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EAN : 9782259230179
364 pages
Plon (08/01/2015)
2.57/5   55 notes
Résumé :
Huit ans après le succès colossal du Treizième conte (plus de deux millions de lecteurs à travers le monde), Diane Setterfield revient avec un roman tout aussi mystérieux, magnétique et irrésistible. Pour impressionner ses amis, un garçon prend pour cible un corbeau posé sur une branche, et le tue d'un jet de lance-pierre. Pour la première fois, la mort entre dans la vie de William Bellman. Un acte aussi insignifiant que cruel qu'il oubliera sans peine. Devenu adult... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Abandonné par son père et élevé par sa mère, William Bellman est toujours resté en marge de sa famille, jusqu'au jour où son oncle lui propose un emploi dans la manufacture familiale. Décidé à prouver à tous sa valeur, William s'investit corps et âme dans l'entreprise, parvenant à la faire innover et progresser. Son ascension sociale est fulgurante. S'ensuit un beau mariage et une vie a priori sereine. Mais alors que tout semble lui réussir, des décès surviennent les uns après les autres dans son entourage, lui ôtant femme, enfants et amis. le sort s'acharne sans qu'il en comprenne la raison. Il suffirait pourtant qu'il se rappelle de cet accident survenu lors d'une journée d'été, quand il avait dix ans…

Après un prologue pour le moins alléchant et mystérieux qui laissait imaginer une suite à son image, je dois malheureusement admettre qu'il n'en est rien… Diane Setterfield avait su m'enchanter avec « le treizième conte » et c'est avec impatience que j'attendais son nouveau roman ! La déception n'en a été que plus grande… Un protagoniste froid et antipathique, des personnages secondaires creux et sans intérêts et une intrigue qui tourne en rond, voilà tout ce que j'ai trouvé dans ce second roman plutôt confus.

Qu'en est-il du mystère et de la magie si subtils du « Treizième conte » ? Ici, Diane Setterfield peine à trouver ses marques, elle lance des pistes, puis les abandonne sans apporter la moindre réponse. L'ambiance qui se veut gothique et mystérieuse n'est que pesante et surfaite. L'ennui et l'incompréhension finissent par prendre le dessus et gâcher le plaisir de lecture. Dommage, car le point de départ de l'histoire me semblait vraiment prometteur !

Challenge Variétés : un livre avec de mauvaises critiques
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La quatrième de couverture annonce un roman mystérieux, magnétique et irrésistible...c'est peu dire de parler d'énorme déception en ce qui me concerne.
Je me suis vraiment ennuyée du début à la fin de l'histoire, je n'ai d'ailleurs terminé le livre que parce que je m'étais engagée à le présenter lors d'un comité de lecture.

L'histoire ressemble un peu à la trame d'un roman de Dickens, nous découvrons la vie d'un jeune garçon, vivant seul avec sa mère. Nous le suivrons pendant son adolescence, sa vie d'homme, de mari et de père de famille qui réussit professionnellement en dépit de plein d'obstacles.

Mais que c'est poussif ! L'histoire se traîne, les faits s'enchaînent sans passion, sans émotion.
L'histoire est censée flirter avec le fantastique mais c'est tellement mal amené que ça ne rime à rien, en fait, on pourrait tout à fait lire ce texte sans rien y déceler de mystérieux car les évocations soit disant mystérieuses sont elles aussi d'une platitude assez inouïe.
Le fameux homme au manteau noir du titre ne fera que quelques brèves apparitions et elles seront aussi courtes qu'inintelligibles.
La fin du roman est à la hauteur du reste…c'est-à-dire sans surprise, et elle tombe à plat.

En bref, je n'ai absolument pas retrouvé la magie du « Treizième conte », le précédent roman de l'auteur et je n'ai toujours pas compris l'intérêt de ce livre creux et long, mais long….
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Diane Setterfield est l'auteure de renommée internationale du best-seller le Treizième Conte, paru en 2007 aux Éditions Plon. Née en 1964, elle a étudié la littérature française à l'université de Bristol, et elle est l'auteure d'une thèse sur André Gide. Elle vit aujourd'hui à Oxford. Huit ans après le succès colossal de son premier roman qui a conquis plus de deux millions de lecteurs à travers le monde, Diane Setterfield revient avec L'homme au manteau noir, un roman mystérieux, magnétique et irrésistible sur lequel flotte en permanence une inquiétante nappe de brouillard...

Dans l'Angleterre de l'époque victorienne, William Bellman doit sa réussite à son travail acharné et à son ingéniosité pour trouver des solutions originales aux problèmes de son entreprise familiale de textiles. Mais quand la tragédie frappe, William Bellman est impuissant. Malgré ses calculs et ses observations frénétiquement notées, il ne trouvera pas de remède à la maladie épidémique qui frappe son village. Sa famille ne sera pas épargnée.

