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Aron, petit garçon juif, se retrouve à 8 ans emmuré dans le ghetto de Varsovie avec ses parents et ses frères.
De combine en chapardage, Aron apprend à survivre avec une bande de gamins de son âge en volant et en mentant... jusqu'à ce qu'il se retrouve seul au monde et atterrisse en 1942 dans l'orphelinat du Dr Janusz Korczak, célèbre médecin et pédagogue juif polonais, ayant pris fait et cause pour les enfants.
Un témoignage extrêmement vivant et émouvant de ce qu'a pu être la vie dans le ghetto de Varsovie à travers les yeux d'un enfant, un enfant juif, pauvre et dépourvu de repères.
Je recopie ci l'histoire de cet orphelinat fondé par un visionnaire de la pédagogie enfantine.

« Dom Sierot* »
(La Maison des Orphelins)
L'établissement pilote historique de Janusz Korczak a été ouvert à la fin de l'année 1912 au n° 92 de la rue Krochmalna à Varsovie, rue chantée par le poète Isaac B. Singer. Construit et entretenu avec des fonds d'oeuvres philanthropiques privées de la communauté juive, il était équipé de tout le confort (baignoires et chauffage central, par exemple). Son luxe fit scandale à l'époque.
Dans Comment aimer un enfantJanusz Korczak raconte qu'il en avait fait les plans. Il y décrit son projet pédagogique ainsi les deux premières années du fonctionnement de l'établissement dirigé conjointement avec Stefania Wilczynska (1886-1942), appelée « Stefa ». Janusz Korczak avait fait le choix d'habiter sur place, dans une chambre mansardée sous les toits.
Le 29 novembre 1940, sur ordre de l'occupant nazi, il fallut déménager l'orphelinat dans le ghetto. le 6 août 1942, Janusz Korczak, Stefa, les éducateurs et les 200 enfants accueillis furent déportés au camp d'extermination de Treblinka et assassinés dans les chambres à gaz.
L'immeuble de la rue Krochmalna a miraculeusement échappé aux bombardements. Seuls le toit et la chambre de Janusz Korczak ont brûlé. Après une interruption, l'orphelinat fonctionne à nouveau en établissement public accueillant une cinquantaine d'enfants. Partiellement rénové, il abrite aujourd'hui un petit musée et surtout le Centre international des archives et de la documentation créé en 1992 : Korczakianum.
—*Aujourd'hui, la rue et l'établissement
ont changé de nom. Adresse actuelle :
Dom Dziecka Nr 2, im. Janusza Korczaka
ul. Jaktorowska 6,
01-622 Warszawa
Dyrektor : Tadeusz Wolski.
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Ce livre n'a m'a pas beaucoup touché. le sujet est pourtant intéressant, le narrateur est un jeune garçon qui raconte son quotidien dans le ghetto de Varsovie. Mais l'écriture un peu décousu ne m'a pas séduite et j'ai trouvé le résumé de l'éditeur non adapté au livre, ce qui créé toujours chez moi une déception.
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Voici un roman retraçant l'histoire d' Aron jeune garçon de 8 ans juif vivant dans un ghetto en grande précarité.
Il survivra avec sa bande de copains en volant pour tacher de s'en sortir et de se nourrir malgré toute la misère de la situation.
Puis il atterrira dans un orphelinat ou il va rencontrer le Dr Korczak un médecin juif qui se battra pour sauver les enfants, jusqu'au bout cet homme restera digne et admirable et fera tout ce qu'il pourra pour eux mème au prix de sa vie.
Un roman fort qui relate cette période si horrible des camps de déportation et de la seconde guerre mondiale.
On se retrouve immergé dans la saleté, les poux, la famine, la peur et la mort.
Ce roman m'as bouleversé mais il est riche d'un témoignage qui nous fait comprendre une époque qu'il ne faut en aucun cas oublié et rester conscient que malgré ses origines, un être humain reste un être humain et que tout un chacun a le droit de vivre.
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Je reste surprise de cette lecture car il y a beaucoup de choses que j'ai aimées mais aussi des choses qui m'ont bloquée dans ma lecture.

Ce que j'ai apprécié:
Ce récit est très bien documenté (il y a trois pages de sources)donc Jim Shepard relate très bien la réalité dans le ghetto de Varsovie, l'horreur qu'ont subit les juifs.
L'histoire est décrite avec les cinq sens et donc on a l'impression d'être à Varsovie en même temps que ces milliers de juifs.
Dans cette situation, les mentalités changent tout comme les gens: le père d'Aron, au début n'aime pas plus que ça son fils et puis au fil du temps il commence à l'apprécié, à vouloir être avec son fils.

Pour le personnage d'Aron, c'est étrange car parfois je l'aimais ( il est attachant et c'est un enfant avec la vie dure: il a perdu sa famille, il se fait insulter par ses "amis", il est soumis...) et parfois je le trouvais insupportable ( il est agaçant, idiot dans ses réflexions et il pense que tous les malheurs du monde s'abattent sur lui).

Par contre, il y a un point sur lequel je suis sceptique c'est la façon que l'auteur à de finir ses dialogues.
Par exemple:
"Je ne suis pas comme ça! Korczak lui à répondu.
C'est très étrange et cela m'a un peu perturbé durant ma lecture.

