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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pygmalion de G B Shaw, pour ce que j'en savais, c'est-à-dire peu de chose, était pour moi une magnifique histoire. le livre que j'avais pris soin de placer dans mon pense bête me rappelait périodiquement son existence. Quand donc vais-je le lire ? Dans mon esprit c'était l'histoire d'un intellectuel bourgeois qui sortait de la précarité une pauvre petite vendeuse de fleurs, sans famille et sans le sou. Quoi de plus beau que le geste de cet homme ? Ce livre était pour moi, comme une étoile qui brille très fort et qui attire, telle que celle que suivait les rois mages pour rencontrer le Sauveur. Assurément ce livre sera un coup de coeur.

Le moment de lire cette pièce de théâtre est enfin arrivée. Nous sommes à Londres, il pleut à verse, des badauds, des bourgeois et une pauvre petite vendeuse de fleurs, Eliza Doolittle, se sont abrités sous un porche. Les personnages sont acerbes d'être bloqués par la pluie et l'auteur fait état du comportement de chacun d'eux. Des maniérés, des ambitieux, des m'as-tu vu et une pauvre petite vendeuse de fleurs, honnête, qui doit gagner son pain mais qui ne retient l'attention de personne sauf Higgins, le preneur de notes, qui ne dit pas un mot.

Dans l'acte II, Eliza Doolittle bien consciente qu'il ne lui est pas donnés de parler correctement ce rend chez Higgins pour avoir des leçons de prononciations. Higgins fait un pari ave son ami le colonel Pickering. Suivant les capacités de son élève, il la fera correctement parler en trois ou six mois mais ce n'est pas tout, il la logera, la nourrira, lui inculquera les bonnes manières, bref il en fera une duchesse selon ses dires.

Higgins arrive à de bons résultats. Fier, il s'impose chez sa mère le jour où celle-ci donne une réception, occasion pour lui de montrez à un beau monde, en présentant Eliza, que son pari est tenu. C'est donc un ambitieux, égocentrique, qui n'a pas le moindre sentiment pour Eliza. C'est là que j'ai vu que l'histoire ne correspondait pas véritablement à ce que j'avais pensé.

Ma préfiguration d'un coup de coeur s'est avérée erronée. L'auteur présente des comportements humains toujours d'actualités.

Dans mon appréciation (étoiles), je dois tenir compte que j'ai eu difficile à rentrer dans l'histoire avec un verbiage du style : « Qui fiche la paix à c'et pov' OU j'l'ai entendu qui l'disait … eh bien, chuis pas v'nue lui d'mander des compliments. Je chuis prête à l'payer, j'y d'mande pas de faveur, moi et y m'traite comme de la crotte. »

Pour le théâtre, voir une pièce et la lire ensuite est plus agréable, car à la lecture on revoit défiler les scènes.

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Aujourd'hui encore on a tendance à juger les gens sur leur façon de parler, ce qui fait la modernité de "Pygmalion" pièce de théâtre de Bernard Shaw jouée pour la première fois à Londres en 1914. Je pense que le dramaturge irlandais lauréat du prix Nobel de littérature en 1925 savait de quoi il parlait.
Il met en scène Éliza Doolittle, une jeune fille qui vend des fleurs dans la rue dont la gouaille montre qu'elle est issue des bas-fonds londoniens. Alors pas question pour elle de travailler dans un magasin comme elle aimerait le faire.
Son accent Cockney va attirer Henry Higgins, expert en phonétique renommé qui a pour idée de faire un pari avec le colonel Pickering : en trois mois métamorphoser Éliza en lady en lui apprenant à parler comme dans le beau monde.
On est un peu loin du mythe d'Ovide et ce Pygmalion n'est pas à prendre au premier degré, comme un amoureux qui façonne son aimée pour la conduire au succès.
Les rapports entre Éliza Doolittle et Henry Higgins sont souvent tendus en écho à une société où la classe dominante brille avec arrogance par son langage.
Heureusement, la jeune Éliza a les pieds sur terre et son désir d'émancipation est plus fort que tout.
Si l'histoire est connue pour avoir été adaptée plusieurs fois au cinéma, j'aime beaucoup la pièce pour son humour décapant qui donne à entendre de drôles de joutes verbales.


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Lapalissade: appréhender une pièce de théâtre par la seule lecture, sans bénéficier du jeu d'acteurs, de la mise en scène etc bref de tout ce qu'apporte le théâtre vivant peut s'avérer terriblement frustrant. Je porte cette lapalissade au carré pour "Pygmalion", qui plus qu'une autre est une pièce à voir et vivre; heureusement, poser en toile de fond quelques images souvenirs de "My fair lady" et de la pétulante Audrey Hepburn a donné ce petit sel de vie à ma lecture.

