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3,44

sur 34 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
In fine mundi nous emmène à Oran en juillet 1962, à la veille de l'indépendance algérienne.

Ce roman m'a donné un aperçu de la complexité de la situation à cette époque, avec certaines personnes assoifées de vengeance (que ce soit dans les deux "camps"), la tension palpable qui augmente au fur et à mesure, les accords d'Evian non suivis, et la massacre d'étrangers à la proclamation de l'indépendance. Nous y découvrons une population déroutée, et les enfants sont malheureusement aussi impactés. Cette lecture m'a donné envie de me pencher sur la question et d'en apprendre davantage.

Concernant le côté polar, l'enquête est assez simple dans l'ensemble, sans grands rebondissements, mais elle se lit. Je regrette simplement que tout arrive trop vite (selon moi). Les amitiés se nouent en quelques lignes, les séparations sont tout aussi rapides. J'ai néanmoins apprécié le duo Abel Helme / Alberto Amatt. Ils auraient pu être encore plus touchants chacun à leur façon si leur psychologie avait davantage été fouillée.

Quelques regrets donc à la fin de cette lecture, une petite impression que l'on effleure les sujets (passionnants) sans les approfondir, que ce soit le côté historique comme polar. J'aurais aimé avoir plus de détails sur la ville, sur lq culture, sur la vie des habitants dans ce chaos par exemple.

Attention, quelques scènes sont un peu difficiles.

*Lecture dans le cadre du Prix pour le Meilleur Polar Points 2024* #lecture2
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Première lecture dans le cadre de la "Sélection du meilleur polar 2024" et malheureusement, c'est un abandon...

L'intrigue avait l'air intéressante mais le début est beaucoup trop long et plat à mon goût.

Il y a énormément de détails et description qui pour moi, alourdissent la lecture.

Ce roman relèverait plus du roman historique que du polar (du moins, pour ce que j'en ai lu).

Je ne dis qu'il est mauvais, loin de là, d'autant plus que j'avais hâte de le lire car c'est une période vécue par certains membres de ma famille mais je ne suis pas le bon public pour ce style de roman.
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Oran, juillet 1962. Quelques mois après la signature des accords d'Evian, la tension est palpable entre partisans de l'OAS et du FLN.
Dans ce contexte, l'inspecteur Abel Helme est appelé par son chef pour résoudre une affaire de meurtre. Cette affaire va le toucher car la victime est un enfant. Au péril de sa vie mais aussi de celles de ceux qui vont l'aider , il va mener l'enquête. Il va vite se rendre compte que d'autres vies sont menacées.
Ce polar est très immersif. On vit auprès de tous les protagonistes la ferveur et la violence qui ont marqué cette période.
L'écriture est agréable et fluide.
Une première lecture très intéressante.
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"N'est-ce pas désespérant d'accepter comme une loi naturelle le fait que les hommes oppriment ceux qui cèdent et ne respectent que ceux qui résistent ?"

Début juillet 1962. Dans un contexte historique violent, trois gamins d'un quartier pauvre d'Oran sont les cibles d'un tueur anonyme. Deux garçons sont éliminés, le troisième reste introuvable. L'inspecteur Abel Helme, sur le point de quitter l'Algérie comme d'autres milliers de français, décide de rester et de mener l'enquête qui l'immerge dans les quartiers populaires européens en plein massacre.

L'ambiance est lourde, poisseuse, électrique, quasi palpable. Elle installe un malaise d'entrée de jeu et plombe un peu l'immersion dans l'histoire.
Je suis très très mitigée. J'ai adoré lire ce livre et pourtant en le refermant... Déception.

J'ai eu l'impression d'être bloquée dans le souvenir flou de l'auteur, sur lequel on a greffé une enquête. Je suis restée sur ma faim.

Je n'ai pas eu le côté polar attendu. J'ai trouvé l'intrigue secondaire, comme un prétexte à raconter L Histoire. Mais je n'ai pas eu non plus le côté historique recherché.
Le sujet qu'est la guerre d'Algérie a été à mon sens survolé. Je n'ai pas eu l'immersion voulu au coeur du FLN, de l'OAS ou de la situation politique globale. Je n'ai pas eu non plus le plaisir de déambuler dans les rues d'Oran, d'avoir le point de vue des algériens, de découvrir la vie des pieds noirs d'Algérie (étant moi même issue d'une famille de pieds noirs Tunisiens).

Un livre qui m'a cependant touché par son humanité, par la violence racontée (certaines scènes peuvent heurter), par les questions que cela nous amène à nous poser, sur la façon dont L Histoire nous a été retranscrite. Ce passé peu glorieux aux multiples nuances de gris qui mérite de ne jamais être oublié.

"Il se demanda seulement à qui reviendrait la gloire des armes : à un capitaine dont l'éthique lui commandait de désobéir aux ordres pour sauver des compatriotes ou à un général dont la soumission indéfectible à sa hiérarchie avait conduit au massacre de centaines d'innocents."

Le petit plus : On sent que l'auteur partage avec nous son histoire, avec son regard d'enfant de l'époque.
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Je ne sais pas vraiment comment aborder ce roman étant donné mon avis mitigé. Nous sommes en Algérie à la fin de la guerre d'indépendance en juillet 1962. L'inspecteur Abel Helme est chargé de l'enquête sur la mort d'enfants mais avec le changement de régime politique, il n'est plus vraiment légitime en tant qu'inspecteur français.

Le résumé de ce roman est génial mais il m'a manqué des explications/ fonds historique plus poussés. Ne connaissant pas cette période de l'Histoire, j'étais complètement perdue sur les deux côtés opposés sachant qu'il y a des mélanges. Par exemple, beaucoup d'Algériens étaient pour l'indépendance mais certains étaient contre. Il en est de pour les Français. J'étais donc perdue pour savoir qui était de quel côté sachant que finalement la nationalité ne permettait pas d'attribuer un côté politique.

Côté enquête, elle est intéressante mais n'est pas assez présente pour un polar. Il s'agit pour moi, plus d'un roman historique.

Dernier point, qui ne m'a pas permis de rentrer dans l'histoire, c'est l'écriture. J'ai eu du mal à accrocher à la plume de l'auteur. Cela a fait que les 100 premières pages étaient très compliquées et il en a été de même au milieu du roman.

En bref, un roman mitigé qui ne me laisse pas un sentiment de satisfaction.
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J'ai trouvé ma lecture exigeante.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, sans doute une période que je ne connaissais pas assez.
De nombreux personnages au départ pour enfin se concentrer sur certains après plus d'un tiers du livre.
Je n'ai, je pense, pas apprécié ma lecture à sa juste valeur, dans la mesure où les faits relatés et les recherches sont riches.
Dommage car le sujet est fort, terrible. Mon grand-père a malheureusement vécu cette période et il n'a jamais tenu à en parler, voir même nous gronder lorsque nous lui posions des questions sur cette période.
Le dernier tiers est plus trépidant dans l'écrit avec cette urgence, mais "l'effort" du début du livre m'a laissé une impression pesante.
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Bon que dire, c'était pas pour moi la lecture du siècle mais c'était enrichissant niveau historique. Il m'a manqué le côté polar que j'aime dans la lecture. On retrouve tout de même des personnages attachants comme Helme et Dolorès mais aussi Amatt.
L'histoire décrite est semée de tristesse, de par les épreuves qu'ils vont affronter. Par contre il m'a manqué du suspens.
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