michfred : Prologue brillant, épilogue magistral, le Consentement, écrit sans le moindre voyeurisme (amateurs de témoignages graveleux passez votre chemin!) dans une langue toute classique, est truffé de références littéraires entre lesquelles , comme dans une galerie des glaces, la jeune V. se faufile comme une petite Alice au pays des horreurs. Mission accomplie. La petite V. peut recoudre comme Peter Pan son ombre au talon blessé de son enfance.
Cetsak : C'est une véritable fresque sociale que nous peint ici, avec talent, l'auteur.
Une toile où les couleurs sont adroitement dosées, sans bavures aucune.
Matatoune : Avec « Comme un empire dans un empire » Alice Zeniter utilise la fiction pour questionner la façon dont sa génération s'implique pour changer le monde contemporain. En décrivant les contours, l'auteure fixe les limites de ces différentes militances. M'immerger dans l'univers d'Alice Zeniter fut un moment que j'ai aimé passionnément !
Davpunk : C’est chaque page, chaque tournure de phrase qui, tout en étant typique de Bégaudeau, parvient constamment à surprendre, à nous donner envie de finir au plus vite la lecture, tout en voulant qu’elle continue 100, 200 pages de plus. Un plaisir, qui ne dépaysera pas forcément les amateurs du bonhomme, mais quel plaisir !
Bazart : Pas mal d'éléments d'un roman noir, entre meurtre, chasse à l'homme, enquête policier, chronique d'un déréglement social, mais l'ambition de Djavadi est autre. Sa plume vibrante et intense en fait en effet un portrait essentiel de notre monde moderne, qui frappe par sa lucidité et son pessimisme ambiant.
HistoiresVagues : Dans ce roman court où le réalisme magique n'est jamais très loin, l'émotion infuse en douceur dès les premières lignes, comme une verveine un soir d'hiver. C'est aussi un beau texte sur l'appartenance à une terre. Ici, à une culture insulaire, un lieu hors de tout, difficile à quitter ou bien enraciné pour toujours.
Litteraflure : Francesca Serra décrit avec justesse une génération « Internet native » en manque de repères. Une ado qui grandit sur la pointe des pieds… au bord de l’abîme ? Sur le thème, je n’ai rien lu d’aussi réussi depuis « D’acier » de Silvia Avallone.
EmilieFatiha : La plume de Faiza nous transporte et retranscrit sur papier un peu de nous, de notre histoire. Yamina c'est notre maman, notre voisine, notre belle mère et la discrétion dont elle fait preuve n'empêche pas cette mémoire contenue dans les gènes, dans le sang, gravée jusque dans nos chairs d'insuffler cette révolte sourde mais bien présente.
mesecritsdunjour : Lire Zone grise est douloureux. Il vous retourne l’estomac. Spectateur du viol. L’envie de vomir et hurler. Le refermer ? J’en étais incapable. Il me fallait aller jusqu’au bout. Loulou Robert a écrit son histoire. Interrogeante et dérangeante pour certains mais indispensable pour nous.
Bookycooky : De ce dernier [Xavier Dupont de Ligonnès] qui est au coeur de ce livre, il en parle sans prétention, nous décrivant dans la première partie avec tendresse un personnage contradictoire "programmé" comme "L'Élu", par sa mère, " Violette l'illuminée ", une femme qui donne la chair de pouls. La seconde partie, où il se détache du personnage de de Ligonnés, devient presque une enquête journalistique sans pourtant perdre son côté littéraire, avec un personnage à la dérive de plus en plus perturbé et pervers.