Et que de richesse dans ce texte! Shaw jour sur la lanque, sur les codes sociaux, sur les aspirations et aveuglements de ses personnages pour nous servir une leçon sociale aussi pertinente que cruelle, tout en étant éminemment drôle : la perception du niveau social de chacun n'est affaire que de codes aisément manipulables, aucune innéité à la noblesse qui peut s'acquérir, la personne sociale peut se travailler comme l'argile sur le tour de potier. Quant aux atermoiements d'une petite fleuriste des rues, qui s'en soucie?

J'avais gardé l'image épouvantée de la belle Audrey avec des cailloux dans la bouche pour forcer sa prononciation, j'ajoute maintenant à mon petit théâtre mental sa gouaille populeuse, les rues détrempées de Londres, la chaleur du poêle de Mr Higgins à l'opposé extrême de la froideur de son coeur. Sensations qui s'ajouteront au résultat en demi teinte d'une expérience sociale édifiante, et à un retournement final bienvenu.
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Une courte pièce de théâtre remplie d'humour, inspirée du mythe de Pygmalion et Galatée, écrite par Bernard Shaw (prix Nobel 1925) en 1912. Un éminent (et insupportable) linguiste fait le pari de transformer miss Doolittle, une jeune marchande de fleurs à l'accent épouvantable, en une parfaite "lady". Mais ce changement, une fois acquis, fera-t-il le bonheur de la jeune fille ? Par ailleurs, Bernard Shaw, par la voix de Mr Doolitlle père, fait étalage d'une étrange philosophie sur les différences de classe, être pauvre serait-il plus profitable que de rejoindre la "middle class" bien-pensante et vertueuse? N'y a-t-il pas là trop d'obligations ? Comme le souligne Mr Doolittle à la fin de la pièce : avant son changement de fortune, il pouvait se permettre de soutirer de l'argent aux autres sans états d'âme, et le docteur le renvoyait sans le voir car il n'avait pas de quoi payer, alors qu'après avoir hérité d'une fortune, ce sont les autres qui viennent le harceler et le docteur lui trouve de quoi le visiter trois fois par jour car il a les moyens de payer. Miss Doolittle aura également un peu de peine à trouver sa voie une fois sa transformation accomplie mais à mon grand bonheur, la fin n'a rien du Happy end du film tiré de l'oeuvre ("My Fair Lady"). Beaucoup plus réaliste, elle est racontée avec humour par l'auteur, sous forme de postface à l'oeuvre théâtrale.
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J'ai adoré!!!
Je connaissais évidemment la comédie musicale 'My fair Lady"... Mais lire "Pygmalion" das e texte avec les mots de Bernard Shaw, fut une formidable découverte. Les mots se lisent et se dégustent. Un bien-être incroyable m'a envahie en lisant ce livre qui m'a emmené dans un monde hors du temps.
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Une pièce féministe ! J'avais gardé le souvenir du film My Fair Lady, inspiré par la pièce Pygmalion, mais je n'avais pas lu l'oeuvre, qui diffère légèrement.

Dans la mythologie, Pygmalion tombe amoureux de Galatée, une statue qu'il a créée et rendue vivante grâce à la déesse Aphrodite, et dans l'oeuvre de Shaw, le mythe est transposé chez Higgins, phonéticien réputé, totalement dépourvu de compassion, qui par le plus beau des hasards tient le pari avec le colonel Pickering, de prendre la jeune et jolie vendeuse de fleurs Eliza Doolittle sous son aile corrosive, cynique et misogyne pour la faire passer pour une duchesse, elle qui, par manque d'éducation, ne s'exprime que par un langage et un accent cockney et voudrait pourtant ouvrir une boutique et devenir fleuriste...
Pari tenu, Eliza réussira sa métamorphose : s'exprimer avec grâce, porter des tenues de lady, fournies par Pickering, en vue du bal de l'ambassade. le secret du pouvoir : les bonnes manières, l'argent et l'apparence... Mais elle prendra son envol, lasse d'être considérée comme un objet. Mais pourra-t-elle pour autant devenir fleuriste ? La condition féminine du début du XXe siècle a été un carcan, même avec les clés de la réussite, la liberté n'était, et n'est toujours pas la porte à côté.

Eliza ne sera pas seule à s'élever dans l'échelle sociale, dans cette pièce et j'imagine combien celle-ci a dû faire grincer des dents lors de sa création, lorsqu'elle fut jouée devant la société londonienne... Il y a pourtant de la mélancolie à la fin de cette pièce, c'est surprenant car rien ne se passe comme le lecteur le pensait...

