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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai choisi ce roman parce que j'avais beaucoup aimé "Le treizième conte" du même auteur. Mais pour tout dire, je suis assez déçue.

Je ne l'ai pas abandonné, j'ai été jusqu'au bout (les vacances et la grippe aidant...) je ne l'ai pas lu avec déplaisir mais sans grand plaisir et avec une pointe d'ennui quand même... Et pour finir j'ai trouvé des maladresses de traduction qui m'ont gênées, une certaine lourdeur. Surtout, je me suis dit qu'avec moitié moins de détails l'histoire aurait été plus rythmée et m'aurait beaucoup plus plu mais que là, le sujet qui était intéressant en soi était trop délayé...

Alors l'histoire est celle de la vie entière de William Bellman que l'on rencontre à 10 ans avec ses copains dans la campagne anglaise alors qu'il tué un freux par défi et par hasard avec son lance pierre (Un freux? Pourquoi ne pas parler de corbeaux? Tout le long du roman, l'auteur/la traductrice parle de freux mais je n'avais jamais entendu ce mot avant et sur internet, je vois qu'on parle de "corbeaux freux"... Bref c'est un détail mais il revient souvent....Vous saviez ce qu'était un freux, vous?) Je reviens à mes moutons, ou plutôt mon freux... C'est un événement de l'enfance qui est sensé marquer le jeune garçon d'une empreinte noire (et c'est sans doute le plus gros défaut du roman à mon avis, vous loir faire quelque chose d'un peu "ésotérique" alors que les faits suffisaient largement.)

Le jeune William vit seul avec sa mère, son père ayant disparu un beau jour. Ce dernier venait d'une famille aisée, propriétaire d'une filature (nous sommes au 19ème siècle en Angleterre) mais a été rejeté par son père pour ce mariage. L'oncle de William, le prend sous son aile et on assiste à l'ascension de William dans l'entreprise à force de travail, de curiosité, d'intelligence et de gentillesse (n'ayons pas peur des mots, il est PARFAIT). Il fait prospérer l'entreprise, il prend soin des employés qu'il respecte et il fait vivre la région tout en gagnant beaucoup d'argent mais n'est pas « intéressé » vu qu'il n'hérite pas de la filature. Il a une famille aimante et heureuse. Jusqu'à ce qu'une épidémie de fièvre tue tout le monde...

Sa fille Dora survie de justesse après qu'il ait passé la nuit dans le cimetière avec un mystérieux homme au manteau noir.

Après cette rencontre, il change et met en place une autre vie professionnelle et lance une entreprise monumentale de pompes funèbres et de tout ce qui concerne le deuil. Il le fait avec application et il réussit parfaitement mais tout en étant complètement froid et coupé des autres. Il est persuadé qu'il a une dette envers cet homme au manteau noir qu'il appelle Black.

Bref... Je m'ennuie un peu à vous raconter tout cela (et les restes de ma grippe ne m'aident pas à être très cohérente) mais j'ai trouvé que la base de l'histoire -la vie d'un homme plein d'idées, entrepreneur à une époque où tout était possible, qui commence dans l'industrie et qui ensuite développe les grands magasins du deuil- aurait pu être très intéressante : se contenter de l'aspect sociologique et historique et traiter son changement de personnalité en chemin aurait été très bien. Mais j'ai eu l'impression que l'auteur voulait en dire trop, tout dire sur les domaines abordés et en faire un roman gothique qui n'a pas pris forme pour moi.

Ce n'est pas un mauvais roman mais je ne suis pas emballée!

Pour découvrir les grands magasins en France, je vous conseille "Au bonheur des dames" et pour découvrir des choses que le deuil à l'époque victorienne, je vous conseille le roman jeunesse "Waterloo Necropolis"
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Quand il était enfant, William Bellmann avait tué au moyen d'un lance-pierre un corbeau freux suscitant ainsi frayeur et admiration dans son goupe d'amis.
Jeune homme,il prend la direction de la fabrique de tissus de son oncle et développe avec talent l'entreprise familiale avant d'être frappé par le destin quand son épouse et trois de ses enfants trouvent la mort à la suite d'une terrible épidémie.
Lors de chaque cérémonie funéraire, il croise un mystérieux inconnu vêtu de noir qu'il finit par associer à sa nouvelle activité fondée sur le commerce de tout ce qui se rapporte à la mort, à travers un grand magasin dont le fonctionnement fait penser à celui de Selfridge's dans le début du 20ème siècle.
L'emprise exercée sur Bellmann par le mystérieux inconnu est telle que sa vie ne pourra désormais se dérouler que dans l'ombre de la mort...
Une grande déception à la lecture de ce livre dont l'intrigue me paraissait absolument passionnante et qui se révèle mal exploitée. On aurait aimé en savoir plus sur le maléfique Black et compatir un peu plus aux mésaventures du héros qui ne parviennent pas à émouvoir le lecteur.
Le roman précédent de Diane Setterfeld, le 13ème conte, était tellement bon que son lectorat ne pouvait qu'attendre une oeuvre aussi forte, ce qui explique peut-être la note médiocre donnée à cet ouvrage qui ne présente qu'un intérêt très limité.
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Moi qui avait adoré son premier livre "Le treizième conte", je suis décue par celui-ci.
Je n'ai pas compris l'intérêt du livre, pas de suspens, le résumé de l'éditeur en dit trop.
Un homme expert en affaire voit sa vie familiale dénuée de sens après la perte de nombreux de ses proches. Il fait un pacte (??? à mon avis c'est dans son imagination ou alors très mal exprimé par l'auteure) avec un mystérieux homme.
Un roman fade.
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Comme visiblement beaucoup d'autres personnes, je suis déçue par ce livre. J'étais pourtant très emballée par son synopsis très mystérieux, et par l'auteure, reconnue pour avoir écrit le Treizième conte, qui a été très apprécié. Il m'a fallut onze jours pour lire ce livre, qui n'est pourtant pas très long. Je dois dire que je l'ai continué, espérant que mon intérêt s'accentuerait au fur et à mesure de la lecture. Eh bien, non.

Ce livre n'a vraiment pas fonctionné sur moi, je ne me suis pas du tout attachée au personnage de William (qui, on doit bien dire, de par sa froideur, n'est absolument pas attachant), ni à aucun autre d'ailleurs. J'ai trouvé qu'on apprenait beaucoup de décès en quelques pages, pour qu'ensuite le reste soit concentré totalement sur l'entreprise de Bellman, et sur le personnage de Black, dont on ne sait pas exactement ce qu'il veut. Je n'ai pas du tout été séduite par le côté fantastique.

Je pense que Diane Setterfield est une bonne écrivain et que je n'ai malheureusement pas commencé avec son meilleur livre, donc je n'hésiterai pas à retenter l'expérience. En revanche, je ne vous conseille pas forcément celui-ci, que j'ai trouvé réellement plat et ennuyeux.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Ce livre m'a été offert. Il faisait fort bonne impression avec son bandeau du Times mentionnant qu'il s'agissait d'un roman fabuleux.
Le début de l'histoire est bien mené et assez agréable à lire: William tue un corbeau avec un lance pierre alors qu'il est enfant. Cet acte, qu'il regrettera dès lors que le caillou aura quitté sa fronde, le poursuivra toute sa vie.
Une fois grand, il arrive bon nombre de malheurs à William. le roman prend alors une certaine langueur plutôt désagréable. A partir du moment où il décide de construire un magasin, tout n'est plus que réflexion et le roman stagne.
C'est au lecteur d'imaginer sa propre fin mais cela n'est pas franchement plaisant.
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