Désespéré, il conclut alors un arrangement (à moins qu'il ne s'agisse d'un pacte...) avec un inconnu vêtu d'un manteau noir. Cet homme étrange et mystérieux, qu'il croise à de nombreuses reprises lors des funérailles de son entourage, lui suggère de consacrer sa vie à la mort, en ouvrant une boutique funéraire. Voilà qui fournit à l'auteure l'occasion idéale de décrire l'incroyable et invraisemblable développement de l'industrie du deuil, que certains entrepreneurs de pompes funèbres vénaux de l'époque ont élevé au rang de commerce de la mort.

«La tristesse et le deuil nous frappent tous autant que nous sommes, mais l'on peut honorer nos chers disparus en leur offrant d'élégants adieux, coiffé d'un chapeau orné d'une épingle de jais, ce qui apporte tout de même quelque réconfort...»

En effet, pour honorer la mémoire du Prince Albert prématurément décédé d'un accès de fièvre typhoïde en décembre 1861, la Reine Victoria décrète un deuil national. Un véritable culte de la mort s'empare alors de l'aristocratie. le port très codifié du deuil s'étend ensuite aux riches industriels, aux commerçants et jusqu'aux plus démunis, créant ainsi un effet de mode des plus lugubres et inattendus...

«Chez Bellman & Black, tous les degrés de chagrin trouveraient leur consolation.»

«[...]le processus consistait à échanger des guinées contre du réconfort. Il l'avait créé. C'était son grand magasin, Bellman...»

Petit à petit, sur les conseils du mystérieux homme au manteau noir, William Bellman se met à exploiter le chagrin des endeuillés et à faire prospérer son entreprise. Ce qui était d'abord un moyen d'oublier le drame qui avait décimé sa famille devient finalement l'opportunité de se bâtir un empire à la Selfridge. Mais peut-on vraiment conclure un pacte avec la Mort sans y laisser son âme ?

Solitaire et taciturne, accablé par le chagrin et la perte de sa famille, William Bellman s'abîme dans le travail, tout entier motivé par le challenge que représente la gestion de son grand supermarché de la mort. Il note frénétiquement, scrupuleusement dans des petits carnets la solution à tous les problèmes qui se présentent à lui, y compris ceux qui relèvent de la sphère privée, comme embrasser sa fille, lui donner un penny ou lui acheter des nouveaux pinceaux... Tout comme il devient étranger à la couleur, William Bellman devient étranger à sa propre vie et déshumanise tout ce qu'il entreprend. C'est effrayant !

«Bellman devenait étranger à la couleur. Quand il regardait par la vitre de sa voiture entre deux visites, il se prenait à trouver le vert vif de l'herbe à la limite de la décence, et l'azur d'un ciel d'été lui paraissait vulgaire. À l'inverse, il éprouvait de la tendresse devant un paysage couvert de novembre où il décelait d'infinies nuances de gravité, quant au ciel de minuit, jamais aucune étoffe ne pourrait rivaliser avec une telle perfection - bien qu'il cherchât tous azimuts celle qui pût l'approcher.»

Et puis, en trame de fond de ce roman noir et oppressant, il y a ces corbeaux... Perçus comme des symboles de la mort, ils sont présents tout au long du récit de Diane Setterfield. Certains y verront un présage funeste, d'autres trouveront qu'ils apportent au contraire une touche poétique à une histoire finalement touchante et divertissante.

Diane Setterfield fait revivre l'époque et l'ambiance des grands romans anglais de Wilkie Collins, d'Ann Radcliffe ou des soeurs Brontë. L'homme au manteau noir est un roman sombre, à l'intrigue évocatrice, qui enveloppe subrepticement le lecteur d'une brume de mystère et le plonge dans une ambiance victorienne oppressante. Sans aucun doute, le roman idéal à lire en automne, par gros temps !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Tout d'abord je remercie Babelio et les éditions Feux Croisés de m'avoir envoyé ce roman.
Cette auteure je l'adore, je l'adore pour son premier roman le Treizième conte avec son écriture et son intrigue sur le fil. Un vrai petit bijoux. Alors quand j'ai vu qu'elle avait écrit un nouveau roman, je ne pouvais qu'être joie.

Les critiques de la presse sont élogieuses: un roman poétique et mystérieux, une histoire d'épouvante,...Les critiques des lecteurs sont complètement désastreuses.

