Le narrateur est un jeune-homme sans repères.
Il est effondré, socialement et affectivement.
En état de crise, il marche au-dessus du vide, comme
un funambule. Tous ses points d'ancrage disparaissent et il glisse doucement vers le néant.
Il y a lui, et il y a les autres, « dehors », sans points de rencontre.
L'analyse de cette descente vers le vide est très subtile.
L'écriture est belle.
Mais quelle désespérance, quelle solitude, pointent entre les lignes et laissent le lecteur dans un profond malaise.
A ne pas lire en période de déprime.