Ce roman a été poignant mais très réaliste.
Le sujet est très important et j'adore cette période de l'histoire donc lire ce livre a été super pour en savoir plus sur la Seconde Guerre mondiale mais non plus en France en Allemagne ou en Russie mais en Pologne.
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Le jeune Aron est à peine âgé de 8 ans lorsqu’il se retrouve enfermé dans le ghetto de Varsovie avec toute sa famille. Ce garçon a toujours vécu dans la pauvreté et il a appris très tôt la débrouillardise pour survivre. Malheureusement, il se fait souvent prendre et les corrections sont nombreuses. D’ailleurs, Aron dit lui-même que ses parents auraient mieux fait de l’appeler « Dans quoi tu t’es encore fourré ».

Le thème du roman, le lieu où l’histoire se déroule, la fin tragique que l’on connaît, tout cela me faisait craindre de lire quelque chose de très triste. Il n’en a rien été.

On suit le petit Aron, pas à pas, dans sa découverte de l’horreur : l’enfermement dans le ghetto, la faim, la maladie, l’épidémie de typhus qui très vite font rage, la disparition de ses parents, sa rencontre avec le directeur de l’orphelinat Janusz Korzack qui seul apporte un peu d’humanité.

Aron ne se résigne pas, ne pleurniche pas. Il n’a qu’une idée en tête : aider ses parents.Il intégrera une bande de gamins, tous aussi affamés que lui, et trafiquera dans le marché noir , la « frontière » entre le ghetto et le reste de la ville n’étant pas toujours infranchissable surtout au début.

Trouver de la nourriture est un défi quotidien : » Rue Grzybowska on n’a croisé personne, et puis deux hommes nous ont fait signe de rentrer dans un immeuble où deux bonnes femmes se disputaient déjà avec eux autour d’une barrique.

C’est de la viande disait un des hommes. Tu en fais du hachis, ça reste de la viande.
Vous devriez avoir honte, a répondu une femme. Je mange pas de fions hachés moi
Personne te force à manger ça ni autre chose a rétorqué le type.
Ma mère m’a entraîné de nouveau dans la rue. »

Dans le ghetto, il y a malgré tout des personnes qui essaient de continuer à donner du sens à la vie. Notamment Janusz Korczak qui était un médecin pédiatre réputé avant l’arrivée des nazis et qui a pris en charge tous les enfants orphelins. Il fait jouer des pièces de théâtre à ses petits protégés, pièces que tout le ghetto vient voir.

« Korczak est revenu sur scène pour remercier les acteurs et tout le monde a encore applaudi. Il a remercié le public de s’être déplacé et il nous a tous félicités d’être doublement orphelins nous-mêmes, puisqu’on était à la fois apatrides et juifs. Il a dit aux adultes de ne pas oublier d’aborder les enfants avec de l’affection pour ce qu’ils sont déjà et du respect pour ce qu’ils deviendront. Il a dit aux enfants de se rappeler qu’on ne pouvait pas laisser le monde dans l’état où il se trouvait. Et de se laver les mains. Et de boire de l’eau préalablement bouillie. »

J’ai trouvé ce roman tout simplement magnifique et bouleversant, écrit avec une grande finesse. Il m’a fait penser au film « La vie est belle » de Roberto Begnini et également à « La guerre des boutons » (dans sa description de bandes rivales de gamins).

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Roman où l'on suit Aron, titi Polonais enmuré dans le ghetto de Varsovie.
Outre l'horreur de la sur-population du ghetto, on visualise très bien l'état de maigreur et le manque de soins, d'hygiène que ces pauvres enfants ont vécu.
Aron et sa bande vont mettre au point tout un tas de combines pour tout simplement manger et la trahison ne viendra pas forcément des Allemands, des traites il y en a partout : c'est dénoncer pour vivre un jour de plus, tenter de sauver un être cher...
Un roman de plus sur les horreurs de la shoah mais quel roman.
Bouleversant.
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Aron est un petit garçon maladroit, ce qui lui cause bien des problèmes… Mais les vrais ennuis ont vraiment commencé lorsque lui et sa famille sont venu s'installer à Varsovie.

Là-aussi, la Seconde Guerre mondiale n'a pas épargné la capitale. La vie des habitants est rythmée par le son des sirènes hurlantes, signe d'un imminent raid aérien… Ces bombardements emportent tout… les pierres, mais aussi de nombreuses vies…, ne laissant aucun répit à ses habitants hagards et terrifiés.

L'armée Allemande a pris possession de la ville, et impose de plus en plus de restrictions aux Juifs… jusqu'à atteindre leur liberté…

C'est le cas pour Aron, qui se retrouve parqué dans un misérable ghetto, à la merci du typhus. Avec sa famille, ils sont contraints de vivre là, dans la crasse, au milieu des poux… et dans une promiscuité étouffante…

Malgré la guerre, le ghetto devient pour le petit garçon, un lieu de rencontres plus ou moins intéressantes… Les rues se transforment en terrain de jeu, où il traîne avec une bande d'enfants de tous âges. Tout comme lui, ces enfants sont de pauvres âmes égarées, livrées à elles-mêmes… qui lui apprennent à voler, mentir, et s'endurcir, pour survivre.

Jusqu'au jour où Aron croise le chemin du docteur Janusz Korczak, le directeur de l'orphelinat du ghetto, qui le prend sous son aile…
Lien : https://www.exquimots.fr/liv..
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