- Demande moi ce que je veux, a-t-il murmuré en me regardant droit dans les yeux.
[…]
- Qu’est ce que tu veux ? ai-je demandé en cherchant son regard.
[…]
- Toi, a-t-il répondu simplement.
Le désir c’est quand on veut qu’une personne vous fasse du bien. L’amour, c’est quand on veut lui faire du bien.
Rose
Elle a eu son rire sirupeux de belle du Sud, celui qui me prenait aux tripes.
- Ce n’est pas mon petit copain, a-t-elle répondu.
- Tu devrais le lui expliquer, parce qu’il n’a pas l’air d’avoir percuté.
Elle a soupiré en inclinant la tête.
- Je vais le regretter, a-t-elle murmuré d’une toute petite voix.
- Il y a des chances, oui… Mais ça vaut le coup quand même.
« Le désir, c’est quand on veut qu’une personne vous fasse du bien. L’amour, c’est quand on veut lui faire du bien. »
Parfois, un regard peut en dire très long et le sien disait : tu es à moi
Elle allait me laisser des marques et ça m’a fait plaisir. Celles-là, j’aurais pu les exhiber fièrement. Les porter comme des trophées.
J’avais l’impression d’être entré au paradis et d’avoir fermé la porte derrière moi.
– Pourquoi vous me traiter comme une pestiférée ? ai-je demandé à voix basse, en croisant les bras. Dean est mon petit ami, mais vous n’avez jamais un mot sympa pour moi. Pourquoi vous me détestez ? Trent a secoué la tête en laissant échapper un petit rire. – Merde alors. Tu n’en as vraiment aucune idée ? Bon, je passais en plus pour une idiote parce que je n’avais pas compris quelque chose qu’il trouvait soi-disant évident. – Non, aucune idée. Il s’est penché vers moi pour mettre son visage à hauteur du mien. – Si tu crois que tu peux nous séparer, tu te trompes. Fous la paix à Vicious. Foutre la paix à Vicious ? Mon sang s’est mis à bouillir, j’étais sur le point d’exploser. Ce n’était pas ma faute si Baron Spencer habitait en face de mon appartement et s’il fréquentait le même lycée que moi. Il ne m’aimait pas ? Je n’y pouvais rien non plus. Moi, je faisais de mon mieux pour l’ignorer. Mais lui, il me traitait comme une moins que rien et m’écrasait de son mépris chaque fois qu’il en avait l’occasion. C’était plutôt lui qui aurait dû me laisser tranquille.
– Pourquoi vous me traiter comme une pestiférée ? ai-je demandé à voix basse, en croisant les bras. Dean est mon petit ami, mais vous n’avez jamais un mot sympa pour moi. Pourquoi vous me détestez ? Trent a secoué la tête en laissant échapper un petit rire. – Merde alors. Tu n’en as vraiment aucune idée ? Bon, je passais en plus pour une idiote parce que je n’avais pas compris quelque chose qu’il trouvait soi-disant évident. – Non, aucune idée. Il s’est penché vers moi pour mettre son visage à hauteur du mien. – Si tu crois que tu peux nous séparer, tu te trompes. Fous la paix à Vicious. Foutre la paix à Vicious ? Mon sang s’est mis à bouillir, j’étais sur le point d’exploser. Ce n’était pas ma faute si Baron Spencer habitait en face de mon appartement et s’il fréquentait le même lycée que moi. Il ne m’aimait pas ? Je n’y pouvais rien non plus. Moi, je faisais de mon mieux pour l’ignorer. Mais lui, il me traitait comme une moins que rien et m’écrasait de son mépris chaque fois qu’il en avait l’occasion. C’était plutôt lui qui aurait dû me laisser tranquille.