Certes, nous sommes en présence d'une pièce de théâtre, mais les dialogues sont excellents, le manque de narration ne m'a pas gênée. Je souhaite découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.
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Je cherchais une citation dans cette pièce que j'ai dû lire au moins il y a 20 ans... La relecture à l'âge adulte m'inspire les sentiments suivants: incroyable modernité de la critique sociale qui s'en déduit; en particulier sur les rapports sociolinguistiques entre l'élocution (phonétique) et la classification sociale du locuteur et son exclusion conséquente: ils me semblent tout à fait pertinents aujourd'hui et transposables à notre "parler banlieue". La description de l'évolution linguistique, caractérielle, psychique de la petite vendeuse de fleurs prise enfin pour une "princesse hongroise" (hongroise car, c'est notoire, aucun autochtone ne parle jamais sa propre langue aussi parfaitement qu'un noble étranger doué...) est magistrale, séduisante, très vraie, dans tous ses détails. Par contre le sujet des rapports (pseudo)-amoureux entre Galatée et Pygmalion, c'est-à-dire entre la petite vendeuse Liza Doolittle et son Professeur Higgins, lequel m'avait tant marqué dans mon adolescence, et qui finalement n'est développé (ou au moins rendu explicite) que dans les 15 dernières pages de dialogue en tête-à-tête entre le deux, il me semble aujourd'hui un peu bâclé et somme toute assez prévisible (surtout chez le personnage masculin). L'épilogue en prose en est sans doute la preuve la meilleure, qui nous prive même du plaisir de l'imagination d'un final que, pour ma part, je n'aurais jamais vu en "happy end". Mais enfin, songeons à tout le reste: surtout à la date de la première représentation: 1914...
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Un thème très actuel : le formatage à un statut prétendument idéal vous coupe de vos racines et vous fait perdre vos repères.

NB - L'adaptation au cinéma, ‘'My fair Lady'' avec Audrey Hepburn et Rex Harrison, esthétiquement magnifique, est très libre par rapport au propos de la pièce ; c'est davantage une histoire d'amour avec happy end qu'une satire sociale
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Lu dans le cadre du Challenge Nobel

Avant d'entamer la présente chronique, j'ai commis la grande erreur de lire la critique de Nastasia. Me voilà bien marrie : c'est tellement bien écrit, tellement complet, que je ne sais plus quoi rédiger. Nastasia, vous m'enlevez les mots du stylo ! ;-) Mais bon, c'est plus fort que moi, je m'en vais donc ajouter mon petit grain de sel…
Pièce de théâtre en cinq actes et 165 pages, le format est court et pourtant il brasse une foultitude de thèmes et de questions dont certains auteurs, coutumiers de pavés de 600 pages aussi creux qu'un tambour, feraient bien de s'inspirer. Mais c'est là une autre histoire.
Et donc nous avons trois personnages principaux : Eliza, jeune vendeuse de fleurs sur le pavé londonien, qui n'a pour elle que sa jolie figure. Ni argent, ni éducation, ni culture, et un langage de charretière embourbée dans les ornières des bas quartiers de Londres début 20ème siècle. C'est d'ailleurs ce qui éveille l'intérêt du professeur Higgins, spécialiste ès phonologie, capable de vous dire quelle rue de Londres vous habitez rien qu'à votre façon de bâiller (ou presque). Avec son compère le colonel Pickering, spécialiste des dialectes des Indes, il se met au défi de transformer Eliza en jeune fille distinguée, en lui apprenant à s'exprimer « dans le meilleur anglais » de la bonne société londonienne. La relation qui s'installe entre Higgins et Eliza tient moins du lien « maître-élève » que du rapport « savant fou-objet d'expérimentation ». Higgins ne s'embarrasse guère de pédagogie, et encore moins d'empathie à l'égard de son cobaye, qui rêve seulement de parler assez correctement que pour pouvoir être embauchée chez un fleuriste avec pignon sur rue.
Et, comme dans les laboratoires où on teste des médicaments sur des petits lapins sans se préoccuper du bien-être de ces pauvres bestioles innocentes, on se demande quelles seront les conséquences de cette « expérience » sur Eliza. Et puis… Suffit-il de s'exprimer dans un langage « châtié » pour s'élever dans l'échelle sociale ? Et d'ailleurs, qu'est donc cette échelle sociale si convenue, et faut-il absolument y grimper ? Certes nous aspirons tous à un confort matériel, mais est-ce là l'unique but d'une vie ? Et que ressent-on à toucher du doigt une vie rêvée, juste avant que la porte ne s'en referme brutalement sur nos phalanges ?
Bernard Shaw, contrairement à un Higgins totalement dépourvu de psychologie, nous expose avec un humour corrosif les rapports complexes qu'entretiennent ces personnages. Si Pygmalion est une pièce par moments franchement drôle, elle est aussi un peu cruelle, et propose un dénouement inattendu, bien loin des happy-ends hollywoodiens. Mais après tout, est-ce là ce qu'on attend d'un prix Nobel ?

