âgés : Yvan et Vincent. Ce dernier attise les premiers désirs de Garance. Alors quand le groupe invite cette dernière à une soirée, la voilà qui ose faire un premier pas de côté. Un pas qui va l'amener bien plus loin que tout ce qu'elle aurait pu imaginer.

« - J'entends mes collègues se plaindre en salle de profs parce que vous êtes tout le temps accrochés à vos smartphones mais, si vous voulez mon avis, vous n'avez pas le choix. Cette technologie qui vous connecte les uns aux autres était la seule évolution possible de l'espèce. Votre génération n'est que le produit d'une évolution déterminée. » Pour le prof de maths de Garance, tout est question de déterminisme. Outre sa théorie, il faut admettre que le culte de l'apparence véhiculé par les réseaux sociaux a pris une telle importance dans la génération actuelle de nos adolescents qu'il faudrait savoir, et pouvoir en prévenir les dérives. L'auteure en décrit ici les rouages, réels, sur fond fictionnel.

Au final, un roman bien écrit, qui prend souvent aux tripes et qui entraîne bien des questions. le thème du cyber- harcèlement y est habilement traité, grâce à des personnages à la psychologie finement construite, et à des éléments théoriques de sociologie insérés de manière légèrement didactique. A découvrir, à lire, et une plume à suivre.
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Elle a menti pour les ailes de Francesca serra
Anne carrière

Premières phrases : » de ces quinze années d'existence, garance a finalement déduit qu'il ne servait à rien de discuter avec sa mère. Une personne dotée d'assez de volonté pour contrôler, sans relâche, les centaines de muscles nécessaires au maintien d'une posture parfaite ne cédera jamais. »

Garance a quinze ans et l'innocence de l'enfance
Garance est belle, et son maintien de danseuse élance sa silhouette parfaite.
Mais Garance n'a que quinze ans et l'innocence de l'enfance.
Ils ont deux ou trois ans de plus qu'elle, guère plus et pourtant ils représentent tout ce qui fait la fait rêver.
Ils maitrisent crânement : l'art du # percutant, l'art du selfie déroutant, l'art des réseaux sociaux … l'art d'être eux.
Et ce jour merveilleux et incroyable où l'une d'entre eux s'abonne à son profil Insta et l'invite à la soirée où tout le monde rêve d'aller, pour Garance le Graal n'est pas loin. Faire partie d'eux, intégrer leur groupe fermé est enfin à portée de main… et si il faut mentir un peu et contourner les règles d'Ana sa mère, le jeu en vaut la chandelle.
Garance n'a que quinze ans et l'innocence de l'enfance … pourtant elle est déjà prête à se bruler les ailes.

Francesca Serra m'a enchainé à son texte. Son écriture est tellement réaliste, elle parle comme nos ados, j'avais leurs intonations dans les oreilles, leurs façons extravagantes de vouloir être vues, remarqué, de sortir du lot…un peu, beaucoup à la folie….Elle maitrise leur art de la moquerie, de l'hyper sensibilité et de leur cruauté.
Un coup de coeur et un coup d'angoisse pour la mère que je suis, lâchant tous les matins mes ados adorables et adoré (e) s dans la jungle du collège ou du lycée.

Emma aime :
-Cette écriture percutante
-Le réalisme des personnages
-L'éventail de leurs émotions

Lien : https://www.instagram.com/le..
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C'est une lecture qui marque les esprits! le résumé n'est pas approprié à mon sens, car le lecteur pourrait s'y méprendre. Non, ce n'est pas juste un thriller sur fond de concours de popularité dans un groupe d'adolescents au lycée.

Après avoir lu quelques critiques, je me suis dis que ça traiterait aussi du cyber harcèlement et de ces ados qui grandissent avec l'addiction des réseaux sociaux. Mais ce n'est pas non plus juste ça.

Il y'a aussi de la poésie dans ce roman, de l'introspection, du questionnement sur les générations, sur l'envie de plaire, de faire partie d'une communauté, l'envie de grandir, la peur d'être seule, la peur d'être forcée à faire des choix dont on n'a pas réellement envie, la peur de ne pas pouvoir s'envoler. Ah et j'oubliais, l'amour dans la vie des ados.

L'histoire est avant tout la chronologie d'une période particulièrement difficile et éprouvante vécue par Garance, le personnage principal, qui navigue à vue dans l'adolescence. le reste est un prétexte à mon sens. Il y'a une trame avec du suspense mais ça n'en fait pas un thriller pour autant. Il y a des longueurs aussi. C'est parfois décousu, chaotique. Il y a des passages quasiment psychédéliques vers la fin. Et je ne suis pas entièrement convaincue non plus par le language des ados. Je ne le conseillerais pas à tout le monde dans mon entourage.

Mais malgré toutes mes critiques négatives, c'est certainement un livre que je vais retenir, et une autrice que je vais suivre. Elle est authentique. Elle se fait plaisir aussi, par exemple avec le passage sur le geste parfait finalement identifié dans le désespoir (avec la rate et sa portée…). Il y a régulièrement des phrases et des passages entiers que j'ai surligné car je suis totalement conquise par son style. J'ai aussi aimé le sentiment de nostalgie que cette lecture m'a procurée, l'envie d'aller lire mes anciens journaux intimes d'adolescente. Et surtout malgré les multitudes de couches de complexité, j'ai le sentiment d'avoir compris ce qu'elle voulait faire avec ce roman.
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