The one who wears the chains is a thousand times greater than the one who wields them.
“Wyrm,” she called in Selinyi. “I am Eadaz du Zāla uq-Nāra, a handmaiden of Cleolind. I carry the sacred flame. Leave this city untouched, or I will see you brought down.”
Le prieuré de l'Oranger de Samantha Shannon disponible en format kindle à 14€99, en relié à 29€90, en poche a 8€90 (en deux parties) et en broché en occasion. Dans les maisons d'édition De Saxus et J'ai lu.
Un monde divisé.
Un reinaume sans héritière.
Un ancien ennemi s'éveille.
La maison Berethnet règne sur l'Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d'elle...
Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l'usage d'une magie interdite s'impose pour cela.
De l'autre côté de l'Abysse, Tané s'est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence.
Pendant que l'Est et l'Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil... Bientôt, l'humanité devra s'unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.
Que dire de ce livre ? J'ai tellement aimé le lire, c'est un monstre, un pavé de prêt de 1000 pages, il faut avoir du courage pour ce lancé dedans, mais une fois embarqué dans l'histoire, impossible d'en décrocher. Le worldbuilding est étoffé, le système politique est bien construit, les personnages sont complexes avec une psychologie qui leur ait propre.
Une romance F/F bien amenée et qui reste douce dans ce monde assez tumultueux, qui ne prend absolument pas le relais sur l'intrigue principal.
Les femmes sont mises à l'honneur dans ce récit. Déjà par le fait que l'on évolue plus de la moitié du livre dans un reinaume, mais aussi parce que deux des protagonistes sont féminines !
Je regrette toutefois que les passages sur Tané soient aussi rares et assez pauvres en informations. J'aurais aimé être plongé dans les épreuves avec elle au lieu de bon temporelle.
Une chose que je regrette également, c'est la fin. Sur 960, les 900 premières sont un pur bijoux de High fantasy. Mais la fin est tellement précipitée... On nous donne des résolutions sorties de nulle part, et un combat final qui tiens sur un demi-chapitre...
Cela dit, pour les 900 pages d'avant ce livre mérite d'être acheté et lu !
"Quand l'histoire est incapable de déterminer la vérité, les mythes se chargent d'inventer la leur"
"Tu sais que j'ai embrassé le Chevalier du Courage comme patron - or, je considère qu'il est courageux de se montrer ouvert d'esprit et de penser par soi-même"
« Te souviens-tu de la première fois où nous nous sommes promenées ensemble ? Tu m'avais parlé du geai d'amour, qui se rappelle toute sa vie le chant de son partenaire, même s'ils sont longtemps séparés, lui murmura Ead. Mon cœur connaît ton chant, et il en va de même pour le tien. Je te reviendrai toujours.
— Tu as intérêt à tenir parole, Eadaz uq-Nara. »
Sabran lui entrouvrit les lèvres avec les siennes, et Ead l'embrassa comme si c'était la dernière chose qu'elle devait faire sur terre. Comme si un baiser pouvait triompher du Sans-Nom.
Pour la première fois depuis l'embuscade, la reine d'Inys s'autorisa à sourire.
« Ead, dit-elle, je ne sais plus comment je faisais sans toi. »
Mon coeur connait ton chant, et il en va de même pour le tien.
Les graines les plus difformes donnent parfois les plus belles roses.