Je viens de vivre une catastrophe littéraire. Comment expliquer l'ennui profond que j'ai pu vivre lors de cette lecture. Si j'accepte totalement qu'un auteur mette en place ses personnages, son histoire, ses lieux, j'attends à un moment que l'histoire décolle et là c'est le calme plat tout au long du roman.
Ce roman raconte l'histoire d'une vie avec ses hauts et ses bas, la ritournelle de la vie tout simplement. A côté de l'histoire banale de monsieur Bellman, un homme en noir qui le "poursuit" et apparaît dans les moments les plus dures de la vie de monsieur Bellman.
Monsieur Bellman a beaucoup eu de chance car il va vivre une vraie 'Succes story", professionnellement il va tout réussir, la moindre chose qu'il va entreprendre, la moindre idée qu'il aura, tout aboutira à la perfection...A la longue c'est lassant. Il vrai que pour booster un peu l'histoire, il aurait été sympa que monsieur rencontre quelques soucis financiers. Bon passons.

Si tout va bien au niveau de son travail, sa vie privée est un peu plus mouvementée enfin pendant quelques pages mais là aussi je trouve que le personnage de Bellman reste plat, il fonce et se noie dans le travail et l'auteur laisse peu de place à la personnalité de son personnage central. Certes nous savons qu'il est triste, déphasé à certains moments mais nous ne plongeons pas dans sa tête, nous restons le spectateur de sa vie et donc de sa réussite professionnelle.

Reste donc notre homme au manteau noir, l'obsession de monsieur Bellman. Cet homme tel un gong qui revient dans sa vie. Un homme énigmatique, mystérieux. Mais qui est-il est surtout que veut-il? Je sais que je vais devoir attendre la toute fin pour obtenir une réponse. Je n'ai tout simplement rien compris. J'ai relu plusieurs fois le paragraphe explicatif mais rien à faire je ne comprends pas le quoi, le qu'est-ce et le comment.

Un roman flou et ennuyant qui empoche une étoile grâce à la plume de l'auteur. Eh oui l'écriture est douce et fluide au fond la même plume que dans le treizième conte mais dans un roman soporifique. Dommage
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J'ai choisi ce roman parce que j'avais beaucoup aimé "Le treizième conte" du même auteur. Mais pour tout dire, je suis assez déçue.

Je ne l'ai pas abandonné, j'ai été jusqu'au bout (les vacances et la grippe aidant...) je ne l'ai pas lu avec déplaisir mais sans grand plaisir et avec une pointe d'ennui quand même... Et pour finir j'ai trouvé des maladresses de traduction qui m'ont gênées, une certaine lourdeur. Surtout, je me suis dit qu'avec moitié moins de détails l'histoire aurait été plus rythmée et m'aurait beaucoup plus plu mais que là, le sujet qui était intéressant en soi était trop délayé...

Alors l'histoire est celle de la vie entière de William Bellman que l'on rencontre à 10 ans avec ses copains dans la campagne anglaise alors qu'il tué un freux par défi et par hasard avec son lance pierre (Un freux? Pourquoi ne pas parler de corbeaux? Tout le long du roman, l'auteur/la traductrice parle de freux mais je n'avais jamais entendu ce mot avant et sur internet, je vois qu'on parle de "corbeaux freux"... Bref c'est un détail mais il revient souvent....Vous saviez ce qu'était un freux, vous?) Je reviens à mes moutons, ou plutôt mon freux... C'est un événement de l'enfance qui est sensé marquer le jeune garçon d'une empreinte noire (et c'est sans doute le plus gros défaut du roman à mon avis, vous loir faire quelque chose d'un peu "ésotérique" alors que les faits suffisaient largement.)

Le jeune William vit seul avec sa mère, son père ayant disparu un beau jour. Ce dernier venait d'une famille aisée, propriétaire d'une filature (nous sommes au 19ème siècle en Angleterre) mais a été rejeté par son père pour ce mariage. L'oncle de William, le prend sous son aile et on assiste à l'ascension de William dans l'entreprise à force de travail, de curiosité, d'intelligence et de gentillesse (n'ayons pas peur des mots, il est PARFAIT). Il fait prospérer l'entreprise, il prend soin des employés qu'il respecte et il fait vivre la région tout en gagnant beaucoup d'argent mais n'est pas « intéressé » vu qu'il n'hérite pas de la filature. Il a une famille aimante et heureuse. Jusqu'à ce qu'une épidémie de fièvre tue tout le monde...

Sa fille Dora survie de justesse après qu'il ait passé la nuit dans le cimetière avec un mystérieux homme au manteau noir.

Après cette rencontre, il change et met en place une autre vie professionnelle et lance une entreprise monumentale de pompes funèbres et de tout ce qui concerne le deuil. Il le fait avec application et il réussit parfaitement mais tout en étant complètement froid et coupé des autres. Il est persuadé qu'il a une dette envers cet homme au manteau noir qu'il appelle Black.