PS : le thème de l'éducation comme ascenseur social m'évoque l'ouvrage « La névrose de classe » (V. de Gaulejac) http://www.geneasens.com/dictionnaire/nevrose_de_classe.html
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Eliza Doolittle est une petite marchande de fleurs qui vit pauvrement grâce à ce commerce, qu'elle exerce dans les rues de Londres. La jeune fille est jolie, mais son manque d'éducation (qui est perceptible dès qu'elle ouvre la bouche), son allure pauvre, ses vêtements démodés ne plaident pas en sa faveur.
Un jour, alors qu'il pleut des cordes, Eliza se réfugie sous le porche de l'Eglise Saint Paul. Certaines personnes sont déjà là et, parmi elles, se trouvent le Colonel Pickering, un spécialiste des dialectes de l'Inde, et Henry Higgins, professeur de phonétique et poète. Higgins possède un talent rare : celui de détecter d'où vient une personne rien qu'en l'entendant parler. Il exploite d'ailleurs ce talent et sa passion pour la phonétique en donnant des leçons aux personnes qui veulent améliorer leur diction. Higgins affirme d'ailleurs, devant témoins, que s'il donnait des leçons à Eliza (dont l'accent est abominable), la jeune fille pourrait se faire passer pour une duchesse au bout de quelques mois.
Le lendemain, Pickering rend visite à Higgins lorsque la gouvernante de ce dernier annonce une visite pour le moins insolite : Eliza Doolittle vient demander à Higgins de lui donner des cours. La jeune fille souhaiterait travailler chez un fleuriste, mais elle se rend bien compte que son accent et sa manière de se conduire sont des obstacles à cette ambition. Elle s'est souvenue de l'affirmation de Higgins et vient lui demander de s'occuper d'elle pendant quelques mois, jusqu'à ce qu'elle puisse passer pour une jeune fille de bonne famille.

Avec Pygmalion (et surtout grâce au personnage de Henry Higgins), George Bernard Shaw insiste, plus d'une fois au cours des cinq actes de cette pièce, sur l'importance du langage dans les relations sociales. C'est l'un des thèmes marquants exploités par l'auteur.
Pour Higgins, le fait de pouvoir s'exprimer avec élégance est une sorte de pouvoir. Et ce pouvoir peut changer la vie de ceux qui le maîtrisent. de simple marchande de fleurs, Eliza devient une "lady" rien que parce que, pendant quelques mois, Higgins se charge de lui enseigner la phonétique. Pickering, de son côté, fournit à la jeune fille quelques belles robes et un peu d'argent. Grâce à ces trois éléments (le langage, la tenue vestimentaire, les moyens financiers), Eliza finit peu à peu par faire illusion et par passer pour une jeune fille bien élevée. Même si la jeune fille oublie encore quelques fois ce qu'elle a appris (c'est le cas lorsqu'elle rend visite à Mrs Higgins, la mère de Henry) et reprend parfois ses anciennes expressions, la plupart du temps, ceux qui ne l'ont pas connue avant ne devinent pas d'où elle vient.

Le second élément qui m'a marquée dans cette pièce, c'est le sexisme de Higgins. C'est fou comme ce célibataire endurci se montre désagréable avec son élève. Souvent, Higgins rabaisse Eliza et semble ne pas se rendre compte que la jeune fille éprouve des sentiments et qu'elle peut être blessée par ses paroles un peu vives. Pour Higgins, Eliza ne semble être qu'un sujet d'étude, un pari, un objet qu'il modèle comme il le souhaite.


Pygmalion était un récit bien plus cruel que ce que j'imaginais avant de le lire, mais c'est aussi une pièce étonnante, car on ne s'attend pas du tout à son dénouement, ni même à son déroulement. Les personnages passent d'une vie à l'autre sans que l'on puisse prévoir ces changements, et ils ne nouent pas entre eux les relations que l'on s'attend à les voir nouer. Rien n'est prévisible chez Shaw. Et c'est sans doute pour cela que l'histoire d'Eliza est si marquante.

Challenge 15 Nobel : 13/15
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