Bref... Je m'ennuie un peu à vous raconter tout cela (et les restes de ma grippe ne m'aident pas à être très cohérente) mais j'ai trouvé que la base de l'histoire -la vie d'un homme plein d'idées, entrepreneur à une époque où tout était possible, qui commence dans l'industrie et qui ensuite développe les grands magasins du deuil- aurait pu être très intéressante : se contenter de l'aspect sociologique et historique et traiter son changement de personnalité en chemin aurait été très bien. Mais j'ai eu l'impression que l'auteur voulait en dire trop, tout dire sur les domaines abordés et en faire un roman gothique qui n'a pas pris forme pour moi.

Ce n'est pas un mauvais roman mais je ne suis pas emballée!

Pour découvrir les grands magasins en France, je vous conseille "Au bonheur des dames" et pour découvrir des choses que le deuil à l'époque victorienne, je vous conseille le roman jeunesse "Waterloo Necropolis"
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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critiques presse (1)
LaPresse
22 juillet 2015
Une histoire somme toute touchante et divertissante, malgré quelques longueurs.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
J'ai entendu, de la part de gens qui n'ont aucun moyen de le savoir, que dans ces derniers moments un homme voit sa vie défiler devant ses yeux. S'il en est ainsi, un cynique pourrait prétendre que, dans ses ultimes instants, William Bellman vit repasser les longues séries de calculs, de contrats, d'accords commerciaux qui avaient constitués son existence. En réalité, alors qu'il approchait de la frontière avec cet autre lieu - frontière vers laquelle nos pas nous mèneront tous un jour -, ses pensées se tournèrent vers ceux qui avaient déjà accédés a ces contrées inconnues : sa femme, trois de ses enfants, son oncle, son cousin et des amis d'enfance. Après avoir songé a ces chers disparus, comme il n’était pas encore mort, il eut le temps d'un dernier souvenir. Ce qu'il extirpa des couches profondes de son esprit, au bout de quarante ans, ce fut un corbeau freux.
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Fort des ses longs siècles d'expérience, le freux est capable de voler à travers les averses les plus denses comme les vents les plus violents.
Il danse aves les éclairs, et quand le tonnerre gronde, il est le premier à faire le fou. Il fuse, insouciant, dans les hauteurs pauvres en oxygène qui nappent le sommet des montagnes, et plane sans peur au-dessus des déserts.
Peste, famine et champs de bataille lui sont familiers.
Il a déjà tout vu et sait en tirer le meilleur.
Car le corbeau freux se trouve bien partout.
Il va où il veut et rentre chez lui quand ça lui chante. En riant.
Température, altitude, danger .... Ce qui arrête les humains n'arrête pas le corbeau. Ses horizons sont plus vastes. Voilà pourquoi c'est lui qui accompagne les âmes défuntes à travers l'épais brouillard de mystère qui nous sépare de l'endroit où l'air n'est plus nécessaire, où la sècheresse importe peu.
Après avoir déposé en ces lieux l'âme à laquelle votre corps a renoncé, il revient jusqu'à celui-ci en passant par d'autres mondes, en se régalant au passage de langues de licorne et de foie de dragon.
Dans certaines contrées, les gens parlent de "clameur de freux".
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Il existe une histoire bien plus ancienne, celle de deux corbeaux — qui ne sont jamais qu'une sorte de gros freux —, compagnons et conseillers du grand dieu du Nord.
Le premier s'appelait Huginn, ce qui en ce lieu et cette époque signifiait Pensée, l'autre Muninn, qui voulait dire mémoire.
Ils vivaient dans un frêne magique, à la croisée des monde où bien des univers se rejoignent, et depuis ses ramures ils s'envolaient désinvoltes, d'un monde à l'autre afin de glaner des informations pour Odin. Les autres créatures ne pouvaient ainsi franchir les frontières, mais Pensée et Mémoire, eux, passaient de l'un à l'autre à leur guise, puis s'en revenaient en riant.

Pensée et Mémoire eurent de nombreux descendants, tous dotés de grandes facultés intellectuelles qui leur permirent d'accumuler et de transmettre beaucoup de connaissances léguées par les ancêtres.
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Et plus elle racontait son histoire, plus elle avait le sentiment de décrire un fantôme, une chimère, un personnage échappé d'un rêve. Il avait bien l'apparence extérieure d'un homme, sa masse, sa solidité, mais il y avait en lui quelque chose d'insaisissable, ce qui ne laissait d'être exaspérant. Elle ne pouvait s'empêcher de songer que l'essence de cette homme était ailleurs. (p 332)
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Il allait se coucher avec le vague et lointain espoir que, pendant la nuit, le monde se remettrait à tourner droit. Il dormait de longues heures d'un sommeil sans fin, sans rêve, qui ne lui procurait nul bien-être, et lorsqu'il s'éveillait, il était atterré de constater que la tournure des choses ne s'était pas modifiée. Il se sentait plombé, triste. Un brouillard s'étendait entre lui et ses propres pensées, gazant cette interrogation non formulée, réfléchie : dans combien de temps la situation va-t-elle revenir à la normale ? (p 87-88)
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